Épistémologie féministe — Wikipédia

L'épistémologie féministe est l'examen de l'épistémologie (étude de la connaissance) du point de vue des femmes et du féminisme. Selon l'auteure Elizabeth S. Anderson, l'épistémologie féministe s'intéresse à la façon dont l'appartenance à l'un ou l'autre sexe, et plus particulièrement comment l'appartenance au sexe féminin influence le concept de connaissance, de même que les pratiques de recherche et de justification intellectuelles.

L'épistémologie féministe souligne ainsi « l’androcentrisme dans une pratique scientifique » dominée par des chercheurs hommes[1]. La théorie du point de vue, le féminisme du point de vue - selon laquelle les résultats des recherches sont déterminés par le contexte de leur production et par la position des sujets connaissants - donne des outils pour analyser les biais sexistes dans la science[1]. Ces pratiques sont également plus largement remises en question dans le cadre théorique de la Connaissance située, un concept développé par Donna Haraway en réaction à la conception dominante de l'objectivité scientifique selon laquelle le savant serait neutre - et pourrait « tout voir de nulle part ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Anderson, Elizabeth S. (2004), "Feminist epistemology and philosophy of science", in Zalta, Edward N. (ed.), Stanford Encyclopedia of Philosophy.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Martina Avanza, Olivier Fillieule et Camille Masclet, « Ethnographie du genre. Petit détour par les cuisines et suggestions d’accompagnement », SociologieS [En ligne], La recherche en actes, Ethnographie du genre, mis en ligne le 26 mai 2015, lire enligne