Équipe de France masculine de volley-ball — Wikipédia

Équipe de France masculine

Description de l'image Fédération française de Volley logo 2017.svg.
Confédération CEV
Fédération Fédération française de volley
Membre de la FIVB Depuis
Classement mondial 7e place
Entraîneur Andrea Giani[1]
Record de sélections Hervé Mazzon : 417
Site web FFVB
Rencontres officielles historiques
Premier match à Prague
Tchécoslovaquie 3-0 France
Jeux olympiques
Tournoi final 5 (1er en 1988)
Meilleur résultat Médaille d'or, Jeux olympiques (2020)
Championnat du monde
Tournoi final 16 (1er en 1949)
Meilleur résultat Médaille de bronze, monde (2002)
Championnat d'Europe
Tournoi final 30 (1er en 1948)
Meilleur résultat Médaille d'or, Europe (2015)
Coupe du monde
Tournoi final 2 (1er en 1965)
Meilleur résultat 5e (2003)
Ligue des nations
Tournoi final 26 (1er en 1990)
Meilleur résultat Médaille d'or, monde (2015, 2017, 2022)

L'équipe de France masculine de volley-ball est composée des meilleurs joueurs français sélectionnés par la Fédération française de volley (FFVolley).

Le palmarès de la sélection française reste vierge jusqu'au milieu des années , avec comme meilleurs résultats obtenus quatre places de finalistes en Championnat d'Europe (en 1948, 1987, 2003 et 2009) ainsi qu'une troisième place en Championnat du monde (en 2002).

Sous la direction de Laurent Tillie à partir de , elle se hisse parmi les meilleures formations mondiales. Le , les Bleus remportent la Ligue mondiale avant de remporter trois mois plus tard, leur premier titre majeur avec le Championnat d'Europe.

En , l'équipe de France récidive en étant vainqueur d'une deuxième Ligue mondiale en trois ans.

Le , alors que la France n'avait jamais atteint les quarts de finale aux Jeux olympiques, elle parvient à remporter le plus grand titre de son histoire à l'occasion de l'édition tokyoite. Elle devient à cette occasion la cinquième équipe française de sport collectif à remporter la médaille d'or, une première pour le volley-ball en France.

L'Italien Andrea Giani en est le sélectionneur principal depuis le . Au cours de sa première année de mandat, la sélection gagne une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation.

La France est classée au 3e rang de la FIVB au [2], perdant une place après sa défaite en quart de finale du championnat du monde 2022.

Cinq joueurs sont champions d'Europe 2015 et champions olympiques 2020 : Jenia Grebennikov, Nicolas Le Goff, Earvin Ngapeth, Kévin Tillie et Benjamin Toniutti.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première rencontre officielle de l'histoire de l'équipe de France a lieu à Prague le contre la Tchécoslovaquie. Les Français s'inclinent lors de cette opposition amicale par 3 set à 0 (15-11, 15-9, 15-8). La France est affiliée à la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) depuis et à la Confédération européenne de volley-ball (CEV) depuis .

1948 et 1951 : les premières médailles[modifier | modifier le code]

L'équipe de France dispute la première édition du Championnat d'Europe en 1948 à Rome en Italie où les Bleus finissent second d'une poule unique de six équipes derrière la Tchécoslovaquie[3]. Trois ans plus tard, la France organise à Paris l'édition 1951. Les Bleus finissent troisième parmi les dix meilleures équipes continentales.

1985 et 1987 : podiums aux championnats d’Europe[modifier | modifier le code]

En 1985, à Amsterdam, la France remporte sa première médaille depuis 1951 au Championnat d’Europe. Elle termine troisième du tournoi et s’octroie la médaille de bronze. Dans la poule finale, elle remporte trois de ses cinq matchs et concède ses deux défaites contre l’URSS (champion d’Europe) et la Tchécoslovaquie (médaille d’argent)[3].

En 1986, Laurent Tillie, Stéphane Faure, Alain Fabiani, Philippe Blain et Éric Bouvier, font partie de l'équipe de France qui se prépara sous forme de commando en vue du Championnat du monde 1986 se déroulant en France. Les Bleus terminent à la sixième place de cette compétition, où Philippe Blain est élu meilleur joueur.

