Équipe cycliste masculine Cofidis — Wikipédia

Cofidis
Informations
Statuts
Code UCI
COFVoir et modifier les données sur Wikidata
Discipline
Pays
Création
Saisons
28Voir et modifier les données sur Wikidata
Budget
11 millions d'€ (2016)
Marque de cycles
MBK (de 2000 à 2002)
Decathlon (de 2003 à 2004)
Wilier Triestina (de 2005 à 2006)
Time (de 2007 à 2008)
Look (de 2009 à 2014)
Orbea (2015-2017)
Kuota (2018-2019)
De Rosa (2020 à 2022)
Look (à partir de 2023)
Encadrement
Directeur général
Yvon Sanquer ( - )
Cédric Vasseur (depuis le )
Alain Bondue (-)
Éric Boyer ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs sportifs
Alain Deloeuil (depuis )
Jean-Luc Jonrond (depuis )
Jacques Decrion (-)
Christian Guiberteau (depuis )
Roberto Damiani (depuis )
Thierry Marichal (depuis )
Bingen Fernández (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Médecin
Dénominations
1996-2008
Cofidis-Le Crédit par Téléphone
2009-2012
Cofidis, le Crédit en Ligne
2013-
Cofidis, Solutions Crédits

L'équipe cycliste Cofidis est une formation française de cyclisme professionnel sur route créée en 1996. Elle participe au ProTour de 2005 à 2009. Sponsorisée par l'établissement de crédit Cofidis, elle est implantée comme celui-ci dans le département du Nord (son siège social se situe à Bondues).

Depuis 2022, une équipe féminine Cofidis est également liée à la structure.

Histoire de l'équipe[modifier | modifier le code]

L'équipe Cofidis est apparue en tant que structure à la fin de l'année 1996, pour intégrer le peloton professionnel en 1997. Elle peut être considérée comme une « descendante indirecte » des équipes Castorama, Super U et Renault-Gitane dans la mesure où elle était dirigée à l'époque par Cyrille Guimard auquel lui était adjoint Bernard Quilfen, tous deux anciens dirigeants de l'équipe Castorama.

1996-2003 : les années fastes[modifier | modifier le code]

Dès sa première année, l'équipe Cofidis affiche une grande ambition et recrute des leaders de renom. De nombreux champions évolueront chez Cofidis, rencontrant parfois quelques mésaventures.

Ainsi figurent parmi les coureurs engagés pour la saison 1997 Maurizio Fondriest, Lance Armstrong et Tony Rominger. Ces deux derniers sont censés être les leaders de l'équipe pour les courses par étapes, et visent un podium voire la victoire sur les grands tours. Malheureusement, Lance Armstrong déclare un cancer des testicules dès le mois d'octobre 1996, et Tony Rominger se casse la clavicule en chutant lors de la 4e étape du Tour de France[1].

Les coureurs français de l'équipe réalisent tout de même une bonne saison : Philippe Gaumont remporte Gand-Wevelgem, Nicolas Jalabert la Coupe de France, et Laurent Desbiens une étape du Tour de France.

En 1998, Cofidis change d'encadrement : Cyrille Guimard s'en va, remplacé par Bernard Quilfen. La nouvelle star de l'équipe est Francesco Casagrande. Celui-ci remporte la Classique de Saint-Sébastien mais, après avoir été contrôlé positif à la testostérone (au Tour du Trentin et au Tour de Romandie), abandonne le Tour de France dès la 10e étape. Il ne reste qu'une saison au sein de Cofidis. En l'absence de son leader, l'équipe brille tout de même durant ce Tour de France mouvementé : elle remporte le classement par équipes, Bobby Julich termine 3e du classement général, devant Christophe Rinero, 4e et meilleur grimpeur. Roland Meier est 7e.

L'année suivante, Cofidis se renforce pour les classiques en recrutant les Belges Nico Mattan, Peter Farazijn et Frank Vandenbroucke. Ce dernier remporte notamment Liège-Bastogne-Liège, Het Volk et 2 étapes du Tour d'Espagne, mais amorce son déclin. Afin de contraindre l'encadrement de l'équipe à le sélectionner pour Paris-Roubaix, il abandonne Gand-Wevelgem. Quelques semaines plus tard, il est arrêté avec 15 autres personnes, soupçonné d'être un client de Bernard Sainz. L'équipe le suspend plusieurs semaines. Se fracturant le poignet au début de l'année 2000, il ne court quasiment plus et est transféré vers la Lampre en 2001.

David Moncoutié durant le Tour de France 2002

La saison 2000 est celle de la révélation de David Millar. Ce jeune écossais, excellent rouleur, remporte la 1re étape (contre-la-montre) du Tour de France. La même année, David Moncoutié se révèle en terminant 2e du Tour de l'Avenir.

Ces deux coureurs deviennent les leaders de l'équipe pour les courses par étapes.

L'équipe Cofidis connaît alors ses meilleures années, terminant 6e du classement UCI par équipe en 2002, 7e en 2001 et 2003, notamment grâce à la victoire de Nico Mattan sur le GP de Plouay en 2001, à la 4e place d'Andrei Kivilev sur le Tour de France la même année, à la 13e place de David Moncoutié sur le Tour 2002, et à David Millar, qui remporte 3 victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne et 2 sur le Tour de France entre 2001 et 2003, et devient champion du monde contre-la-montre en 2003 (titre dont il sera déclassé pour dopage par la suite).

Cette année-là, l'équipe est endeuillée par la mort d'Andrei Kivilev, victime d'une chute durant Paris-Nice.

2004 : l'affaire Cofidis[modifier | modifier le code]

Stuart O'Grady durant le Tour de France 2005

Pour la saison 2004, Cofidis affichait de grandes ambitions. Avec le recrutement de Stuart O'Grady et d'Igor Astarloa, l'équipe se présentait en ce début d'année forte de trois champions du monde : Igor Astarloa (sur route en ligne), David Millar (contre-la-montre) et Laurent Gané (sur piste).

