Énergie en Turquie — Wikipédia

Énergie en Turquie
Image illustrative de l’article Énergie en Turquie
Barrage de Karakaya
Bilan énergétique (2022)
Offre d'énergie primaire (TPES) 6 435,9 PJ
(153,7 M tep)
par agent énergétique pétrole : 28,7 %
gaz naturel : 27,3 %
charbon : 25,1 %
électricité : 15,4 %
bois : 3,4 %
Énergies renouvelables 18,7 %
Consommation totale (TFC) 4 584,8 PJ
(109,5 M tep)
par habitant 54 GJ/hab.
(1,3 tep/hab.)
par secteur ménages : 21,7 %
industrie : 33,5 %
transports : 27,3 %
services : 12,8 %
agriculture : 4,5 %
pêche : 0,1 %
Électricité (2022)
Production 326,01 TWh
par filière thermique : 57,8 %
hydro : 20,6 %
éoliennes : 10,8 %
autres : 8,4 %
biomasse/déchets : 2,5 %
Combustibles (2022 - PJ)
Production pétrole : 153
gaz naturel : 13
charbon : 684
bois : 219
Commerce extérieur (2022 - PJ)
Importations électricité : 23
pétrole : 2291
gaz naturel : 1884
charbon : 988
Exportations électricité : 13
pétrole : 396
gaz naturel : 20
charbon : 23
Sources
Agence internationale de l'énergie[1],[2]
NB : dans le bilan énergétique, l'agent « bois » comprend l'ensemble biomasse-déchets.

L'énergie en Turquie était principalement fournie en 2022 par les combustibles fossiles : pétrole : 28,7 %, gaz naturel : 27,3 %, charbon : 25,1 %, soit au total 81,2 % de la consommation d'énergie primaire ; ces combustibles étaient importés à 83,7 %.

La consommation d'énergie primaire par habitant en Turquie en 2022 était supérieure de 9 % à la moyenne mondiale, mais inférieure de 37 % à celle de la France et de 44 % à celle de l'Allemagne.

L'électricité couvrait 21,1 % de la consommation finale d'énergie en 2021 ; elle était issue en 2022 en majorité de la production thermique fossile : 57,8 %, surtout du charbon : 34,7 % et du gaz naturel : 22,9 % ; les énergies renouvelables assuraient 41,9 % de la production : centrales hydroélectriques 20,6 %, énergie éolienne 10,8 %, énergie solaire photovoltaïque 4,7 %, centrales géothermiques 3,3 %, biomasse 2,4 %.

La production hydroélectrique de la Turquie se classe en 2022 au 11e rang mondial avec 1,5 % du total mondial ; la puissance installée de ses centrales hydroélectriques est au 9e rang mondial avec 2,3 % du total mondial. La Turquie se classe en 2022 au 10e rang mondial pour sa production d'électricité éolienne et au 15e rang mondial pour la production d'électricité de ses centrales solaires.

La Turquie étant en forte croissance, ses besoins énergétiques augmentent rapidement : +199 % entre 1990 et 2022. Pour répondre à cette forte demande, Ankara a lancé plusieurs grands projets :

  • le Projet d'Anatolie du Sud-Est inclut la construction de 19 centrales hydroélectriques ;
  • la loi sur la géothermie a permis de multiplier par vingt la puissance installée des centrales géothermiques, et les projets en cours pourraient encore la quadrupler ;
  • le Programme national de développement de la technologie nucléaire, lancé en 2007 par le TAEK (Institut turc à l'énergie atomique), prévoyait alors de porter la part de l'énergie nucléaire dans la production nationale d'électricité à un minimum de 8 % en 2020 et de 20 % en 2030 ; la mise en service de la centrale nucléaire d'Akkuyu est prévue en 2023 ; la construction des 4 réacteurs, de 1 200 MW chacun, a commencé en 2018, 2020, 2021 et 2022 ;
  • le Plan d'action national pour l'énergie renouvelable publié en 2013 fixait l'objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité de 29 % en 2013 à 38 % en 2023.

Les émissions de CO2 liées à l'énergie en Turquie par habitant en 2022 étaient supérieures de 3 % à la moyenne mondiale et de 9 % à celle de la France, mais inférieures de 39 % à celle de l'Allemagne.