Un an plus tard, le , les français s’inclinent en finale de l'Euro contre l’URSS (3 sets à 1), à Gand en Belgique. La France joue une finale, pour la première fois, depuis 1948. Avec cette performance, elle se qualifie directement et pour la première fois pour les Jeux olympiques, se déroulant à Séoul en 1988[3].

2002 : une première récompense mondiale[modifier | modifier le code]

En , après un passage à vide de quinze années, la France monte pour la première fois de son histoire sur un podium d'une compétition mondiale. L’équipe, entraînée par le duo Philippe Blain-Glenn Hoag, domine la Yougoslavie dans le match pour la 3e place, en 3 sets (25-23, 25-23, 25-16) et décroche la médaille de bronze au Championnat du monde se déroulant en Argentine[3].

2003 et 2009 : de l’argent en finales de championnats d’Europe[modifier | modifier le code]

Un an plus tard, les Bleus disputent le Championnat d'Europe en Allemagne et parviennent en finale de la compétition pour la troisième fois de leur histoire après 1948 et 1987. L'équipe de France s'incline 2 à 3 (18-25, 42-40, 18-25, 29-27, 9-15) face à l'Italie au terme d'une finale disputée. Les Italiens sont les seuls à avoir battu, par deux fois (en match de poule et en finale) l’équipe emmenée par Frantz Granvorka et Hubert Henno, ce dernier, élu meilleur défenseur de cette compétition[3].

En 2006, grâce à sa victoire obtenue en demi-finale de la Ligue mondiale face à la Bulgarie (25-21, 25-20, 25-20), elle se hisse en finale. Les Français s’inclinent en 5 sets (25-22, 25-23, 22-25, 23-25, 13-15) contre les Brésiliens (futurs champions du monde 2006) et empochent la médaille d’argent[3].

Six ans plus tard, en 2009, les Bleus disputent une nouvelle finale lors du championnat d’Europe se déroulant en Turquie. Après avoir battu les Russes en demi-finale, en 5 sets, la France affronte la Pologne, le 13 septembre, pour le titre européen. Comme en 2003, c’est contre une même équipe que les Français perdent leurs deux seuls matchs du tournoi, dont la finale, en quatre sets (29-27, 25-21, 16-25, 27-25). De nouveaux joueurs comme Antonin Rouzier font leur apparition dans le groupe France[3].

Le match contre la Bulgarie, le 9 juin 2012 qui a privé les Bleus de Jeux olympiques 2012 est vécu comme une grande désillusion[3].

Ère Laurent Tillie (2012-2021)[modifier | modifier le code]

Laurent Tillie

2012-2014 : la montée en puissance[modifier | modifier le code]

Le , Laurent Tillie succède à Philippe Blain au poste de sélectionneur national. Il est secondé par Arnaud Josserand avec pour objectif commun de qualifier l'équipe pour les Jeux olympiques de Rio en 2016.

En , les Bleus réalisent leur premier fait d'armes depuis 2009 en atteignant la demi-finale du Championnat du monde.

2015 : une année pour l'histoire[modifier | modifier le code]

L'équipe de France vainqueur de la Ligue mondiale 2015 au Maracanãzinho de Rio.

En 2015, l’équipe de France démarre sa campagne pour la Ligue mondiale en deuxième division. Elle remportent 14 matchs d’affilé et termine vainqueur de cette division 2. Pour la phase finale, elle est reversée dans la poule des États-Unis et du Brésil. Après deux victoires et une défaite elle parvient en finale. Le , La France bat la Serbie en finale par 3 set à 0 (25-19, 25-21, 25-23) au Ginásio do Maracanãzinho de Rio de Janeiro et remporte le premier titre de leur histoire sur la scène internationale. Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi par la FIVB. Une consécration pour l’équipe de France surnommée « Team Yavbou » par ses joueurs[3].