Mais cette année fut marquée par l'Affaire Cofidis. Concernant d'abord d'anciens membres de Cofidis et son soigneur Bogdan Madejak, elle s'élargit à plusieurs coureurs de l'équipe : Philippe Gaumont, David Millar, Massimiliano Lelli, Médéric Clain, Cédric Vasseur. Ce dernier sera finalement mis hors de cause. Les autres coureurs sont licenciés. Igor Astarloa quitte l'équipe et rejoint la Lampre. L'encadrement est modifié par le départ du médecin Jean-Jacques Menuet et d'Alain Bondue. Ce dernier est temporairement remplacé par Francis Van Londersele. Après s'être auto-suspendue durant un mois, Cofidis fait son retour à la compétition en mai et réalise tout de même une bonne saison, notamment grâce à Stuart O'Grady qui remporte 2 étapes du Dauphiné Libéré, une étape du Tour de France, et la Hew Cyclassics. David Moncoutié est également vainqueur d'étape sur le Tour de France, performance qu'il renouvelle en 2005.

Trois des anciens coureurs de l'équipe condamnés en 2007 à des peines de sursis dans cette affaire, sont morts de façon prématurée quelques années seulement après leur retraite sportive : Frank Vandenbroucke retrouvé mort par crise cardiaque à 34 ans en octobre 2009 dans une chambre d’hôtel au Sénégal, Philippe Gaumont mort également par crise cardiaque à 40 ans en mai 2013, puis Robert Sassone suicidé en janvier 2016 en Nouvelle-Calédonie après un cancer contre lequel il s'est battu pendant plusieurs années.

L'équipe Cofidis et son nouveau manager, Éric Boyer, mettent alors en avant une nouvelle politique sportive, se voulant fers de lance de la lutte contre le dopage, notamment par la réalisation de contrôles internes, et par une moindre pression sur les coureurs quant à leurs résultats (notamment la recherche de points UCI).

2005-2009 : équipe ProTour[modifier | modifier le code]

Cofidis prend part au ProTour dès sa création en 2005, mais ne fait plus partie des 10 meilleures équipes mondiales au classement UCI. Surtout, si l'équipe remporte toujours quelques victoires d'étapes sur les grands tours, elle ne parvient plus à s'imposer sur les classiques sur lesquelles elle se distinguait les années précédentes.

Durant le Tour de France 2007, Cristian Moreni fait l'objet d'un contrôle positif à la testostérone. Bien que rien ne mette en cause ses autres membres ni son encadrement, l'équipe se retire du Tour et suspend ses activités durant 2 semaines[2].

Après une encourageante saison 2008 (victoire d'étape sur le Tour, révélation sur les courses flandriennes), Sylvain Chavanel quitte l'équipe et rejoint la Quick Step. Malgré les efforts du leader David Moncoutié (en particulier lors du Tour d'Espagne), la saison 2009 est une déception. L'équipe perd même sa licence ProTour et évolue l'année suivante pour la première fois de son histoire en 2e division, confirmant le déclin de l'équipe.

2010-2014 : équipe référence de deuxième division[modifier | modifier le code]

Sans licence ProTour, l'équipe doit solliciter des invitations pour participer aux épreuves du calendrier UCI ProTour. Chaque année, elle est cependant une des équipes de deuxième division la plus invitée sur ces courses, bénéficiant d'une invitation systématique sur le Tour de France et le Tour d'Espagne (Cofidis est l'un des sponsors de la Vuelta). L'équipe recentre néanmoins ses activités sur la formation de jeunes coureurs et sur la participation aux épreuves du calendrier national et de l'UCI Europe Tour. En 2010, elle participe aux trois grands tours, remportant une étape sur le Tour d'Italie (Damien Monier) et le Tour d'Espagne (David Moncoutié). Moncoutié remporte également pour la troisième fois consécutive le classement du meilleur grimpeur de la Vuelta. Amaël Moinard sur Paris-Nice et Samuel Dumoulin sur le Tour de Catalogne sont également vainqueur d'étape sur une épreuve du Calendrier mondial. Leonardo Duque remporte quant à lui la Coupe de France avec un point d'avance.

La saison 2011 est marquée par des victoires prestigieuses en Espagne. Moncoutié remporte pour la quatrième et dernière fois une étape et le classement du meilleur grimpeur du Tour d'Espagne. Le grimpeur Rein Taaramäe se révèle, il se classe onzième du Tour de France et est lauréat d'une étape du Tour d'Espagne. Sur les courses d'une semaine, Samuel Dumoulin s'adjuge deux étapes au sprint du Tour de Catalogne, tandis que le jeune Tony Gallopin gagne le général de la Coupe de France.

En 2012, Samuel Dumoulin perpétue la tradition en s'offrant le classement général de la Coupe de France. Cette saison est cependant décevante, puisque l'équipe comptabilise uniquement six victoires, dont deux championnats nationaux. Si Moncoutié échoue dans sa quête du record de victoires du Grand Prix de la montagne sur la Vuelta, la saison est également ternie par le raid de la police française à l'hôtel de l'équipe lors du Tour de France pour arrêter le coureur Rémy Di Grégorio, suspecté de dopage (voir paragraphe plus bas). 2013 est une nouvelle saison difficile pour Cofidis. Elle est marquée par le départ de Samuel Dumoulin, principal pourvoyeur de victoires les années précédentes. Néanmoins, deux principales satisfactions sont à noter. D'une part Daniel Navarro, vainqueur du difficile Tour de Murcie, 5e au Critérium du Dauphiné et animateur du Tour de France où il se classe finalement neuvième. D'autre part Nicolas Edet, auteur d'une saison intéressante, qui grâce à une lutte quotidienne s'est adjugé le Grand Prix de la montagne du Tour d'Espagne.

