États généraux de 1312 — Wikipédia

Les États généraux de 1312 désignent la convocation des États généraux du royaume de France, par Philippe IV le Bel le à Lyon. Le roi cherche à défendre la dissolution de l'Ordre du Temple, dont la culpabilité des membres avait déjà été proclamée par les États généraux de 1308. Cet événement mènera à l'abolition effective des Templiers par le pape Clément V[1].

Le choix du lieu permet également à Philippe le Bel d'affirmer sa souveraineté sur la ville de Lyon, dont l'archevêque Pierre de Savoie est contraint en avril de lui transférer tous ses pouvoirs temporels[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Edgard Boutaric, Les premiers États généraux 1302—1314, Bibliothèque de l'École des chartes, , 37 p. (lire en ligne), p. 22-23
  2. Julien Théry, « 1312 : Lyon devient française », L'Histoire, no 379,‎ , p. 73 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]