Le , l'équipe de France remporte le Championnat d'Europe, son premier trophée majeur et met fin à 67 ans d'attente depuis sa première participation à une compétition majeure. Cette victoire s'est construite à la suite de performances de très haut niveau comme en témoignent les succès contre l’Italie et la Bulgarie, acquis alors que les Français étaient menés deux manches à rien. Deux sélections affrontées de plus chez elles, respectivement lors du premier tour, et en demi-finale devant plus de 13 000 supporters bulgares. En finale, les Bleus battent nettement la Slovénie 3 set à 0 à Sofia. Sur la balle de match, Earvin Ngapeth termine par un smash renversé[4]. À l'issue de la compétition, Antonin Rouzier est élu meilleur joueur par la CEV[5]. Les Bleus concluent une année historique au cours de laquelle ils ont gagné 23 de leurs 24 matchs officiels et ont remporté la Ligue mondiale et le titre de champion d’Europe[6],[3].

2016 : une olympiade pour apprendre[modifier | modifier le code]

Brésil - France aux Jeux olympiques de 2016.

La France termine neuvième des Jeux olympiques de Rio en 2016 après deux olympiades successives manquées.

2017 : confirmation avec un deuxième titre en Ligue mondiale[modifier | modifier le code]

Le , les Bleus confirment leur statut en s'adjugeant une seconde Ligue mondiale deux ans après la première. Lors de la finale, L'équipe de France réalise l'exploit en terre brésilienne de battre la seleção, championne olympique 2016, par 3 manches à 2 à l'Arena da Baixada. Comme lors de l'édition 2015, Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi. Cette compétition est la dernière sous l'appellation « Ligue mondiale » avant d'être renommée « Ligue des nations » à partir de l'édition suivante.

2018 : une seconde place en Ligue des nations à domicile[modifier | modifier le code]

En 2018, l’équipe de France dispute la phase finale de la Ligue des nations à domicile au stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq. Les Bleus s'inclinent 0-3 en finale face à la Russie (22-25, 20-25, 23-25).

2019 : la déception de l'Euro à domicile[modifier | modifier le code]

En , la France dispute la phase finale du Championnat d'Europe à domicile, ce qui constitue une première dans une compétition majeure depuis 33 ans et le Mondial 1986. Le premier tour se déroule à la Sud de France Arena de Montpellier où les Bleus remportent leur cinq rencontres et finissent premier de leur poule devant l'Italie qui est la seule sélection a leur avoir pris un set. Ils prennent ensuite la direction de Nantes et de son Hall XXL pour le début de la phase à élimination directe. En huitièmes de finale, l'équipe de France se défait aisément de la Finlande (3-0) avant de rencontrer à nouveau l'Italie pour le quart de finale, qu'ils battent sèchement (3-0) dans un match épique. Le dernier carré de la compétition se dispute à l'AccorHotels Arena à Paris où les Bleus font face à l'Équipe de Serbie en demi-finale. La rencontre est disputée jusqu'à la cinquième et dernière manche, moment où la Serbie prend un avantage définitif (2-3). Moins de 24 heures après la demi-finale, la compétition se termine sur une dernière défaite (0-3) où la France usée, ne peut empêcher la Pologne de prendre la troisième place.

2020 : une deuxième qualification consécutive pour les JO, annonce de départ du sélectionneur, pandémie et report des JO[modifier | modifier le code]

Au Tournoi de qualification olympique de Berlin, en janvier 2020, les Bleus sont menés deux sets à zéro en demi-finale par la Slovénie avant de renverser la partie (3-2) puis de valider leur billet pour Tokyo lors de la finale face à l'Allemagne (3-0). Le , Laurent Tillie annonce à la surprise générale qu'il quitte son poste de sélectionneur national à l'issue des Jeux de Tokyo 2020[7]. Cette annonce intervient seulement quelques jours avant que la pandémie de Covid-19 ne sévisse fortement et durablement à travers le monde. Par conséquent, la Ligue des nations 2020 est annulée et les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés à l'été 2021. L'équipe de France ne joue donc plus de rencontres internationales au cours de l'année.

2021 : l'apogée d'une sélection[modifier | modifier le code]

Le , Bernardo Rocha de Rezende, entraîneur brésilien ayant le plus grand palmarès de l'histoire du volley-ball mondial, est annoncé par la fédération française pour prendre la succession du technicien français[8].

En et après plus de 16 mois d'inactivité, les Bleus font leur retour à la compétition à l'occasion de la Ligue des nations 2021 se disputant à Rimini en Italie, pour un tournoi servant de répétition générale avant les Jeux olympiques. Après un premier tour marathon de quinze rencontres, Ils se classent troisième de la phase finale derrière le Brésil et la Pologne.