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

Principaux indicateurs de l'énergie en Turquie[1]
Population
[2]
Consomm.
énergie
primaire
Produc-
tion
Importa-
tion nette
Consomm.
élect.*[3]
Émissions
GES**[g 1]
Année Million PJ PJ PJ TWh Mt CO2éq
1990 55,1 2 154 1 040 1 163 50 133,4
2000 64,1 3 194 1 105 2 121 105 205,7
2010 73,1 4 426 1 324 3 179 180 272,3
2015 78,2 5 393 1 326 4 338 229 322,9
2016 79,3 5 724 1 512 4 424 244 343,0
2017 80,3 6 147 1 544 4 867 262 382,8
2018 81,4 6 037 1 690 4 578 273 378,6
2019 82,6 6 134 1 913 4 429 272,0 370,2
2020 83,4 6 151 1 853 4 388 276,7 369,9
2021 84,1 6 675 1 965 4 814 301,9 404,7
2022 85,0 6 436 2 053 4 734 299,6 378,8
variation
1990-2022
+54 % +199 % +97 % +221 % +499 % +203 %
* consommation brute d'électricité = production+importations-exportations-pertes en ligne
** émissions de gaz à effet de serre par combustion.

Production d'énergie primaire[modifier | modifier le code]

Production d'énergie primaire en Turquie par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Charbon 477 45,9 545 49,3 701 52,9 628 33,9 684 33,3 % +43 %
Pétrole 151 14,6 114 10,3 111 8,4 137 7,4 153 7,5 % +1 %
Gaz naturel 7 0,7 22 2,0 24 1,8 15 0,8 13 0,6 % +79 %
Total fossiles 635 61,1 682 61,7 835 63,1 781 42,1 851 41,4 % +34 %
Hydraulique 83 8,0 111 10,1 186 14,1 281 15,2 242 11,8 % +190 %
Biomasse-déchets 302 29,0 272 24,6 190 14,3 158 8,5 219 10,7 % -28 %
Éolien, géoth., solaire 19 1,9 40 3,7 113 8,5 633 34,2 742 36,1 % +3746 %
Total EnR 404 38,9 424 38,3 489 36,9 1 073 57,9 1 203 58,6 % +198 %
Total 404 100 1 105 100 1 324 100 1 853 100 2 053 100 % +97 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1].

La production d'énergie primaire de la Turquie ne couvre que 31,9 % de sa consommation intérieure : 73,6 % sont importés, dont 3 % alimentent la consommation des transports internationaux. Les combustibles fossiles sont importés à 83,7 %[1].

Charbon[modifier | modifier le code]

le pays importe plus de la moitié du charbon qu'il utilise

Les réserves prouvées récupérables de charbon de la Turquie étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 550 Mt (millions de tonnes) fin 2020, soit 0,07 % des réserves mondiales de charbon, et ses ressources ultimes à 786 Mt. Ces réserves représentent 500 ans de production au rythme de 2020[r 1]. Celles de lignite sont estimées à 10 975 Mt, soit 3,4 % des réserves mondiales de lignite, au 6e rang mondial[r 2]. Elles représentent 154 ans de production au rythme de 2020[r 3].

La production de charbon de la Turquie en 2022 est estimée par l'Energy Institute à 96,1 Mt, soit 830 PJ, en progression de 10,9 % par rapport à 2021. Elle a reculé de 710 PJ en 2012 à 540 PJ en 2015 avant de remonter à 750 PJ en 2021[s 1].

En 2022, la production de charbon de la Turquie atteignait 684 PJ, en progression de 43 % par rapport à 1990. Elle couvrait 42,3 % de la consommation du pays ; les importations s'élevaient à 988 PJ. En 2021, 58 % de la consommation était consacrée à la production d'électricité ; la consommation finale de 538 PJ se répartissait entre l'industrie (66 %), le tertiaire (27 %) et le secteur résidentiel (7 %)[1].

Pétrole[modifier | modifier le code]

Les réserves de pétrole prouvées et économiquement récupérables de la Turquie sont estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) fin 2020 à 50 Mt (millions de tonnes), et les ressources potentielles supplémentaires à 980 Mt ; la production cumulée jusqu'à 2020 atteint 163 Mt : la Turquie a donc déjà très largement entamé ses ressources ; au rythme de la production actuelle, soit 3,3 Mt en 2020, les réserves seraient épuisées en 15 ans[r 4] ; elles ont cependant été revues en hausse de 16 % depuis 2010[4].