En 2014, Clément Venturini apporte quatre victoires en cyclo-cross, dont le titre de champion de France de cyclo-cross espoirs. Très régulier, Julien Simon permet à l'équipe de gagner une nouvelle fois la Coupe de France, tandis que Daniel Navarro s'adjuge une étape du Tour d'Espagne.

2015 à 2019 : l'ère Bouhanni[modifier | modifier le code]

Nacer et son frère Rayane Bouhanni lors du départ du Grand Prix de Fourmies 2015.

Pour la saison 2015, l'équipe annonce la signature du vainqueur du classement par points du Tour d'Italie 2014, Nacer Bouhanni, ainsi que la venue de Dominique Rollin, Geoffrey Soupe et Steve Chainel. La signature de Bouhanni, sprinteur reconnu, doit permettre à l'équipe de renouer avec un plus grand nombre de victoires et de passer un cap[3]. L'équipe choisit de se concentrer exclusivement autour de son leader, ce qui entraîne le départ des deux anciens leaders Jérôme Coppel et l'Estonien Rein Taaramäe. Ce changement s'avère payant puisque Bouhanni remporte 11 des 20 victoires de l'équipe, s'adjugeant notamment la Coupe de France, deux étapes du Critérium du Dauphiné et le classement final de l'UCI Europe Tour. Il est également sixième de Milan-San Remo. Il est par la suite malchanceux sur le championnat de France où il chute dans la dernière ligne droite, puis sur le Tour de France et le Tour d'Espagne, où il abandonne à chaque fois. Emmenée par son leader, Cofidis termine deuxième du classement par équipes de l'UCI Europe Tour.

En 2016, pour les vingt ans de l'équipe, Cofidis compte 12 victoires, dont 4 de Bouhanni sur le World Tour. Cependant, forfait pour le Tour, le leader de l'équipe ne participe à aucun grand tour et termine quatrième de Milan-San Remo, gêné par un saut de chaîne. Il est également déclassé pour « sprint irrégulier » d'une étape de Paris-Nice et de l'EuroEyes Cyclassics (Classique de Hambourg), deux courses qu'il avait remportées.

L'année 2017 commence avec le titre de Clément Venturini lors du championnat de France de cyclo-cross. Nacer Bouhanni décroche 7 des 13 succès de l'équipe et remporte le classement individuel de l'UCI Europe Tour, où Cofidis termine deuxième du classement par équipes. En 2018, Bouhanni gagne six courses, dont une étape du Tour d'Espagne. Il s'agit de la première victoire sur un grand tour depuis quatre ans pour Cofidis. Souvent placé, Hugo Hofstetter est à son tour lauréat du classement individuel de l'UCI Europe Tour, où Cofidis termine à nouveau deuxième du classement par équipes en comptant 21 succès. Christophe Laporte est de son côté quatrième de Gand-Wevelgem.

Lors de la saison 2019, Nacer Bouhanni ne décroche aucune victoire et, en conflit avec les dirigeants, il quitte l'équipe à la fin de l'année. Christophe Laporte (9 victoires) et Jesús Herrada (6 victoires, dont une étape du Tour d'Espagne) prennent le leadership de la formation. En avril, Cofidis fait partie des équipes qui postulent à la catégorie World Tour pour les saisons 2020 à 2022[4]. La formation nordiste termine l'année avec 20 succès et une cinquième place sur l'UCI Europe Tour.

Depuis 2020 : nouveau cycle en WorldTour avec Guillaume Martin[modifier | modifier le code]

En 2020, l'équipe fait son retour en première division, en obtenant une licence UCI WorldTeam. Cofidis recrute notamment le grimpeur Guillaume Martin, ainsi que le prolifique sprinteur italien Elia Viviani qui comptabilise 38 succès lors des trois dernières saisons. Ce dernier ne répond pas aux attentes et n'obtient aucun succès sur l'ensemble de la saison, une première pour lui depuis ses débuts professionnels en 2010. Le bilan de l'équipe est décevant, puisqu'elle totalise seulement deux victoires et une 19e place au classement UCI. Cependant, cette saison confirme l'éclosion de Guillaume Martin. Après avoir terminé troisième du général du Critérium du Dauphiné, il se classe à la onzième place du Tour de France[5] et à l'issue de l'épreuve, l'équipe confirme son investissement sur lui[6],[7]. Sur le Tour d'Espagne, il est piégé dans une bordure et écarté de la course au classement général. À l'attaque tout au long de l'épreuve, il termine deuxième derrière Tim Wellens lors de la cinquième étape, puis remporte le classement du meilleur grimpeur. Sixième du Tour des Flandres, Dimitri Claeys obtient le meilleur résultat de l'équipe sur une classique.

Les résultats sont en progression en 2021. L'équipe compte 12 succès et se classe 15e du classement UCI. Toujours régulier, Guillaume Martin est sixième de Paris-Nice, huitième du Tour de France et neuvième du Tour d'Espagne. Christophe Laporte décroche quatre succès et se classe deuxième d'À travers les Flandres, ainsi que sixième de Paris-Roubaix. De son côté, Victor Lafay remporte une étape du Tour d'Italie, une première pour la formation depuis 2010.

La saison 2022 voit les arrivées de Bryan Coquard, Benjamin Thomas, ainsi que Ion Izagirre et les départs notables de Christophe Laporte et d'Elia Viviani. Cette année marque également la création d'une équipe féminine avec un budget d'un million d'euros[8],[9]. Avec 19 succès et une dixième place au classement UCI, l'équipe réalise sa meilleure saison depuis 2004. Avec seulement deux victoires en World Tour (Jesús Herrada sur le Tour d'Espagne et Ion Izagirre sur le Tour du Pays basque), ses coureurs ont surtout brillé sur les circuits continentaux. Leader de la formation, Guillaume Martin remporte le Tour de l'Ain et obtient des tops 10 sur plusieurs courses par étapes, mais est en retrait sur le Tour d'Italie (14e) et le Tour de France (abandon à cause du Covid). Sur les courses par étapes du World Tour, l'équipe compte deux podiums avec Ion Izagirre qui est deuxième du Tour du Pays basque et Simon Geschke troisième du Tour de Romandie, mais elle reste en retrait sur les classiques. Grâce à ses performances, Cofidis conserve sa licence World Tour jusqu'en 2025.