Pour sa 5e participation aux Jeux olympiques, la France est placée dans la poule B, avec le Brésil, les États-Unis, la Russie, l’Argentine et la Tunisie où les quatre premiers se qualifient pour les quarts de finale. L’équipe de France n’a jamais fait mieux qu’une huitième place aux JO, en 1988 à Séoul, et reste sur une décevante neuvième place à Rio en 2016. L'entrée dans la compétition olympique est cahoteuse avec une défaite contre les États-Unis (0-3) puis contre l’Argentine (2-3) avant une qualification in extremis grâce aux deux sets arrachés aux Brésiliens malgré la défaite (2-3) lors de l’ultime journée de la phase de poule. Présente pour la première fois de son histoire en quarts de finale des Jeux olympiques, l'équipe de France réalise l'exploit en s'imposant en cinq sets (21-25, 25-22, 21-25, 25-21, 15-9) face à la Pologne, double championne du monde (2014 et 2018) au terme d'un match mémorable[9]. En demi-finale, les Bleus prennent leur revanche sur l'Argentine (3-0) qui les avait battue lors du premier tour.

Retour des medaillés de Tokyo 2020 à Paris.

Le , jour de la finale, l'équipe de France réalise le plus grand exploit de son histoire en devenant championne olympique pour la première fois, en battant l'équipe du Comité olympique russe au bout du cinquième set décisif (25-23, 25-17, 21-25, 21-25, 15-12)[10]. Antoine Brizard se montre décisif durant l'ultime manche par un smash malicieux donnant deux balles de match à son équipe[11]. Earvin Ngapeth lui, marque 26 points dont 21 en attaque. Pour son parcours et particulièrement en finale, il est désigné meilleur joueur de ce tournoi[12]. Il figure également dans l'équipe-type avec deux de ses coéquipiers : Barthélémy Chinenyeze et le libéro Jenia Grebennikov[12].

Avec ce sacre, Laurent Tillie conclut en apothéose son mandat de neuf années à la tête de l'équipe de France. Son bilan est exceptionnel avec deux titres majeurs (Euro 2015, JO 2020) et deux Ligues mondiales (2015, 2017) remportés, permettant à la sélection de s'installer durablement au plus haut niveau mondial. Son mérite est également d'avoir apporté au volley-ball français ses premiers titres internationaux en plus de l'avoir sortie d'un certain anonymat médiatique.

La parenthèse Bernardo Rezende (2021-2022)[modifier | modifier le code]

Bernardo Rezende

Le , au lendemain de la clôture des Jeux olympiques 2020, Bernardo Rocha de Rezende, dit Bernardinho débute officiellement son mandat avec l'équipe de France. Son contrat court jusqu’aux Jeux olympiques de Paris en 2024, avec comme étapes intermédiaires l’Euro 2021, le Mondial 2022 et l’Euro 2023. Il devient le premier sélectionneur étranger à prendre la tête des Bleus depuis le Russe Vladimir Kondra en [13]. Depuis sa finale à Tokyo, l'équipe de France dispose seulement de 27 jours pour préparer sa troisième compétition de l'été avec le championnat d'Europe dont le premier match des Bleus est prévu le . Le , le nouveau sélectionneur communique sa liste définitive de quatorze joueurs. Parmi eux, dix des douze champions olympiques de Tokyo y figurent. Seuls Kévin Tillie et Stephen Boyer ne sont pas présents pour raisons familiales et quatre autres joueurs sont retenus : Benjamin Diez, Théo Faure, Mousse Gueye et François Rebeyrol[14].

L'Euro 2021 : la compétition de trop[modifier | modifier le code]

En , l'équipe de France participe à un Championnat d'Europe pour la 30e fois à l'occasion de la 32e édition se déroulant dans quatre pays (Estonie, Finlande, Pologne et Tchéquie). Les Bleus disputent leur premier tour à Tallinn en Estonie. Le , ils le concluent par une cinquième victoire en autant de rencontres disputées, où seule l'Allemagne est parvenue à leur prendre un set, avant de se diriger vers la Tchéquie pour le début de la phase finale[15]. En huitièmes de finale, après huit balles de match sauvées, les Français s'inclinent 0-3 (22-25, 19-25, 32-34) face à l'équipe tchèque qui évolue à domicile à Ostrava. Usés, les champions olympiques et médaillés de bronze de la Ligue des nations ne peuvent monter sur un troisième podium en un été, en conséquence d'une longue campagne internationale (31 matchs officiels et deux amicaux depuis mai). Comme lors de l'Euro 2017, les Bleus sont éliminés en huitième de finale par cette même équipe[16].