En 2022, la Turquie a produit 153 PJ de pétrole, en hausse de 1 % par rapport à 1990 ; cette production ne couvre que 8,3 % de sa consommation intérieure ; elle a importé 1 451 PJ de pétrole brut et 840 PJ de produits pétroliers, et exporté 396 PJ ; au total ses importations nettes représentent 102,5 % de sa consommation intérieure de 1 848 PJ, les soutes internationales absorbant 193 PJ[1].

En 2022, la Turquie a consommé 2,10 EJ (exajoules) de pétrole et produits pétroliers, soit 1 042 kb/j (milliers de barils par jour), en hausse de 4,1 % en 2022 et de 49 % depuis 2012. Elle représente 1,1 % de la consommation mondiale[s 2].

Seul État membre de l’OTAN à ne pas appliquer les sanctions contre la Russie, la Turquie, au premier semestre 2022, achète deux fois plus de pétrole à la Russie que l’année précédente, rejoignant des pays comme l’Inde et la Chine, qui profitent du fait que Moscou cherche d’autres débouchés pour obtenir des prix réduits[5].

Oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan[modifier | modifier le code]

Tracé de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan

L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui part de l'Azerbaïdjan pour atteindre le port méditerranéen de Ceyhan, en Turquie, a été inauguré en 2005.

Gaz naturel[modifier | modifier le code]

Les réserves de gaz naturel prouvées récupérables de la Turquie sont évaluées par BGR fin 2020 à 4 Gm3 (milliards de mètres cubes), et les ressources potentielles supplémentaires à 1 553 Gm3 ; la production cumulée jusqu'à 2020 atteint 17 Gm3 : la Turquie a donc très largement entamé ses réserves ; au rythme de la production actuelle (0,5 Gm3 en 2020), les réserves prouvées seraient épuisées en 8 ans[r 5] ;elles ont baissé d'un tiers depuis 2010, mais les ressources potentielles ont été réévaluées en hausse de 71 %[4].

La Turquie a produit 13,1 PJ de gaz naturel en 2022, production en progression de 79 % par rapport à 1990, mais qui couvre seulement 0,7 % de la consommation de gaz du pays ; le reste, soit 1 864 PJ, est importé. Le gaz naturel a été utilisé en 2021 à 30,3 % pour produire de l'électricité et 4 % pour la cogénération (production combinée de chaleur et d'électricité) ; la consommation finale de gaz, soit 1 250 PJ en 2021, se répartit entre 37 % pour l'industrie, 46 % pour les ménages et 13 % pour le tertiaire[1].

Les importations nettes de gaz naturel de la Turquie la classent au 6e rang mondial en 2022 avec 1,86 EJ[1].

En 2022, la Turquie a consommé 51,2 Gm3 (milliards de mètres cubes) de gaz naturel, soit 1,84 EJ (exajoule), en baisse de 10,6 % en 2022, mais en hausse de 18 % depuis 2012. Elle représente 1,3 % de la consommation mondiale[s 3]. Ses importations par méthaniers sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) ont atteint 15,1 Gm3, en hausse de 8,3 % en 2022 et de 99 % depuis 2012[s 4] ; elles proviennent en particulier d'Algérie pour 5,4 Gm3, des États-Unis pour 5,3 Gm3, d'Égypte pour 2,2 Gm3 et du Nigeria pour 0,8 Gm3[s 5].

La Turquie a consommé 60 Gm3 de gaz en 2021 ; elle est dépendante à environ 45 % de la Russie pour son approvisionnement. Le gazoduc TurkStream, inauguré en 2020, est immergé sous la mer Noire et livre le gaz russe à Kiyiköy, au nord-ouest d'Istanbul. Sa capacité est de 30 Gm3, destinés à la Turquie et aux pays des Balkans. La Russie exporte aussi son gaz en Turquie depuis le début des années 2000 par le gazoduc Blue Stream, également sous la mer Noire, d'une capacité annuelle de 16 Gm3. La Russie a proposé en octobre 2022 de créer en Turquie un « hub gazier » par lequel pourraient transiter les exportations russes, après l'arrêt des gazoducs Nord Stream 1 et 2, mais il est peu probable que les entreprises capables de construire ce genre de gazoduc se risquent pas à s'engager dans un tel projet malgré les sanctions contre la Russie. La Turquie a commencé à exploiter un premier gisement de gaz naturel en mer Noire, à 170 km du rivage ; sa production devrait s'élever à 10 Gm3 au premier trimestre 2023, pour atteindre un pic de production en 2026 ; elle prospecte également depuis plusieurs années en Méditerranée orientale, entrant en conflit avec la Grèce et Chypre sur la définition de leurs frontières maritimes[6].