Cyclisme sur piste[modifier | modifier le code]

Arnaud Tournant, coureur de Cofidis de 1997 à 2008 et directeur sportif par la suite, ici avec Florian Rousseau en 2008

L'équipe Cofidis a, dès sa création, accueilli des pistards dans son effectif. Fin 2007, une équipe de cyclistes sur piste autonome a été créée, enregistrée en tant que telle auprès de l'Union cycliste internationale comme le permet le règlement du sport cycliste depuis 2004. Elle est entraînée à sa création par Benoît Vêtu[10]. Elle est dirigée par Arnaud Tournant entre 2008 et 2010. Celui-ci a été coureur de Cofidis de 1997 à 2008, quatorze fois champion du monde durant cette période et champion olympique en 2000. Laurent Gané (1998-2005), Vincent Le Quellec (1998-2000), Arnaud Dublé (2001-2003), Mickaël Bourgain (1999-2009), Robert Sassone (2001-2003), Jérôme Neuville (2002), Stuart O'Grady (2002-2004), Bradley Wiggins (2006-2007) également champions du monde, ont été membre de Cofidis. Plusieurs « routiers » de Cofidis ont disputé des compétitions sur piste : Philippe Gaumont, Christophe Capelle, Francis Moreau.

Pour la saison 2009-2010, la dernière de l'équipe de cyclisme sur piste, Cofidis est composée de Quentin Lafargue, Kévin Sireau, François Pervis, Teun Mulder, Maximilian Levy, Leonardo Duque et Damien Monier.

Nom Naissance Nationalité
Quentin Lafargue 17.03.1990 Drapeau de la France France
Maximilian Levy 26.06.1987 Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Teun Mulder 18.06.1981 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
François Pervis 16.10.1984 Drapeau de la France France
Kévin Sireau 18.04.1987 Drapeau de la France France

À l'issue de cette saison, Cofidis annonce arrêter son équipe sur piste[11]. Seul Kévin Sireau bénéficie encore du soutien du sponsor jusqu'en 2012, année des Jeux olympiques de Londres[12].

Paracyclisme[modifier | modifier le code]

Depuis 1998, Cofidis parraine Laurent Thirionet, champion paralympique en 2004 et 2008 en catégorie LC3[n 1]. En 2010, l'équipe Cofidis créée la première section paracycliste au sein d'une équipe professionnelle, avec le recrutement de Jérôme Lambert, évoluant également en catégorie LC3, et du tandem formé par Arnaud Grandjean, malvoyant, et Julien Hervio, son coéquipier[13]. En 2011, l'effectif de l'équipe handisport se renforce avec l'arrivée de Jérémy Crépelière (MC4). Pour 2012, six coureurs font partie de l'équipe : Johan Ballatore (MC5), Kris Bosmans (MC3), Arnaud Grandjean et Julien Hervio (tandem), Jérôme Lambert et Laurent Thirionet (MC2).

Encadrement de l'équipe[modifier | modifier le code]

Alain Deloeuil en 2010

L'équipe Cofidis est dirigée durant sa première saison par Cyrille Guimard, célèbre dirigeant d'équipes cyclistes français ayant notamment dirigé les équipes Gitane et Renault dans les années 1970 et 1980, remportant sept Tours de France avec Lucien Van Impe, Bernard Hinault et Laurent Fignon. Il est alors entouré des directeurs sportifs Bernard Quilfen, à ses côtés depuis 1981 au sein des équipes Renault, Super U et Castorama, et Alain Deloeuil qui commence alors sa carrière de directeur sportif d'équipe professionnelle. Francis Van Londersele est l'entraîneur de l'équipe. Ancien conseiller technique régional de Picardie, il a été amené vers la fonction d'entraîneur d'équipe professionnelle par Cyrille Guimard en 1994 et a exercé pendant deux ans dans l'équipe Gan[14]. Alain Bondue, ancien coureur nordiste dirigé par Guimard en 1986 et 1987, est chargé des relations publiques. Il était auparavant porte-parole de l'équipe Motorola, dont est également issu Lance Armstrong.

En octobre 1997, Cyrille Guimard est mis en examen pour « abus de biens sociaux, banqueroute par comptabilité fictive et par emploi de moyens ruineux pour obtenir du crédit, et fausse déclaration dans l’acte constitutif d’une société », dans une affaire liée à la société Siclor qu'il a lancée en 1996. Cette mise en examen entraîne son départ de l'équipe, en raison notamment des « risques médiatiques qui pourraient atteindre injustement Cofidis »[15].

Alain Bondue devient manager de l'équipe en 1998. L'ancien coureur Tony Rominger, leader de Cofidis en 1997, en devient consultant. L'encadrement de l'équipe reste le même jusqu'en 2003. À la suite de l'incident technique dont est victime David Millar lors du prologue du Tour de France 2003, les fonctions d'encadrement sportif d'Alain Bondue sont confiées à Francis Van Londersele, Bondue restant manager[16]. L'affaire Cofidis qui éclate au début de l'année 2004, conduit la société Cofidis à se séparer d'Alain Bondue. Pour le remplacer, Alain Champetier, secrétaire général de la société Cofidis est nommé au poste de manager général par intérim, et Francis Van Londersele assure la direction de l'équipe[17],[18].

Cédric Vasseur, ici en octobre 2013, est nommé manager général en 2017.

