Équipe du Chili de rugby à XV — Wikipédia

ChiliChili
Description de l'image Logo Los Condores 2020.svg.
Surnom Los Cóndores
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Entrée au Board Novembre 1991
Sélectionneur Pablo Lemoine
Record de sélections José Larenas (45)
Record de points Cristian Gonzalez (221)
Record d’essais José Larenas (11)
Premier match officiel

Argentine 29 – 0 Chili

Plus large victoire

Chili 102–0 Paraguay

Plus large défaite

Argentine 89–6 Chili

Coupe du monde  
· Participations 1/10
· Meilleur résultat Poule (2023)

L'équipe du Chili de rugby à XV, surnommée Los Cóndores en référence à l'oiseau qui en est un symbole national, rassemble les meilleurs joueurs de rugby à XV du Chili et représente le pays lors de tous les matchs internationaux masculins.

Le premier match officiel de la sélection a eu lieu en 1936 contre l'Argentine. En 2015, l'équipe remporte pour la première fois le Championnat d'Amérique du Sud. Depuis 2016, le Chili participe à l'Americas Rugby Championship, en compagnie de l'équipe réserve de l'Argentine, du Brésil, du Canada, de l'Uruguay et des États-Unis. En 2022, le Chili se qualifie pour la première fois pour une Coupe du monde, devenant ainsi le troisième pays sud-américain à y parvenir, après l'Argentine et l'Uruguay.

Deux joueurs chiliens font partie du Temple de la renommée World Rugby : les frères Donald et Ian Campbell y sont intronisés en 2012.

L'équipe du Chili occupe la 22e place du classement World Rugby avant la Coupe du monde 2023[1].

Organisation[modifier | modifier le code]

La fédération chilienne de rugby à XV (FCR) est responsable de l'organisation du rugby à XV au Chili. La fédération est fondée en 1953 et est membre à part entière de World Rugby depuis 1991[2]. La FCR est également membre fondateur de la Confederación Sudamericana de Rugby (CONSUR), aujourd'hui Sudamérica Rugby, en 1988[3].

La plus haute ligue de rugby à XV du pays est la Primera Nacional TOP 10, qui existe depuis 1948 et qui compte dix équipes, la plupart originaires de la capitale nationale Santiago. Depuis, la plupart des joueurs de l'équipe nationale sont issus de cette ligue et sont des amateurs. D'autres joueurs sont devenus des sportifs professionnels, notamment en France ou dans la Major League Rugby nord-américaine. Les joueurs de l'équipe nationale évoluant au Chili appartiennent pour la plupart à l'équipe professionnelle Selknam, qui participe depuis 2020 au Super Rugby Américas[4].

Outre l'équipe nationale proprement dite, la FCR convoque d'autres sélections. Comme d'autres nations de rugby, le Chili dispose d'une équipe nationale des moins de 20 ans qui participe aux championnats du monde correspondants, à laquelle s'ajoute l'équipe de rugby à sept.

Histoire[modifier | modifier le code]

Introduction et diffusion du rugby au Chili[modifier | modifier le code]

Comme dans d'autres pays d'Amérique du Sud, le rugby a été introduit dans les villes portuaires chiliennes par des immigrants britanniques à la fin du 19e siècle[5]. Les premiers matchs de rugby documentés sur le sol chilien ont été joués par des immigrants britanniques à Santiago, Iquique et Valparaíso en 1894. La toute première rencontre aurait été jouée par les membres d'équipage d'un cargo anglais arrivé dans le port d'Iquique contre une équipe composée d'employés d'entreprises de salpêtre[6]. Jusque dans les années 1930, le rugby au Chili était principalement le sport des descendants des immigrants britanniques[7]. Le , la fédération chilienne de rugby à XV (FCR) est fondée.