Ses importations par gazoducs ont atteint 31,3 Gm3 en 2019, dont 14,6 Gm3 (47 %) en provenance de Russie, 9,2 Gm3 (29 %) d'Azerbaïdjan et 7,4 Gm3 (24 %) d'Iran[7].

Le président Recep Tayyip Erdogan annonce le la découverte d'un gisement de 320 milliards de m3 de gaz naturel en mer Noire. Il espère un démarrage de la production dès 2023 pour réduire la dépendance énergétique de la Turquie, mais cet objectif est jugé ambitieux car les réserves doivent encore être confirmées et l'exploitation du champ en eaux profondes s'annonce complexe[8],[9].

Gazoducs[modifier | modifier le code]

Gazoduc Blue Stream.

Le gazoduc Blue Stream alimente depuis 2003 la Turquie et l'Europe à partir de la Russie à travers la mer Noire.

Tracé du Turkish Stream et du Tesla Pipeline avec les pays fournisseurs et clients.

Le projet Turkish Stream devait également alimenter Istanbul, puis l'Europe, en traversant la mer Noire ; il a été annulé le à la suite de la destruction d'un chasseur russe par l'aviation turque[10]. Il avait lui-même remplacé le projet South Stream qui devait relier la Russie à l'Europe occidentale en traversant la mer Noire ; Gazprom avait annoncé en l'abandon de ce projet[11].

A la suite des améliorations des relations bilatérales russo-turques, le projet reprend à partir d'août 2016, et s'achève en 2019[12].

Le projet de gazoduc Nabucco devait relier l'Iran à l'Europe centrale en traversant la Turquie. Mais de nombreuses péripéties l'ont jusqu'ici empêché d'aboutir.

Géothermie[modifier | modifier le code]

Des études ont identifié 225 champs géothermiques exploitables à échelle commerciale et environ 2000 ressources en eau chaude et minérale (sources et puits) dont les températures s'étalent entre 20 et 287 °C ; 1200 forages géothermiques d'exploration, de production et de réinjection ont été creusés en Turquie. 16 réseaux de chauffage urbain utilisent des ressources géothermiques pour desservir 77 453 résidences. L'utilisation pour les serres atteint 3 Mm2 (millions de m²) dans six zones situées surtout à l'ouest du pays, en particulier pour la production de tomates destinées surtout à l'exportation vers la Russie (60 %) et l'Europe (20 %). Les usages balnéaires des eaux chaudes profitent à 16 millions de personnes par an, dont le site touristique de Pamukkale. Les pompes à chaleur géothermiques se développent dans des centres commerciaux, des hôtels et l'aéroport Sabiha Gokcen d'Istanbul. Les usages directs (hors production d'électricité) totalisent 45 126 TJ/an en 2015, dont 19 106 TJ/an pour les bains et piscines, 11 580 TJ/an pour les serres, 8 885 TJ/an pour le chauffage urbain, 4 635 TJ/an pour le chauffage individuel, 960 TJ/an pour les pompes à chaleur[13].

Consommation intérieure d'énergie primaire[modifier | modifier le code]

L'Energy Institute estime la consommation d'énergie primaire de la Turquie à 7,01 EJ en 2022, soit 1,2 % de la consommation mondiale[s 6]. Elle se répartit en 81 % de combustibles fossiles (pétrole : 30 %, gaz naturel : 26 %, charbon : 25 %) et 19 % d'énergies renouvelables, dont 9 % d'hydroélectricité[s 7]. La consommation d'énergie primaire par habitant est estimée à 82,2 GJ en 2022, en hausse de 20 % depuis 2012, supérieure de 9 % à la moyenne mondiale (75,7 GJ), mais inférieure de 37 % à celle de la France (129,8 GJ) et de 44 % à celle de l'Allemagne (147,5 GJ)[s 8].

