Éric Diard — Wikipédia

Éric Diard
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 12e des Bouches-du-Rhône
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LR
Prédécesseur Vincent Burroni
Successeur Franck Allisio

(10 ans)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
Circonscription 12e des Bouches-du-Rhône
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Vincent Burroni
Successeur Vincent Burroni
Maire de Sausset-les-Pins

(16 ans, 5 mois et 10 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Pierre Peleyrol
Successeur Bruno Chaix
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Marseille (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR

Éric Diard, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un homme politique français.

Il est député de la douzième circonscription des Bouches-du-Rhône de 2002 à 2012 puis de 2017 à 2022.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la Douzième circonscription des Bouches-du-Rhône. Il fait partie du groupe UMP. Réélu en 2007, il perd son mandat de député lors des élections du 17 juin 2012 au profit du socialiste Vincent Burroni. Il redevient député à la suite des élections législatives du [1].

Il participe au voyage à Bagdad de trois députés UMP, en compagnie de Didier Julia et Thierry Mariani, en .

Il est président du Conseil national du bruit entre 2008 et 2013[2],[3].

En 2011, il s'appuie sur Xavier Bertrand, alors ministre du Travail, pour rédiger et faire voter sa proposition de loi pour instaurer un service minimum dans le transport aérien[4].

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[5].

En 2018, il fait partie des fondateurs du collectif transpartisan « Accélérons », qui travaille à l’Assemblée sur les questions d’écologie[4]. Il est également engagé sur la question du bien-être animal[4].

Pour l'élection présidentielle de 2022, il forme, avec Julien Dive, la « tête de pont » à l'Assemblée nationale de Xavier Bertrand, qu'il connaît depuis 2002 et avec qui il a régulièrement travaillé[4].

Il est à nouveau candidat aux élections législatives de 2022, sans que le parti présidentiel LREM ne présente de candidat face à lui. Il promet toutefois qu'il restera dans sa famille politique[6]. Il est battu au second tour par Franck Allisio du RN.

Mandats[modifier | modifier le code]

Activité de député[modifier | modifier le code]

Il est signataire d'un amendement adopté en séance plénière le , et qui permettait le maintien de l'huile de palme parmi les agrocarburants jusqu'en 2026[7],[8],[9]. L'adoption de l'amendement suscite une vive émotion, et lors d'un second vote le lendemain, le même amendement est rejeté[10].

Il regrette que son parti se désintéresse de la protection de l’environnement : « Sur l’environnement, on est à côté de la plaque. On parle développement durable comme dans les années 80. On veut être le parti de la ruralité et des seniors, sans voir qu’une grande partie de cet électorat nous préférera le Rassemblement national. Et nous sommes à zéro ou presque chez les jeunes. »[11].

En 2019, il est co-auteur, avec Éric Poulliat, d'un rapport parlementaire sur le communautarisme islamiste dans les services publics[12]. Se basant sur des auditions de hauts fonctionnaires et d'acteurs de terrain qui y sont confrontés, un ouvrage est publié sur le même sujet par le député l'année suivante, Radicalisation au cœur des services publics (avec Henri Vernet, Lattès)[13].

En 2021, alors qu'un rapport parlementaire propose une légalisation « régulée » du cannabis, il s’oppose à cette idée, estimant qu’il n’a pas été prouvé à ce stade que la légalisation du cannabis allait arrêter le trafic et la consommation[14].

Condamnation[modifier | modifier le code]

Éric Diard est condamné le pour injures publiques par le tribunal de Saint-Omer, à 500 euros d'amende, 1 000 euros de dommages et intérêts et à payer les frais de justice engagé par le président de la fédération nationale des chasseurs Willy Schraen. Il avait notamment qualifié le patron des chasseurs « d'abruti » avant de le menacer « de le faire courir s’il vient à l’Assemblée », le qualifiant de « chapon »[15],[16],[17]. Cette condamnation est confirmée et alourdie par la 6e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Douai le [18],[19].

Détail des mandats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  2. Arrêté du 4 juin 2008 portant nomination du président du Conseil national du bruit.
  3. « Arrêté du 11 février 2013 portant nomination du président du Conseil national du bruit », sur https://www.legifrance.gouv.fr/, (consulté le )
  4. a b c et d Thierry Dupont, Yann Guégan, Diane de Fortanier et Nezim Tandjaoui, « Présidentielle 2022 : l’entourage de Xavier Bertrand », sur Contexte.com, (consulté le ).
  5. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », sur lopinion.fr, .
  6. « RN dans les Bouches-du-Rhône: Franck Allisio, un techno sans accroc », sur Libération,
  7. « L’Assemblée nationale maintient l’huile de palme parmi les biocarburants, Matignon demande un second vote », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Laure Equy, « Huile de palme : l'Assemblée doit procéder à un second vote », Libération,‎ (lire en ligne)
  9. Emma Donada, « Qui sont les députés qui ont voté pour le report à 2026 l'exclusion de l'huile de palme des biocarburants ? », Libération,‎ (lire en ligne)
  10. « L’Assemblée rejette l’amendement controversé sur l’huile de palme », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Dominique Albertini, « Pour LR, l’heure de se mettre au vert », sur Libération.fr,
  12. « Rapport d'information déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur les services publics face à la radicalisation », sur https://www.assemblee-nationale.fr, (consulté le )
  13. Nadjet Cherigui, « Comment les islamistes ont noyauté le service public », Le Figaro Magazine,‎ , p. 38-44 (lire en ligne).
  14. Virginie Le Trionnaire, « Éric Diard, député LR: «Pour l’instant, il ne faut surtout pas légaliser le cannabis» », sur Le Figaro (consulté le )
  15. David Aussillou, « Le député LR des Bouches-du-Rhône Eric Diard condamné pour avoir insulté le patron des chasseurs », sur France Bleu Provence, .
  16. Vincent Fermon, « Un député condamné pour ses propos envers un chasseur », sur Action agricole picarde, (consulté le ).
  17. « Un député LR condamné pour insultes envers Willy Schraen », sur Chasse Passion, (consulté le )
  18. Arrêt correctionnel de la Cour d'Appel de Douai du 18 octobre 2021
  19. « Un député condamné pour avoir injurié Willy Schraen », sur Chassons.com, .

Liens externes[modifier | modifier le code]