En juin 2005, Éric Boyer devient manager général de l'équipe. Il a été coureur professionnel de 1985 à 1995 et consultant pour Eurosport et L'ÉquipeTV[19]. L'équipe de directeurs sportifs reste la même (Van Londersele, Quilfen et Deloeuil). Lionel Marie est recruté aux fonctions de directeur sportif et d'entraîneur[20], avec pour mission de s'occuper des jeunes coureurs de l'équipe[21]. Il a été conseiller technique régional et a dirigé l'équipe Crédit Agricole Espoirs de 2001 à 2004.

Lionel Marie rejoint l'équipe Slipstream-Chipotle en 2008. Il est remplacé au poste d'entraîneur par Vincent Villerius[22] et au poste de directeur sportif par Jean-Luc Jonrond[23].

En 2010, Denis Leproux est recruté au poste de directeur sportif. Il exerçait cette fonction jusqu'en 2009 au sein de l'équipe Agritubel[24]. Il reste dans le staff de l'équipe qu'une saison. L'année suivante voit l'arrivée de Didier Rous et de Stéphane Augé à la suite du départ de Francis Van Londersele[25]. Bernard Quilfen quitte l'équipe à la fin de la saison 2011.

En juin 2012, Éric Boyer est licencié par l'équipe et est remplacé par Yvon Sanquer[26].

En 2013, Jean-Eudes Demaret est recruté au poste d'entraîneur, il était coureur dans l'équipe jusqu'en 2012. En 2015, l'entraîneur Jacques Decrion rejoint l'équipe avec Nacer Bouhanni. En 2016, Christian Guiberteau intègre le staff de l'équipe en tant que directeur sportif. À la fin de la saison 2016, Stéphane Augé quitte l'équipe.

Le , Yvon Sanquer est remplacé par l'ancien coureur Cédric Vasseur en tant que manager de l'équipe. Le président de Cofidis Compétition Thierry Vittu justifie ce changement par des résultats décevants et une ambiance qui s'est dégradée[27]. À la fin de la saison 2017, Didier Rous quitte l'équipe. L'italien Roberto Damiani et Thierry Marichal, ancien coureur de l'équipe de 2005 à 2006, rejoignent l'équipe des directeurs sportifs respectivement en 2018 et en 2019.

L'équipe Cofidis est présidée par Thierry Vittu, directeur des ressources humaines de Cofidis[28]. Celui-ci quitte l'entreprise Cofidis en juillet 2023 pour prendre sa retraite. Il annonce en décembre 2023 quitter son poste à la tête de l'équipe cycliste[29].

L'équipe Cofidis et le dopage[modifier | modifier le code]

Le premier cas de dopage révélé au sein de l'équipe Cofidis est celui de son leader italien Francesco Casagrande. En 1998, il fait l'objet de deux contrôles antidopage, au Tour du Trentin en avril et au Tour de Romandie en mai, révélant une prise de testostérone. Autorisé à courir dans l'attente d'une décision des autorités italiennes, il participe au Tour de France en juillet et remporte la Classique de Saint-Sébastien en août. Critiquée, l'équipe Cofidis décide de ne plus aligner Casagrande en compétition tant qu'une décision ne serait pas prise. En septembre, la commission disciplinaire de la Fédération italienne de cyclisme prononce à son encontre une suspension de six mois[30], allongée de trois mois par le Tribunal italien du sport[31]. Il est licencié par Cofidis.

Philippe Gaumont, ici en 2003, l'un des principaux protagonistes de l'affaire Cofidis

Philippe Gaumont, dont un contrôle antidopage lors du Grand Prix du Midi libre en mai a révélé la présence de métabolites de la nandrolone est blanchi par la Fédération française de cyclisme « au bénéfice du doute »[32].

Une deuxième affaire intervient en mai 1999. À la suite de l'arrestation de Bernard Sainz et de l'avocat Bertrand Lavelot, plusieurs sportifs sont interpellés, dont les coureurs de Cofidis Philippe Gaumont et Frank Vandenbroucke[33]. Ils sont suspendus provisoirement[34]. Tous deux blanchis par la justice, ils sont tous les deux réintégrés dans l'équipe, respectivement en juillet et en septembre, après s'être engagé à ne plus consulter que le médecin de l'équipe[35],[36]. Vandenbroucke, qui quitte Cofidis l'année suivante, et Bernard Sainz, seront de nouveaux impliqués dans une affaire de dopage en 2002.

En janvier 2004, une affaire de trafic de produits dopants, dite affaire Cofidis, éclate. L'enquête démarrée au printemps 2003 lorsque la brigade des stupéfiants implique un soigneur de Cofidis, Boguslaw Madejak, et plusieurs de ses coureurs. Elle aboutit en janvier 2007 à la condamnation par le tribunal correctionnel de Nanterre, entre autres, de Madejak, ainsi que des coureurs de Cofidis Philippe Gaumont, Robert Sassone, Marek Rutkiewicz et Médéric Clain. David Millar et Massimiliano Lelli, relaxés car « il n'est pas établi que les infractions reprochées aient été commises sur le territoire national », ont avoué leur implication et leur consommation de produits dopants. Ils ont été licenciés par Cofidis, comme les coureurs condamnés. Les sociétés Cofidis SA et Cofidis Compétition, qui s'étaient constituées parties civiles, ont été déboutées de leur demande de dommages-intérêts. Le tribunal a d'ailleurs estimé que « par leur implication dans le milieu du cyclisme professionnel, leur connaissance avérée du dopage et l'absence de mesures significatives prises pour l'enrayer, [elles] ne pouvaient ignorer le phénomène notoire du dopage ni son ampleur, d'autant que des personnalités du monde médical et sportif avaient de longue date stigmatisé ces pratiques connues de tous ».