Consommation intérieure brute d'énergie primaire en Turquie par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Charbon 652 30,3 956 29,9 1 307 29,5 1 674 27,2 1 616 25,1 % +148 %
Pétrole 980 45,5 1 273 39,9 1 319 29,8 1 744 28,4 1 848 28,7 % +89 %
Gaz naturel 120 5,6 529 16,6 1 314 29,7 1 663 27,0 1 760 27,3 % +1372 %
Total fossiles 1 752 81,3 2 758 86,3 3 940 89,0 5 081 82,6 5 223 81,2 % +198 %
Hydraulique 83 3,9 111 3,5 186 4,2 281 4,6 242 3,8 % +190 %
Biomasse-déchets 302 14,0 272 8,5 190 4,3 158 2,6 219 3,4 % -28 %
Géothermie, éolien, solaire 19 0,9 40 1,3 113 2,5 633 10,3 742 11,5 % +3746 %
Total EnR 404 18,8 424 13,3 489 11,0 1 073 17,4 1 203 18,7 % +198 %
Solde exp.électricité -3 -0,1 12 0,4 -3 -0,1 -2 -0,03 10 0,15 % ns
Total 2 154 100 3 194 100 4 426 100 6 151 100 6 436 100 % +199 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1].

Consommation finale d'énergie[modifier | modifier le code]

La consommation finale d'énergie en Turquie (après raffinage, transformation en électricité ou en chaleur de réseau, transport, etc) a évolué comme suit :

Consommation finale d'énergie en Turquie par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Charbon 329 19,4 454 18,7 621 18,9 513 11,4 538 11,2 % +64 %
Produits pétroliers 853 50,4 1 094 45,2 1 189 36,2 1 671 37,1 1 739 36,1 % +104 %
Gaz naturel 30 1,8 206 8,5 550 16,7 1 116 24,8 1 250 25,9 % +4102 %
Total fossiles 1 211 71,6 1 753 72,4 2 359 71,8 3 301 73,3 3 527 73,2 % +191 %
géoth., Solaire th. 16 1,0 37 1,5 76 2,3 117 2,6 118 2,4 % +618 %
Biomasse-déchets 302 17,8 270 11,2 186 5,7 109 2,4 114 2,4 % -62 %
Électricité 162 9,6 345 14,2 612 18,6 931 20,7 1 017 21,1 % +529 %
Chaleur 16 0,7 51 1,6 46 1,0 43 0,9 % ns
Total 1 691 100 2 422 100 3 285 100 4 504 100 4 820 100 % +185 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1].
Consommation finale d'énergie en Turquie par secteur (PJ)
Filière 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Industrie 458 27,1 829 34,2 955 29,1 1 377 30,6 1 538 31,9 % +236 %
Transport 386 22,8 492 20,3 613 18,6 1 104 24,5 1 251 26,0 % +224 %
Résidentiel 610 36,1 726 30,0 811 24,7 964 21,4 995 20,6 % +63 %
Tertiaire 37 2,2 104 4,3 397 12,1 581 12,9 588 12,2 % +1477 %
Agriculture 82 4,8 122 5,0 207 6,3 208 4,6 212 4,4 % +160 %
Usages non
énergétiques
(chimie)
118 6,9 147 6,1 301 9,2 270 6,0 235 4,9 % +100 %
Total 1 691 100 2 422 100 3 285 100 4 504 100 4 820 100 % +185 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1].

Secteur électrique[modifier | modifier le code]

Production d'électricité[modifier | modifier le code]

L'Energy Institute estime la production d'électricité de la Turquie en 2022 à 326,2 TWh, en baisse de 2,5 % en 2022, mais en progression de 36 % en dix ans, soit 1,1 % de la production mondiale et 8,4 % de celle de l'Europe[s 9]. La part des combustibles fossiles est de 57,5 % (charbon : 34,6 %, gaz naturel : 22 %, pétrole : 1 %) et celle des énergies renouvelables de 42,5 %, dont 20,6 % d'hydroélectricité[s 10]. La part du solaire est estimée à 4,9 %, celle de l'éolien à 10,8 % et celle des autres EnR (géothermie, biomasse, déchets) à 6,2 %[s 11].

Production d'électricité en Turquie par source (TWh)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Charbon 20,18 35,1 38,19 30,6 55,05 26,1 105,81 34,5 113,28 34,7 % +461 %
Pétrole 3,94 6,9 9,31 7,5 2,18 1,0 0,32 0,1 0,39 0,1 % -90 %
Gaz naturel 10,19 17,7 46,22 37,0 98,14 46,5 70,93 23,1 74,60 22,9 % +632 %
Total fossiles 34,31 59,6 93,71 75,0 155,37 73,6 177,07 57,7 188,28 57,8 % +449 %
Hydraulique 23,15 40,2 30,88 24,7 51,80 24,5 78,09 25,5 67,19 20,6 % +190 %
Géothermie 0,08 0,14 0,08 0,06 0,67 0,3 10,03 3,3 10,92 3,3 % x136
Biomasse 0,17 0,13 0,33 0,16 4,43 1,4 7,29 2,2 % ns
Déchets 0,05 0,04 0,12 0,06 0,01 0,01 0,73 0,2 % ns
Éolien 0,03 0,03 2,92 1,4 24,83 8,1 35,14 10,8 % ns
Solaire 10,95 3,6 15,23 4,7 % ns
Total EnR 23,23 40,4 31,21 25,0 55,84 26,4 128,34 41,8 136,50 41,9 % +488 %
Autres sources 1,30 0,4 1,24 0,4 % ns
Total 57,54 100 124,92 100 211,21 100 306,70 100 326,01 100 % +467 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[3].