Le Chili dispute son premier match le contre l'Argentine au stade Playa Ancha de Valparaíso, devant environ 3000 spectateurs. Les Chiliens sont battus 29-0. Sept jours plus tard, à l'occasion du match retour, les Argentins l'emportent de nouveau, sur le score de 31 à 3. Durant cette rencontre, le Chili marque les premiers points de son histoire, sur une pénalité de son ailier N. McIntosh[8]. À cette période, il n'y avait que quatre club de rugby dans le pays : un à Valparaíso et trois à Santiago et les joueurs chiliens manquaient ainsi de concurrence pour progresser, ce qui s'est vu dans cette double confrontation face à l'Argentine[8]. En 1938, le Chili joue en Argentine contre les Pumas, mais s'incline 3-33. Ensuite, en 1948, le Chili, emmené par Ian Campbell qui débute en équipe nationale et qui deviendra par la suite une légende du rugby de son pays, rencontre l'Uruguay pour son match suivant à Buenos Aires et s'impose 21 à 3. Il s'agit alors de la première victoire chilienne face à son rival uruguayen[9],[10].

Match Uruguay-Chili au Championnat d'Amérique du Sud 1951

L'équipe chilienne devient plus compétitive et progresse dans les années 1950, notamment grâce à son capitaine Ian Campbell, l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du pays. En , les Condores auraient dû participer aux premiers Jeux panaméricains à Buenos Aires, mais le tournoi de rugby n'a pas eu lieu pour des raisons d'organisation. Il est reporté à septembre et s'appelle désormais le tournoi ABCU (du nom des quatre pays participants). Lors de la première édition du Championnat d'Amérique du Sud en 1951, les Chiliens terminent à la troisième place sur quatre, derrière l'Argentine et l'Uruguay, mais devant le Brésil[11]. En 1952, le Chili accueille l'Irlande à Santiago, mais s'incline 30 à 0. En 1954, le Chili rencontre une autre équipe du Tournoi des Cinq Nations, la France, et perd la partie 3-34. En 1958, le Chili termine deuxième de la deuxième édition du Championnat d'Amérique du Sud, après des victoires contre le Pérou et l'Uruguay et une défaite contre l'Argentine[12].

Progression pour devenir l'une des trois meilleures équipes du continent[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, le Chili réussit à s'établir dans le milieu de tableau sud-américain. Lors du Championnat d'Amérique du Sud de 1961, le Chili est battu de justesse par l'Argentine (11-3), ce qui est suivi par de nettes victoires contre l'Uruguay (5-28) et le Brésil (34-5)[13]. Le championnat sud-américain de 1964 commence pour les Chiliens par un match nul contre le Brésil et des défaites contre l'Uruguay et l'Argentine[14]. En 1966, le Chili accueille les Springboks d'Afrique du Sud pour son premier test-match contre une équipe SANZAR, mais a perdu 72-0. Ensuite, seules trois équipes participent au Championnat sud-américain de 1967, le Chili battant l'Uruguay mais perdant face à l'Argentine[15]. Le Championnat sud-américain de 1969 se déroule de la même manière[16].

Dans les années 1970, le Chili ne rencontre que des équipes sud-américaines. Dans le cadre du championnat sud-américain de 1971, le premier à cinq pays, le Chili perd encore contre l'Argentine mais bat l'Uruguay, après quoi il rencontre pour la première fois le Paraguay et s'impose 40-0. Les Condores terminent ainsi deuxième[17]. Lors de l'édition de 1973, le Chili est battu de peu par l'Uruguay et de beaucoup par l'Argentine, après quoi il doit se contenter de la troisième place après deux victoires contre le Brésil et le Paraguay. Puis, durant le championnat sud-américain de 1975, les Condores obtiennent la deuxième place après avoir battu le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay et perdu contre l'Argentine.

Comme dans les autres nations de rugby, les relations du Chili avec le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud étaient ambiguës. Afin de contourner l'interdiction de jouer contre des équipes sud-africaines, une « équipe fantôme » appelée Sudamérica XV (également appelée Jaguares Sudamericanos) se forme en 1980 sous la direction de l'Argentine. Elle comprenait des joueurs de cinq pays d'Amérique du Sud, les Argentins en constituant plus de la moitié. Elle n'était pas officiellement reconnue par les fédérations participantes, mais était tacitement tolérée. Au cours des quatre années suivantes, la Sudamérica XV affronte l'équipe nationale sud-africaine, les Springboks, à huit reprises, mais ne remporte qu'un seul match, le à Bloemfontein[18].