Le , l'équipe de France se qualifie officiellement pour le Championnat du monde 2022 au bénéfice de sa quatrième place au classement mondial des nations[17].

Le , la Fédération française de volley annonce la démission du sélectionneur Bernardo Rocha de Rezende pour raison personnelle[18].

Ère Andrea Giani, depuis mars 2022[modifier | modifier le code]

L'Italien Andrea Giani succède à Bernardo Rezende le [19].

Le , la France atteint pour la première fois de son histoire la 2e place du classement mondial de la FIVB, derrière la Pologne, après une victoire 3 set à 0 face au Brésil lors du tour préliminaire de la Ligue des nations 2022. Dernière équipe qu'elle devance désormais, illustrant la dimension prise par la sélection française depuis [20]. Présente en finale, deux semaines plus tard, elle remporte au tie-break un duel de haute lutte face aux États-Unis et s'octroie une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation[21]. Le réceptionneur-attaquant Earvin Ngapeth se distingue avec un nouveau titre de meilleur joueur de la compétition[22].

Match Slovénie-France au 1er tour du Championnat du monde 2022.

Après une remarquable première partie d’été, ponctuée de 12 victoires en 15 matchs de Ligue des nations et d’un nouveau trophée remporté dans l'épreuve, la France participe à partir de fin à son 6e Championnat du monde consécutif avec le statut cette fois-ci d'un des favoris pour le titre. Le nouveau sélectionneur Andrea Giani convoque pour l'occasion 11 des 12 champions olympiques de Tokyo. Seul Daryl Bultor, blessé à l'épaule droite, est contraint de déclarer forfait. La liste des 14 joueurs est complétée par les centraux Médéric Henry et Quentin Jouffroy, et par le libéro Benjamin Diez[23],[24]. Au 1er tour de la compétition, se déroulant à l'Arena Stožice de Ljubljana en Slovénie, les Français se sortent de situations compromises en renversant des scores lors des deux premiers matchs face à l'Allemagne (3-0) et la Slovénie (3-2), deux sélections auparavant dirigées par le technicien italien des Bleus. Face à l'équipe slovène, poussée par plus de 10 000 supporteurs, trois balles de match sont également sauvées, prouvant une fois de plus leur force mentale dans les grands rendez-vous[25],[26]. Après une troisième victoire face au Cameroun (3-0), la France termine à la 1re place du groupe D et retrouve six jours plus tard le Japon en huitièmes de finale, équipe battue à deux reprises lors de la dernière Ligue des nations et entraînée par l'ancien joueur et sélectionneur tricolore Philippe Blain[27]. Loin de son niveau de jeu habituel et face à des Japonais en pleine réussite, la France remporte très difficilement le match en cinq manches (25-17, 21-25, 26-24, 22-25, 18-16), passant également tout près de l'élimination après une balle de match non-convertie par les joueurs asiatiques dans le tie-break décisif[28]. Deux jours plus tard, les Bleus disputent leur 5e et dernier match dans la salle slovène, sans Kévin Tillie, blessé à la voûte plantaire et forfait pour le reste du tournoi[29]. Face aux champions d'Europe italiens, la France s'incline (26-24, 21-25, 25-23, 22-25, 12-15) et voit son parcours s'arrêter en quarts de finale après plus de deux heures d’une rencontre très disputée[30].

Palmarès et parcours[modifier | modifier le code]

L'équipe de France de volley-ball devient le la 9e sélection de l'histoire à être sacrée championne olympique. Elle devient également la 5e équipe française masculine de sport collectif à remporter ce titre, après l'équipe de rugby à XV en 1900, l'équipe de water-polo en 1924, l'équipe de football en 1984 et l'équipe de handball en 2008, et la 6e en ajoutant l'équipe de handball féminine en 2020.