Hydroélectricité[modifier | modifier le code]

Selon l'International Hydropower Association (IHA), la production hydroélectrique de la Turquie s'est élevée à 66 TWh en 2022, au 11e rang mondial avec 1,5 % du total mondial, loin derrière la Chine (1 354 TWh) et au 3e rang européen avec 11,6 % du total européen, derrière la Norvège (22,7 %) et la Suède (12,3 %) et devant la France (8,8 %)[14].

Géothermie[modifier | modifier le code]

Les centrales géothermiques ont produit 10,92 TWh en 2022, soit 3,3 % de l'électricité du pays, en progression de 219 % par rapport à 2015[3].

L'exploration géothermale a commencé en Turquie dans les années 1960 ; depuis lors, 460 champs ont été identifiés. En juin 2019, 57 centrales ont été construites dans 27 de ces champs avec une puissance installée de 1 549 MWe produisant 8,17 TWh/an. Le potentiel hydrothermal du pays est estimé à 4 500 MWe à un prix de 0,1 $/kWh. Depuis 2015, 200 puits de production et 90 puits d'injection ont été forés, portant la puissance installée de 721 MWe à 1 549 MWe. En 2020, la Turquie a 48 MWe en construction et les projets financés en instance de démarrage atteignent 332 MWe. Le secteur privé a financé 90 % des investissemnts réalisés de 2015 à 2019[15].

L'International Geothermal Association (IGA - Association Internationale de Géothermie) dénombre 397 MW de centrales géothermiques en fonctionnement en Turquie en 2015, en progression de 138 % par rapport à 2013 et de 1827 % depuis 1990. Leur production atteint 3 127 GWh. Ce développement rapide surtout depuis cinq ans est dû à la nouvelle loi sur la géothermie et au tarif d'achat garanti. 225 champs géothermiques ont été découverts en Turquie ; les principales zones de production sont Denizli-Kizildere (107 MWe), Aydin-Germencik (98 MWe), Aydin-Hidirbeyli (68 MWe), Aydin-Pamukören (48 MWe), Aydin-Salavath (35 MWe), Manisa-Alasheir (24 MWe), Aydin-Gümüsköy (7 MWe), Çanakkale-Tuzla (7 MWe), Denizli-Gerali (3 MWe)[16].

Selon l'association américaine Geothermal Energy Association (GEA), les projets en cours ou annoncés en Turquie totalisaient 1 153 MW à la fin 2015[17].

Programme nucléaire[modifier | modifier le code]

Le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan a donné en 2007 son feu vert à la construction de trois centrales nucléaires, pour une capacité cumulée de 5 000 mégawatts[18]. La mise en service était prévue pour 2012. Lancé en , l'appel d'offre prenait fin le , et seule la compagnie russe Atomstroyexport a présenté une offre[19]. La centrale nucléaire d'Akkuyu comptera 4 réacteurs d'une puissance totale de 4,8 GW, coûtera 20 milliards de dollars, et sera construite près de Mersin, sur les bords de la Méditerranée, par Rosatom, qui prévoit la mise en service en 2019. Le chantier a été lancé le [20]. Au début , les présidents Poutine et Erdogan ont posé la première pierre de la centrale, dont le financement restait alors incertain[21]. Le , le Ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Fatih Dönmez, a visité le chantier de la centrale d'Akkuyu. Il a confirmé la mise en service de la première unité pour le centième anniversaire de la République de Turquie, en 2023. La construction hors-sol de l’unité 1 a débuté en [22] ; celle du réacteur Akkuyu-2 a commencé le [23], celle du réacteur Akkuyu-3 le 10 mars 2021[24] et celle du réacteur Akkuyu-4 le 21 juillet 2022[25].