Dans les années 1980, l'entraîneur français Jean-Pierre Juanchich est chargé de superviser le rugby chilien et fait entrer l'équipe dans une nouvelle ère. L'Argentine, vainqueur invaincu de tous les championnats continentaux précédents, renonce à participer au championnat sud-américain en 1981. Cela donne aux autres participants la possibilité de remporter pour la première fois le titre de champion. Le Chili remporte de nettes victoires contre le Brésil et le Paraguay, mais est battu par l'Uruguay, qui devient champion d'Amérique du Sud pour la première fois. Deux ans plus tard, l'Argentine participe à nouveau et le Chili ne termine que troisième derrière l'Argentine et l'Uruguay, le même résultat final ayant été obtenu deux ans plus tard. En 1985, l'International Rugby Board (IRB, aujourd'hui World Rugby), qui était encore très exclusif à l'époque et ne comptait que huit membres, décide d'instaurer la Coupe du monde. Pour la première édition en 1987, l'IRB attribue neuf places par le biais d'invitations, mais le Chili n'est pas retenu[19]. Ensuite, lors des championnats sud-américains de 1987 et 1989, les Condores terminent de nouveau à la troisième place derrière l'Argentine et l'Uruguay. En 1989, la fédération chilienne est l'un des membres fondateurs de la Confederación Sudamericana de Rugby (CONSUR), aujourd'hui Sudamérica Rugby[3], qui est admise au sein de l'IRB en 1989[20].

Membre de World Rugby et participation aux qualifications pour les Coupes du monde[modifier | modifier le code]

En 1991, le Chili devient membre à part entière de l'International Rugby Board, ce qui permet à l'équipe de participer aux qualifications pour la Coupe du monde[2]. Cette même année, ils terminent à nouveau à la troisième place du Championnat d'Amérique du Sud. L'édition suivante en 1993 sert de premier tour de qualifications pour la Coupe du monde 1995, mais les Chiliens terminent en quatrième et dernière position de leur groupe, devancé cette fois par le Paraguay, en plus des habituels Argentine et Uruguay. De même lors des éditions 1997 et 1998.

En 1997, commence ses matchs de qualification pour la Coupe du monde 1999. Dans un premier temps, il s'impose largement face à Trinité-et-Tobago (6-35) puis contre les Bermudes (65-8) et se qualifie donc pour le tour suivant. Cependant, après une victoire 54 à 6 contre le Paraguay, les Chiliens sont battus par l'Uruguay 20 à 14, ce qui ne leur permet pas de se qualifier pour le Mondial[21].

À partir de 2000, les Championnats d'Amérique du Sud sont organisés chaque année, mais la hiérarchie des nations sur le continent n'a pas changé. Jusqu'en 2010, le Chili termine onze fois de suite à la troisième place derrière l'Argentine et l'Uruguay[22]. En 2000, il a manqué deux points au Chili pour remporter sa première victoire contre l'Argentine. Ces performances se sont poursuivies au début des années 2000 et le Chili a remporté deux victoires faciles contre le Brésil puis le Paraguay lors des qualifications pour la Coupe du monde 2003, lui permettant d'accéder au dernier tour de qualification. Au dernier tour, le Chili affronte le Canada, l'Uruguay et les États-Unis. Le Chili gagne son match à domicile contre l'Uruguay, mais perd les deux matchs suivants contre les États-Unis et le Canada. Plus tard, les Chiliens ont toutefois réussi à surprendre les Américains en s'imposant 21-13 à Santiago. Malgré de meilleures performances, le Chili s'incline lors des deux matchs suivants et termine la qualification avec deux victoires et quatre défaites. En raison du nombre réduit d'essais marqués, le Chili termine à la dernière place et manque de nouveau les play-offs[23].

Les qualifications pour la Coupe du monde 2007 s'est déroulée de manière similaire, le Chili ayant battu le Paraguay et le Brésil au premier tour, mais s'étant incliné devant l'Argentine et l'Uruguay au deuxième tour. Le Chili rate donc de nouveau les barrages[24]. Pire encore pour la Coupe du monde 2011, les Chiliens ne passent pas le premier tour des qualifications.