Palmarès principal[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques

Championnat du monde

Championnat d'Europe

Ligue des nations
(/Ligue mondiale)

Parcours[modifier | modifier le code]

Tableau synthétique[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Parcours de l'équipe de France aux Jeux olympiques
Année Position Année Position Année Position Année Position
1964 Non qualifiée 1980 Non qualifiée 1996 Non qualifiée 2012 Non qualifiée
1968 Non qualifiée 1984 Non qualifiée 2000 Non qualifiée 2016 9e
1972 Non qualifiée 1988 8e 2004 9e 2020 Médaille d'or, Jeux olympiques Vainqueur
1976 Non qualifiée 1992 11e 2008 Non qualifiée 2024 Qualifiée (pays hôte)

Championnat du monde[modifier | modifier le code]

Parcours de l'équipe de France en Championnat du monde
Année Position Année Position Année Position
1949 6e 1974 16e 2002 Médaille de bronze, monde Troisième
1952 6e 1978 15e 2006 6e
1956 7e 1982 16e 2010 11e
1960 9e 1986 6e 2014 4e
1962 Non participante 1990 8e / 2018 7e
1966 18e 1994 Non qualifiée / 2022 5e
1970 17e 1998 Non qualifiée 2026 À venir

Championnat d'Europe[modifier | modifier le code]

Parcours de l'équipe de France en championnat d'Europe
Année Position Année Position Année Position
1948 Finale 1981 8e 2003 Médaille d'argent, Europe Finaliste
1950 Non qualifiée 1983 12e 2005 7e
1951 Médaille de bronze, Europe Troisième 1985 Médaille de bronze, Europe Troisième 2007 9e
1955 8e 1987 Médaille d'argent, Europe Finaliste 2009 Médaille d'argent, Europe Finaliste
1958 8e 1989 5e 2011 7e
1963 8e 1991 9e 2013 5e
1967 10e 1993 9e 2015 Médaille d'or, Europe Vainqueur
1971 14e 1995 Non qualifiée 2017 9e
1975 8e 1997 4e 2019 4e
1977 10e 1999 6e 2021 9e
1979 4e 2001 9e 2023 4e

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Parcours de l'équipe de France en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
1965 11e 1985 Non qualifiée 2003 5e
1969 Non qualifiée 1989 Non qualifiée 2007 Non qualifiée
1973 Édition annulée 1991 Non qualifiée 2011 Non qualifiée
1977 Non qualifiée 1995 Non qualifiée 2015 Non qualifiée
1981 Non qualifiée 1999 Non qualifiée 2019 Non qualifiée

Ligue mondiale[modifier | modifier le code]

Parcours de l'équipe de France en Ligue mondiale
Année Position Année Position Année Position
1990 5e 2000 7e 2010 12e
1991 8e 2001 5e 2011 12e
1992 11e 2002 8e 2012 7e
1993 Non qualifiée 2003 10e 2013 10e
1994 Non qualifiée 2004 5e 2014 10e
1995 Non qualifiée 2005 8e 2015 Médaille d'or, monde Vainqueur
1996 Non qualifiée 2006 Médaille d'argent, monde Finaliste 2016 Médaille de bronze, monde Troisième
1997 Non qualifiée 2007 6e 2017 Médaille d'or, monde Vainqueur
1998 Non qualifiée 2008 10e
1999 7e 2009 9e

Ligue des nations[modifier | modifier le code]

Parcours de l'équipe de France en Ligue des nations
Année Position
2018 Médaille d'argent, monde Finaliste
2019 5e
2021 Médaille de bronze, monde Troisième
2022 Médaille d'or, monde Vainqueur
2023 8e

Autres tournois[modifier | modifier le code]

  • Mémorial Hubert Wagner
    • Médaille d'argent (2017)
    • Médaille de bronze Médaille de bronze (2015, 2018)
  • Championnat du monde militaire
    • Médaille d'argent, monde (1961)

Joueurs et personnalités de la sélection[modifier | modifier le code]

Liste des sélectionneurs

Liste des sélectionneurs[modifier | modifier le code]

Depuis 1937, la liste des sélectionneurs de l'équipe de France est la suivante :