L'appel d'offres pour la 2e centrale nucléaire turque, la centrale nucléaire de Sinop dans la province de Sinop, sur les bords de la Mer Noire, a été remporté début par Areva et Mitsubishi, selon des sources japonaises ; la centrale, dont la construction devrait commencer en 2017 pour une entrée en service du premier réacteur en 2023, comptera 4 réacteurs, d'une puissance totale de 4,5 GW, coûtera 22 milliards de dollars (17 milliards d'euros), et sera exploitée par le français GDF Suez[26]. Le gouvernement turc a confirmé le l'attribution du contrat au consortium franco-japonais ; la centrale de Sinop disposera de 4 réacteurs Atmea de 1 100 MW chacun[27]. Le Parlement turc a donné en son accord à la construction de la centrale de Sinop, dont la mise en service est prévue en 2030[28]. Selon Le Figaro, Engie envisagerait de se retirer du projet Sinop, le nucléaire ne faisant plus partie de sa stratégie centrée sur trois grands métiers : les énergies renouvelables, le gaz et ses infrastructures et les services énergétiques[29]. En , l'étude de faisabilité du projet montre l'impossibilité de tenir les coûts et les délais du chantier : le montant des travaux atteindrait 30 milliards d'euros, près du double de la première évaluation. Engie et Itochu souhaiteraient se retirer du projet[30]. En octobre 2022, Rosatom annonce avoir engagé des négociations avec la Turquie pour la construction de la centrale de Sinop[31].

En , l’énergéticien public turc EUAS a signé avec Rolls-Royce Holdings plc une déclaration d’intention portant sur la réalisation d'une étude relative à l’utilisation de petits réacteurs modulaires (SMR) en Turquie. Rolls-Royce dirige un consortium d’entreprises britanniques consacré à la construction au Royaume-Uni du UK SMR, réacteur d'une puissance comprise entre 220 et 440 MW dont le coût de production de l’électricité est annoncé à 60 livres sterling/MWh (environ 8 c€/kWh)[32].

Éolien[modifier | modifier le code]

L'Energy Institute estime la production éolienne de la Turquie en 2022 à 35,1 TWh, soit 1,7 % de la production éolienne mondiale, au 10e rang mondial, loin derrière la Chine : 36,2 %, les États-Unis : 20,9 % et l'Allemagne : 6,0 %. La part de l'éolien dans la production d'électricité turque est estimée à 10,8 %[s 11].

Solaire[modifier | modifier le code]

L'Energy Institute classe la Turquie au 15e rang mondial en 2022 avec 1,2 % de la production mondiale, loin derrière la Chine (32,3 %) et les États-Unis (15,6 %). La part du solaire dans la production d'électricité du pays est estimée à 4,9 %[s 11].

Consommation d'électricité[modifier | modifier le code]

Statistiques de consommation[modifier | modifier le code]

La consommation d'électricité par habitant s'élève en 2022 à 3,5 MWh en Turquie, presque égale à la moyenne mondiale : 3,6 MWh, et inférieure de 47 % à celle de la France : 6,6 MWh et de 73 % à celle des États-Unis : 12,9 MWh[33].

La répartition par secteur de la consommation finale d'électricité a évolué comme suit :

Consommation finale d'électricité en Turquie par secteur (TWh)
Secteur 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2022 % 2022 var.
2022/1990
Industrie 27,3 60,8 46,1 53,7 77,3 45,5 116,1 44,9 134,1 47,8 % +390 %
Transport 0,3 0,8 0,8 0,9 0,6 0,3 1,4 0,6 1,7 0,6 % +397 %
Résidentiel 9,1 20,2 23,9 27,8 41,4 24,4 60,7 23,5 61,7 22,0 % +581 %
Tertiaire 7,4 16,5 22,1 25,7 45,1 26,5 69,0 26,7 69,6 24,8 % +840 %
Agriculture 0,6 1,3 3,1 3,6 5,4 3,2 11,4 4,4 13,5 4,8 % +2253 %
Pêche 0,15 0,09 0,15 0,06 0,15 0,05 % ns
Total 45,0 100 95,9 100 170,0 100 258,7 100 280,8 100 % +525 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[3].