Durant le printemps 2004, alors que les mises en examen des coureurs se succèdent, l'équipe Cofidis se retire de toute compétition pendant plus d'un mois. À l'issue de cette période de retrait, le manager Alain Bondue et le médecin Jean-Jacques Menuet démissionnent. L'équipe annonce l'adoption d'une « nouvelle ligne de conduite » vis-à-vis du dopage, impliquant la réalisation d'analyses capillaires et un suivi biologique mensuel, des contrôles inopinés, une sensibilisation des coureurs sur le dopage. Il est demandé aux directeurs sportifs de « faire courir les cyclistes au maximum 90 jours par an ». Le système de rémunération est modifié pour certains coureurs et pour l'encadrement et n'est plus lié au classement UCI.

En remplacement d'Alain Bondue, Cofidis recrute Éric Boyer au poste de manager en juin 2005[37]. Ancien coureur, ayant avoué avoir consommé durant sa carrière « de la cortisone dans des instants difficiles », il a sur le dopage et les acteurs du cyclisme professionnel un discours offensif. Il dit ainsi en 2009 être « certain que la majorité des dirigeants n’ont pas la volonté de lutter contre le dopage ». Il doute de l'efficacité des contrôles antidopage, y compris du passeport sanguin, décrit ses coureurs « dégoûtés par certains coureurs sur lesquels ils ont plus que des doutes. »[38].

En 2006, le Français Tristan Valentin est contrôlé positif à l'heptaminol. Ce résultat, dont la faute est imputée au médecin de l'équipe qui le lui a prescrit pour soigner des varices, lui vaut une suspension de six mois. Le médecin est licencié par Cofidis[39].

Cristian Moreni, dont le contrôle positif à la testostérone lors du Tour de France 2007 entraîne le retrait de l'équipe Cofidis

Pendant le Tour de France 2007, l'Italien Cristian Moreni est contrôlé positif à la testostérone. Il admet avoir consommé cette substance et « dédouane l'équipe comme l'encadrement médical ». L'équipe Cofidis le licencie et décide de se retirer du Tour[40],[41]. Pendant ce Tour de France, sept équipes dont Cofidis créent le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), association d'équipes professionnelles qui se donne entre autres buts celui de faire respecter les règles antidopage, et se dote d'un code de conduite plus strict que le Code mondial antidopage (prescription d'un arrêt de 15 jours pour un coureur soigné par infiltration locale de corticoïdes, auto-suspension de l'équipe en cas de contrôles positifs et de contrôles sanguins anormaux)[42].

Durant le Tour de France 2012, le coureur Rémy Di Grégorio est interpellé et placé en garde à vue durant la première journée de repos dans le cadre d'une enquête ouverte l'année précédente[43]. Cofidis, invoquant son adhésion au MPCC, suspend Rémy Di Grégorio, sans toutefois décider du retrait de la totalité de l'équipe[44]. Rémy Di Grégorio est mis en examen avec le naturopathe Christian Segui le 12 juillet 2012[45]. Il est licencié par Cofidis le 20 septembre 2012 pour faute grave. Le 9 octobre 2013, le Tribunal des prud'hommes de Marseille condamne Cofidis à 350 000  nets, en plus de divers rappels de salaires, pour licenciement abusif, affirmant qu'« au jour du licenciement aucune culpabilité n'a été établie »[46]. Cofidis décide de faire appel. Finalement Di Grégorio est condamné le 2 juillet 2018 à un an de prison avec sursis et à 2 000 euros d'amende, pour avoir détenu du matériel permettant de se doper[47].

En octobre 2012, Bobby Julich qui a couru pour l'équipe entre 1997 et 1999, avoue s'être dopé à l'EPO entre août 1996 et juillet 1998. Cet aveu intervient quelques jours après la décision de suspendre Lance Armstrong à vie et de lui retirer ses résultats obtenus depuis août 1998. L'enquête qui a abouti à cette sanction a recueilli les témoignages de plusieurs cyclistes américains ayant également reconnu s'être dopés[48]. Il démissionne dans la foulée de son poste d'entraîneur de l'équipe Sky[49].

En juillet 2013, les travaux d'une commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité contre le dopage révèlent que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine de Laurent Desbiens lors du Tour de France 1998, durant duquel il a porté pendant deux jours le maillot jaune[50]. C'est également le cas de Kevin Livingston[51]. Roland Meier est également cité dans le rapport, comme présentant des résultats d'analyses litigieux, un premier échantillon a bien été contrôlé positif, mais les analyses suivantes n'ont pas confirmé ce résultat[52].

Principales victoires[modifier | modifier le code]

Courses d'un jour[modifier | modifier le code]

Leonardo Bertagnolli au Tour d'Allemagne 2006

Victoires sur les classiques World Tour ou équivalent (en gras les victoires sur les classiques « Monuments ») :

Victoires sur les autres courses d'un jour :

Courses par étapes[modifier | modifier le code]

Championnats nationaux[modifier | modifier le code]

Résultats sur les grands tours[modifier | modifier le code]

L'équipe Cofidis au départ de la 17è étape duTour de France 2023.
Leonardo Duque au Tour d'Espagne 2008

Coupe de France[modifier | modifier le code]

Classement général individuel : 7

Classement du meilleur jeune : 3

Classement par équipes : 2

  • 2018 et 2023

Principaux coureurs depuis les débuts[modifier | modifier le code]

Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe, leur longévité au sein de celle-ci, soit en remportant une course majeure pour l'équipe, soit encore par leur place dans l'histoire du cyclisme en général. La majorité des coureurs cités se distinguent par plusieurs de ces caractéristiques.