Rang Nom Période
1 Plaswick 1938-1946
2 René Verdier 1946-1947
3 Marcel Mathoré 1947-1965
4 Shigeyoshi Nagasaki 1965
5 Nicolae Sotir 1965-1968
6 Georges Derose 1968-1970
7 Roger Schmitt 1970-1979
8 Jean-Marc Buchel 1979-1983
Rang Nom Période
9 Gueorgui Komatov 1983
10 Éric Daniel 1983-1984
11 Jean-Marc Buchel 1984-1985
12 Éric Daniel 1985-1988
13 Gérard Castan 1988-1992
14 Jean-Marie Fabiani 1993-1994
15 Jean-Michel Roche 1994-1995
16 Gérard Castan 1995
Rang Nom Période
17 Vladimir Kondra 1995-1999
18 Pierre Laborie 1999-2000
19 Philippe Blain 2001-2012
20 Laurent Tillie 2012-2021
21 Bernardo Rezende 2021-2022
22 Andrea Giani 2022-

Records de sélections[modifier | modifier le code]

Depuis 1937, la liste des joueurs de l'équipe de France ayant connu le plus grand nombre de sélections est la suivante[32] :

Légende : Dernière actualisation = septembre 2016.
Rang Nom Période Sélections
1 Hervé Mazzon 1980-1991 417
2 Christophe Meneau 1986-2000 407
3 Laurent Tillie 1982-1995 406
4 Alain Fabiani 1977-1992 392
5 Stéphane Faure 1977-1988 350
6 Philippe Blain 1980-1991 340
7 Laurent Chambertin 1987-2002 336
8 Éric Bouvier 1979-1992 325
- Luc Marquet 1990-2003 325
10 Benjamin Toniutti 2010-? 323
11 Stéphane Antiga 1998-2010 306
12 Laurent Capet 1993-2003 300
13 Jenia Grebennikov 2011-? 296
14 Olivier Rossard 1986-1995 294
15 Jean-Marc Jurkovitz 1983-1993 290
16 Frantz Granvorka 1996-2007 288
17 Dominique Daquin 1994-2006 267
18 Antonin Rouzier 2006-2016 256
19 Pierre Pujol 2004-2014 254
20 Patrick Duflos 1986-1995 253

Sélection actuelle[modifier | modifier le code]

Effectif des 14 joueurs retenus pour le Championnat du monde 2022[23].

No  Nom Date de naissance Taille Poids Poste Club
1 France Barthélémy Chinenyeze    (26 ans)  202 80 Central
Lube Civitanova
2 France Jenia Grebennikov    (33 ans)  188 74 Libero
Zenith St-Pétersbourg
4 France Jean Patry    (27 ans)  207 94 Attaquant
Powervolley Milan (it)
6 France Benjamin Toniutti   Capitaine   (34 ans)  183 74 Passeur
Jastrzębski Węgiel
7 France Kévin Tillie    (33 ans)  198 85  Réceptionneur-attaquant 
Projekt Varsovie
9 France Earvin Ngapeth    (33 ans)  194 96  Réceptionneur-attaquant 
Modène Volley
11 France Antoine Brizard    (29 ans)  196 96 Passeur
Pallavolo Plaisance
12 France Stephen Boyer    (28 ans)  196 77 Attaquant
Jastrzębski Węgiel
14 France Nicolas Le Goff    (32 ans)  203 97 Central
Montpellier HSC
15 France Médéric Henry    (28 ans)  212 106 Central
Le Plessis-Robinson
17 France Trévor Clévenot    (29 ans)  199 90  Réceptionneur-attaquant 
Jastrzębski Węgiel
19 France Yacine Louati    (32 ans)  198 90  Réceptionneur-attaquant 
Fenerbahçe SK
20 France Benjamin Diez    (26 ans)  183 75 Libero
Tours VB
25 France Quentin Jouffroy    (30 ans)  203 83 Central
Narbonne Volley

Encadrement technique Légende
Entraîneur : Andrea Giani Capitaine : Capitaine
Entraîneur(s) adjoint(s) :
Roberto Ciamarra
Loïc Geiler
 : Joueur blessé actuellement
Manager général :
Caroline Thomas

Sélections passées[modifier | modifier le code]