En 2010, le Chili commence presque la nouvelle décennie par une surprise, en étant sur le point de battre les Tonga, mais doit se contenter d'une courte défaite 30-32[25]. L'année suivante, le Chili remporte sa première victoire en neuf ans contre l'Uruguay (21-18), ce qui lui permet de terminer le Championnat sud-américain 2011 à la deuxième place[26].

La décennie est marquée par des performances inconstantes. En 2013, le Chili commence les qualifications pour la Coupe du monde 2015 en battant le Brésil, mais s'incline encore face à l'Uruguay, avec le même résultat que lors de toutes les qualifications précédentes depuis 1999[27]. L'année suivante, en 2014, le Chili touche le fond en s'inclinant pour la première fois face au Brésil lors du Championnat sud-américain 2014 et en terminant le tournoi à la dernière place du classement. Malgré le départ de l'Argentine qui quitte ce tournoi en raison d'autres engagements, le Chili n'a pas su saisir l'opportunité qui s'offrait à lui et a terminé quatrième en raison d'une différence de points inférieure[28]. Toutefois, les Condores se ressaisissent rapidement et remportent pour la première fois le Championnat d'Amérique du Sud en 2015 après avoir battu le Brésil et le Paraguay et l'Uruguay 30-15[29].

Le Chili (en rouge) affronte l'Uruguay en 2016 à l'occasion de l'Americas Rugby Championship.

À partir de 2016, les Chiliens participent également à l'Americas Rugby Championship, où les six meilleures équipes nationales du continent américain s'affrontent dans un tournoi toutes rondes, sur le modèle du Six Nations européen. Seule l'Argentine est représentée par son équipe réserve (les Jaguares) afin d'équilibrer la compétition[30]. Ainsi, lors de la première édition de la compétition, le Chili remporte son premier match face au Brésil (25-22), avant de perdre toutes les autres rencontres et de terminer à la sixième place[31]. L'issue est la même pour toutes les autres éditions jusqu'en 2019 inclus. Puis, à cause de la pandémie de Covid-19, il n'y a pas eu de Championnat d'Amérique du Sud ni d'Americas Rugby Championship pendant plusieurs années.

Première Coupe du monde en 2023[modifier | modifier le code]

L'équipe du Chili, dirigée par l'Uruguayen Pablo Lemoine, se qualifie pour la première fois de son histoire pour la Coupe du monde en vue de l'édition 2023 en tant que deuxième représentant de la zone Amériques[32]. Malgré les pronostics en sa défaveur, elle écarte le Canada au premier tour de barrage[33], puis les États-Unis en s'imposant de deux points au match retour à l'extérieur grâce à une pénalité de Santiago Videla à quelques minutes de la fin, après s'être incliné à domicile d'un point une semaine plus tôt[34].

Pour ce mondial, sur les 33 joueurs sélectionnés, 30 jouent dans le seul club professionnel chilien, évoluant en Super Rugby Américas : Selknam[35].

Qualifié pour la poule D, constituée de l'Angleterre, de l'Argentine, des Samoa et du Japon, le Chili affronte pour son premier match ce dernier le au Stadium de Toulouse. Malgré deux essais inscrits, le Chili s'incline 42-12 et laisse une belle impression pour son tout premier match de l'histoire en Coupe du monde[36].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Le maillot des équipes nationales adopte en son propre logo, différent de celui de la fédération ; il met en avant un condor, symbole à l'origine du surnom des joueurs chiliens, los Cóndores[37],[38]. Un nouveau logo blasonné au style plus traditionnel est instauré deux ans plus tard[39].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les performances des Chiliens en Coupe du monde.