Principaux coureurs de l'équipe classés par année d'arrivée
Nom Naissance Nationalité Arrivée Départ Résultats
David Moucoutié 1975 Drapeau de la France France 1997 2012 1 étape du Tour du Pays basque (2005)
2 étapes du Tour de France (2005, 2004)
2 étapes du Critérium du Dauphiné (2009, 1999)
4 étapes du Tour d'Espagne (2011, 2010, 2009, 2008)
8e du Tour d'Espagne (2008)
David Millar 1977 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1997 2004 3 étapes du Tour de France (2003, 2002, 2000)
3 étapes du Tour d'Espagne (2003, 2x 2001)
Laurent Desbiens 1969 Drapeau de la France France 1997 2000 2 étapes du Tour d'Espagne (1999)
1 étape du Critérium du Dauphiné (1999)
Nico Mattan 1971 Drapeau de la Belgique Belgique 1999 2003 2 étapes de Paris-Nice (2003, 2001)
Frank Vandenbroucke 1974 Drapeau de la Belgique Belgique 1999 2000 Liège Bastogne Liège (1999)
1 étape de Paris-Nice (1999)
Dmitriy Fofonov 1976 Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 2001 2005 1 étape du Tour de Catalogne (2002)
Guido Trentin 1975 Drapeau de l'Italie Italie 2001 2005 1 étape du Tour d'Espagne (2002)
Andrei Kivilev 1973 Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 2001 2003 1 étape du Critérium du Dauphiné (2001)
4e du Tour de France (2001)
Cédric Vasseur 1970 Drapeau de la France France 2002 2005 1 étape du Critérium du Dauphiné (2003)
Luis Perez 1974 Drapeau de l'Espagne Espagne 2003 2006 1 étape du Tour d'Espagne (2003)
10e du Tour d'Espagne (2006)
9e du Tour d'Espagne (2004)
10e du Tour d'Espagne (2003)
Damien Monier 1982 Drapeau de la France France 2004 2012 1 étape du Tour d'Italie (2010)
Jimmy Casper 1978 Drapeau de la France France 2004 2006 1 étape du Tour de France (2006)
Stuart O'Grady 1973 Drapeau de l'Australie Australie 2004 2005 1 étape du Critérium du Dauphiné (2004)
1 étape du Tour de France (2004)
Stéphane Augé 1974 Drapeau de la France France 2005 2010 1 étape du Tour de Pologne (2006)
Amaël Moinard 1982 Drapeau de la France France 2005 2010 1 étape de Paris-Nice (2010)
Sylvain Chavanel 1979 Drapeau de la France France 2005 2008 1 étape de Paris-Nice (2008)
1 étape du Tour de Catalogne (2008)
1 étape du Tour de France (2008)
Leonardo Duque 1980 Drapeau de la France France 2006 2012 1 étape du Tour d'Espagne (2007)
Rik Verbrugghe 1974 Drapeau de la Belgique Belgique 2006 2008 1 étape du Tour d'Italie (2006)
Michiel Elijzen 1982 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 2006 2007 1 étape de l'Eneco Tour (2007)
Bradley Wiggins 1980 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 2006 2007 1 étape du Critérium du Dauphiné (2007)
Nick Nuyens 1980 Drapeau de la Belgique Belgique 2007 2008 1 étape de l'Eneco Tour (2007)
Rein Taaramäe 1987 Drapeau de l'Estonie Estonie 2008 2014 1 étape du Tour d'Espagne (2011)
Julien El Fares 1985 Drapeau de la France France 2008 2011 1 étape de Tirreno-Adriatico (2009)
Samuel Dumoulin 1980 Drapeau de la France France 2008 2012 1 étape du Tour de France (2008)
3 étapes du Tour de Catalogne (2x 2011, 2010)
Nico Sijmens 1978 Drapeau de la Belgique Belgique 2009 2013 1 étape du Tour d'Espagne (2010)
Daniel Navarro 1983 Drapeau de l'Espagne Espagne 2013 2018 1 étape du Tour d'Espagne (2014)
9e du Tour de France (2013)
10e du Tour d'Espagne (2014)
Nacer Bouhanni 1990 Drapeau de la France France 2015 2019 1 étape de Paris-Nice (2016)
3 étapes du Critérium du Dauphiné (2016, 2x 2015)
3 étapes du Tour de Catalogne (2017, 2x 2016)
1 étape du Tour d'Espagne (2018)
Jesús Herrada 1990 Drapeau de l'Espagne Espagne 2018 3 étapes du Tour d'Espagne (2019, 2022, 2023)
Victor Lafay 1996 Drapeau de la France France 2019 1 étape du Tour d'Italie (2021)

1 étape du Tour de France (2023)

Guillaume Martin 1993 Drapeau de la France France 2020 8e du Tour de France (2021)
9e du Tour d'Espagne (2021)

10° du Tour de France (2023)

Ion Izagirre 1989 Drapeau de l'Espagne Espagne 2022 1 étape du Tour de France (2023)

1 étape du Tour du Pays Basque (2022)

Bryan Coquard 1992 Drapeau de la France France 2022 1 étape du Tour Down Under (2023)

Classements UCI[modifier | modifier le code]

De 1997 à 2004, Cofidis est classée parmi les Groupes Sportifs I, la première catégorie des équipes cyclistes professionnelles. Les classements détaillés ci-dessous pour cette période sont ceux de la formation Cofidis en fin de saison[54]. À partir de 2005, l'équipe dispute le ProTour, qui donne lieu en fin de saison à un classement des 20 équipes le composant[55]. De 2010 à 2019, elle ne fait plus partie des équipes ProTour, donc elle est classée dans l'UCI Europe Tour. Elle récupère une licence d'UCI WorldTeam en 2020.

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
1997 22e Maurizio Fondriest (107e)
1998 11e Francesco Casagrande (16e)
1999 16e Frank Vandenbroucke (3e)
2000 15e Jo Planckaert (71e)
2001 7e David Millar (16e)
2002 6e Jo Planckaert (30e)
2003 7e David Millar (20e)
2004 10e Stuart O'Grady (8e)

À compter de 2005, l'équipe intègre le ProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[56].

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
2005 11e David Moncoutié (30e)
2006 12e Cristian Moreni (30e)
2007 12e Maxime Monfort (72e)
2008 16e Nick Nuyens (31e)

En 2009, le classement du ProTour est remplacé par le Calendrier mondial UCI.

Calendrier mondial
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
200920eEST Rein Taaramäe (49e)
201020eEST Rein Taaramäe (45e)
Source : UCI

En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.

Classement mondial
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - FRA Nacer Bouhanni (20e)
2017 - FRA Nacer Bouhanni (29e)
2018 - FRA Hugo Hofstetter (57e)
201921eESP Jesús Herrada (56e)
202019eFRA Guillaume Martin (18e)
202115eFRA Christophe Laporte (41e)
202210eFRA Guillaume Martin (35e)
202315eFRA Guillaume Martin (36e)
Source : UCI

De 2010 à 2019, l'équipe ne fait plus partie des équipes ProTour. Elle participe principalement aux épreuves des circuits continentaux. Les tableaux ci-dessous présentent les classements de l'équipe sur les différents circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel.

UCI Africa Tour

UCI Africa Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
20104eFRA Samuel Dumoulin (24e)
201311eFRA Adrien Petit (54e)
201413eESP Egoitz García (29e)
2019 - ERI Natnael Berhane (9e)
2020 - ERI Natnael Berhane (70e)
Source : UCI

UCI America Tour

UCI America Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
201529eFRA Anthony Turgis (77e)
2019 - COL Darwin Atapuma (132e)
Source : UCI

UCI Asia Tour

UCI Asia Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
201557eFRA Nacer Bouhanni (136e)
201680eFRA Nacer Bouhanni (384e)
201829eESP Jesús Herrada (72e)
Source : UCI

UCI Europe Tour

UCI Europe Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
20104eBEL Jens Keukeleire (7e)
20115eFRA Tony Gallopin (14e)
20127eFRA Samuel Dumoulin (7e)
201311eFRA Adrien Petit (60e)
20143eFRA Julien Simon (7e)
20152eFRA Nacer Bouhanni (1er)
20163eFRA Nacer Bouhanni (8e)
20172eFRA Nacer Bouhanni (1er)
20182eFRA Hugo Hofstetter (1er)
20195eESP Jesús Herrada (44e)
2020 - FRA Guillaume Martin (16e)
2021 - FRA Christophe Laporte (35e)
2022 - FRA Guillaume Martin (29e)
2023 - FRA Guillaume Martin (33e)
Source : UCI

UCI Oceania Tour

UCI Oceania Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
20059eAUS Christopher Sutton (10e)
2020 - AUS Nathan Haas (20e)
2021 - AUS Nathan Haas (52e)
Source : UCI

Cofidis en 2024[modifier | modifier le code]

Effectif 2024
CyclisteDate de naissancePaysÉquipe précédente
Piet Allegaert20 janvier 1995BEL BelgiqueSport Vlaanderen-Baloise (2019)
Stanisław Aniołkowski20 janvier 1997POL PologneHuman Powered Health (2023)
Thomas Champion8 septembre 1999FRA FranceBourg-en-Bresse Ain Cyclisme (2020)
Bryan Coquard25 avril 1992FRA FranceB&B Hotels p/b KTM (2021)
Aimé De Gendt17 juin 1994BEL BelgiqueIntermarché-Circus-Wanty (2023)
Nicolas Debeaumarché24 février 1998FRA FranceSaint Michel-Mavic-Auber 93 (2023)
Kenny Elissonde22 juillet 1991FRA FranceLidl-Trek (2023)
Rubén Fernández1 mars 1991ESP EspagneEuskaltel-Euskadi (2020)
Eddy Finé20 novembre 1997FRA FranceVC Villefranche Beaujolais (2019)
Milan Fretin19 mars 2001BEL BelgiqueTeam Flanders-Baloise (2023)
Simon Geschke13 mars 1986GER AllemagneCCC Team (2020)
Alexis Gougeard5 mars 1993FRA FranceVC Rouen 76 (2023)
Ben Hermans8 juin 1986BEL BelgiqueIsrael-Premier Tech (2023)
Jesús Herrada26 juillet 1990ESP EspagneMovistar Team (2017)
Gorka Izagirre7 octobre 1987ESP EspagneMovistar Team (2023)
Ion Izagirre4 février 1989ESP EspagneAstana-Premier Tech (2021)
Oliver Knight25 janvier 2001GBR Royaume-UniAVC Aix-en-Provence (2023)
Jonathan Lastra3 juin 1993ESP EspagneCaja Rural-Seguros RGA (2022)
Nolann Mahoudo17 novembre 2002FRA FranceCIC-U Nantes Atlantique (2023)
Axel Mariault7 juin 1998FRA FranceTeam U Nantes Atlantique (2022)
Guillaume Martin9 juin 1993FRA FranceWanty-Gobert (2019)
Christophe Noppe29 novembre 1994BEL BelgiqueArkéa-Samsic (2022)
Stefano Oldani10 janvier 1998ITA ItalieAlpecin-Deceuninck (2023)
Anthony Perez22 avril 1991FRA FranceAVC Aix-en-Provence (2015)
Alexis Renard1 juin 1999FRA FranceIsrael Start-Up Nation (2021)
Ludovic Robeet22 mai 1994BEL BelgiqueBingoal WB (2023)
Benjamin Thomas12 septembre 1995FRA FranceGroupama-FDJ (2021)
Hugo Toumire5 octobre 2001FRA FranceVC Rouen 76 (2021)
Harrison Wood14 juin 2000GBR Royaume-UniAVC Aix-en-Provence (2022)
Axel Zingle18 décembre 1998FRA FranceClub Cycliste d'Étupes (2021)
Source : ProCyclingStats

Saisons précédentes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les athlètes paralympiques sont classés en catégories selon leur handicap. La catégorie LC3 comprend les athlètes handicapés de l’un des membres inférieurs pédalant en majorité avec une jambe.

Références[modifier | modifier le code]