Performances du Chili en Coupe du monde.
Édition Organisateur Place Commentaire
1987 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande et Drapeau de l'Australie Australie Non invitée
1991 Drapeau de l'Angleterre Angleterre Non qualifiée
1995 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Non qualifiée
1999 Drapeau du pays de Galles Pays de Galles Non qualifiée
2003 Drapeau de l'Australie Australie Non qualifiée
2007 Drapeau de la France France Non qualifiée
2011 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Non qualifiée
2015 Drapeau de l'Angleterre Angleterre Non qualifiée
2019 Drapeau du Japon Japon Non qualifiée
2023 Drapeau de la France France 5e de poule Première participation

Americas Rugby Championship[modifier | modifier le code]

  • 2016 : sixième et dernière place
  • 2017 : sixième et dernière place
  • 2018 : sixième et dernière place
  • 2019 : sixième et dernière place

Effectif[modifier | modifier le code]

Les joueurs cités ci-dessous ont été sélectionnés par Pablo Lemoine participer à la Coupe du monde 2023[35].

Le , Nicolás Garafulic déclare forfait, il est remplacé par Cristóbal Game[40].

Le nombre de sélections et de points inscrits a été mis à jour le .

Les avants[modifier | modifier le code]

Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Équipe professionnelle Club national Année 1re
sélection
Augusto Böhme Talonneur (26 ans) 22 (25) Selknam  ? 2019
Tomás Dussaillant Talonneur (33 ans) 36 (10) Selknam Old Grangonian 2016
Diego Escobar Talonneur (24 ans) 5 (5) Selknam Craighouse Old Boys 2021
Javier Carrasco Pilier (26 ans) 19 (0) Selknam Old Reds 2019
Matías Dittus Pilier (30 ans) 21 (25) CA Périgueux - 2019
Iñaki Gurruchaga Pilier (28 ans) 9 (0) Selknam Old Johns 2016
Vittorio Lastra Pilier (28 ans) 22 (0) Selknam Old Macks 2017
Salvador Lues Pilier (24 ans) 12 (5) Selknam Craighouse Old Boys 2018
Esteban Inostroza Pilier (30 ans) 1 (0) Selknam  ? 2023
Javier Eissmann 2e ligne (27 ans) 21 (0) Selknam Universidad Católica 2019
Pablo Huete 2e ligne (35 ans) 30 (25) Selknam Old Grangonian 2010
Santiago Pedrero 2e ligne (23 ans) 6 (0) Selknam Craighouse Old Boys 2021
Augusto Sarmiento 2e ligne (30 ans) 15 (5) Selknam Prince of Wales CC 2016
Alfonso Escobar 3e ligne (26 ans) 18 (20) Selknam Craighouse Old Boys 2018
Raimundo Martínez 3e ligne (24 ans) 10 (10) Selknam Prince of Wales CC 2019
Thomas Orchard 3e ligne (27 ans) 12 (0) Selknam Old Lions 2018
Clemente Saavedra 3e ligne (26 ans) 20 (15) Selknam  ? 2018
Martín Sigren Capitaine 3e ligne (27 ans) 27 (15) Doncaster Knights - 2016
Ignacio Silva 3e ligne (35 ans) 40 (15) Selknam Prince of Wales CC 2010

Les arrières[modifier | modifier le code]

Nom Poste Naissance Sélections
(points marqués)
Super Rugby Club Année 1re
sélection
Lukas Carvallo Demi de mêlée (22 ans) 6 (0) Selknam Prince of Wales CC 2021
Nicolás Herreros Demi de mêlée (34 ans) 5 (0) Selknam  ? 2021
Marcelo Torrealba Demi de mêlée (27 ans) 11 (10) Selknam Old Grangonian 2021
Benjamín Videla Demi de mêlée (22 ans) 0 (0) Selknam Old Grangonian -
Rodrigo Fernández Demi d'ouverture (28 ans) 23 (57) Selknam Craighouse Old Boys 2016
Santiago Videla Demi d'ouverture (26 ans) 25 (204) Selknam Old Grangonian 2017
Iñaki Ayarza Centre (24 ans) 14 (20) Soyaux Angoulême - 2019
Matías Garafulic Centre (23 ans) 12 (15) Selknam Craighouse Old Boys 2021
José Larenas Centre (34 ans) 45 (55) Selknam Universidad Católica 2012
Domingo Saavedra Centre (26 ans) 24 (20) Selknam  ? 2017
Pablo Casas Ailier (32 ans) 15 (10) Selknam  ? 2016
Cristóbal Game Ailier (23 ans) 1 (0) Selknam  ? 2023
Franco Velarde Ailier (29 ans) 16 (15) Selknam  ? 2017
Francisco Urroz Arrière (30 ans) 13 (13) Selknam Old Reds 2015

Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Classement mondial », sur world.rugby (consulté le )
  2. a et b « Chili - World Rugby », sur world.rugby (consulté le )
  3. a et b (es) « Historia », sur sudamerica.rugby (consulté le )
  4. Ninon Giraud, « Coupe du monde de rugby 2023 - Trévise, Toulouse, Leinster... Ces clubs qui comptent le plus de joueurs présents au Mondial », sur rugbyrama.fr,
  5. Bath 1997, p. 65.
  6. (es) « Rugby en Chile », sur rugbychile.cl (consulté le )
  7. (en) Tony Collins, The Oval World: A Global History of Rugby, Bloomsbury Sport, , 560 p. (ISBN 978-1408843703)
  8. a et b (en) « Crossing the andes: Los Pumas to Chile », sur worldrugbymuseum.com,
  9. (es) Cristóbal Olivares Mercado, « El legado de la mayor leyenda del rugby chileno », sur La Tercera, (version du sur Internet Archive)
  10. (en) « 2012 Inductees: Ian and Donald Campbell », sur World Rugby (consulté le ).
  11. (es) « El Panamericano de 1951 », sur sudamerica.rugby,
  12. (es) « El primer sudamericano en 1958 », sur sudamerica.rugby,
  13. (en) « 1961 - El rugby se traslada a Montevideo », sur sudamerica.rugby,
  14. (es) « 1964 - En San Pablo, Argentina aseguró su futuro internacional », sur sudamerica.rugby,
  15. (es) « 1967 - Argentina, superior en casa », sur sudamerica.rugby,
  16. (es) « 1969 - Argentina comienza a despegarse », sur sudamerica.rugby,
  17. (es) « 1971 – Debuta Hugo Porta », sur sudamerica.rugby,
  18. Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, Éditions de La Martinière, , 1216 p. (ISBN 978-2732454566), p. 611-612
  19. « Première Coupe du monde de rugby Un coup de pied dans la tradition » Accès payant, sur lemonde.fr,
  20. Bath 1997, p. 77.
  21. (en) « 1999 Rugby World Cup - American qualifiers », sur rugbyarchive.net (consulté le )
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  25. (es) « Chile 30 – Tonga 32 », sur rugbynoticias.cl,
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  29. (es) « Chile venció a Uruguay y se quedó con el Sudamericano Mayor A », sur seleccionchilena.com,
  30. (en) « Americas Six Nations to Start in February », sur americasrugbynews.com,
  31. (en) « 2016 Americas Rugby Championship », sur rugbyarchive.net (consulté le )
  32. Jérémy Fadat, « Coupe du monde : une première historique pour le Chili » Accès payant, sur rugbyrama.fr,
  33. (en) « Chile soar to historic win over Canada », sur americasrugbynews.com, (consulté le ).
  34. (en) « Chile shock USA to qualify for Rugby World Cup 2023 », sur americasrugbynews.com, (consulté le ).
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  36. « Le Japon domine de valeureux Chiliens pour son entrée dans la Coupe du monde », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  37. (es) Chile Rugby (@chilerugby1), « Una nueva historia, necesita de una imagen diferente. Conoce la nueva imagen del Rugby Chileno », sur Twitter, .
  38. (es) « Memoria anual 2017 » [PDF], sur chilerugby.org, (consulté le ).
  39. (pt) Victor Romalho, « Chile lança logo nova e uniforme em jogo especial », sur portaldorugby.com.br, (consulté le ).
  40. (es) « Anunaciamos nuevo Cóndor », sur www.facebook.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Richard Bath, The Complete Book of Rugby, Sevenoaks, , 224 p. (ISBN 1-86200-013-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]