Voitures électriques[modifier | modifier le code]

Le , le président Recep Tayyip Erdogan a présenté la première voiture turque de la marque Togg (Turkey’s Automobile Initiative Group) ; il s'agit d'un SUV électrique dont l'autonomie serait de 300 à 500 km ; le constructeur prévoit cinq modèles d’ici à 2030. La commercialisation du SUV est prévue pour 2022. Il sera assemblé dans une usine installée à Bursa, au sud d’Istanbul, qui pourra produire jusqu’à 175 000 véhicules par an. Au total, 3,3 milliards d’euros vont être investis sur le site qui comptera à terme 4 000 salariés et créera plus de 20 000 emplois. L’État s’est engagé à acquérir 35 000 véhicules d’ici à 2035 et à accélérer le déploiement des infrastructures de charge[34]. Il détient 5 % du consortium TOGG, composé de cinq entreprises privées turques[35].

La construction de l'usine de Togg a commencé en 2020 à Gemlik, dans la province de Bursa. Son inauguration est prévue en novembre 2022 et le début de la production en mars 2023. Les batteries seront fournies par une coentreprise montée par Togg avec le chinois Farasis , et produite dans une gigafactory à proximité de l'usine. Togg commercialisera ses voitures en Turquie dans un premier temps, puis en Europe douze à quinze mois plus tard. Le marché turc pour les véhicules électriques est étroit : seules 2 000 voitures à batterie ont été immatriculées dans le pays l'an dernier, et le parc total est estimé à 6 000 unités. Le gouvernement n'a pas accordé d'aides à l'achat et le réseau de bornes de recharge est embryonnaire, mais des appels d'offres ont été lancés, et Togg a répondu à certains d'entre eux pour disposer de son propre réseau de recharge. Togg espère vendre un million de voitures d'ici 2030[36].

Réseaux de chaleur[modifier | modifier le code]

La chaleur issue des centrales de cogénération et distribuée par les réseaux de chaleur représentait 43,4 PJ en 2021, soit 0,9 % de la consommation finale d'énergie du pays, destinée uniquement à l'industrie[1]. Elle était produite en 2022 à partir de combustibles fossiles pour 55,7 % (charbon : 5,0 %, pétrole : 4,5 %, gaz naturel : 46,2 %), de biomasse pour 12,3 % et d'autres sources pour 32,0 %. La production de chaleur a progressé de 287 % entre 2000 et 2022, atteignant 65 PJ en 2022. En 2021, elle s'élevait à 64,8 PJ, à comparer avec l'Allemagne : 470 PJ, la France : 191 PJ, la Chine, n°1 mondial : 6 981 PJ, la Russie (n°2) : 5 619 PJ[3].

Impact environnemental[modifier | modifier le code]

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues à la combustion en Turquie s'élevaient en 2022 à 378,8 Mt d'équivalent CO2, en hausse de 184 % depuis 1990[g 2].

Les émissions de CO2 dues à la combustion par habitant étaient en 2022 de 4,40 t CO2, supérieures de 3 % à la moyenne mondiale : 4,26 t/hab (en 2021) et de 9 % à celles de la France : 4,03 t/hab, mais inférieures de 26 % à celle de l'Union européenne : 5,93 t/hab, de 39 % à celles de l'Allemagne : 7,21 t/hab et de 68 % à celles des États-Unis : 13,64 t/hab[g 3].

Évolution des émissions de gaz à effet de serre par combustion
1971 1990 2022 var.
2022/1971
var.
2022/1990
var.UE27
2022/1990
Émissions GES[g 1] (Mt CO2) 44,6 133,4 378,8 x8,5 +184 % -28,3 %
Émissions CO2/habitant[g 3] (t CO2) 1,15 2,34 4,40 +283 % +88 % -28,4 %
Source : Agence internationale de l'énergie
Répartition par combustible des émissions de gaz à effet de serre par combustion
Combustible 1971
Mt CO2
1990
Mt CO2
2022
Mt CO2
% var.
2022/1990
var. UE27
2022/1990
Pétrole[g 4] 25,7 62,1 120,2 32 % +94 % -21 %
Gaz naturel[g 5] - 6,3 95,5 25 % x15,2 +22 %
Charbon[g 6] 16,8 62,4 155,8 41 % +150 % -57 %
Total[g 1] 44,6 133,4 378,8 100 % +184 % -28,3 %
Source : Agence internationale de l'énergie
Émissions de CO2 liées à la combustion par secteur de consommation*
Émissions 2021 part du secteur Émissions/habitant Émiss./hab. UE-27
Secteur Millions tonnes CO2 % tonnes CO2/hab. tonnes CO2/hab.
Secteur énergie hors élec. 16,6 4 % 0,20 0,37
Industrie et construction 149,6 37 % 1,78 1,50
Transport 90,2 22,5 % 1,07 1,74
dont transport routier 84,8 21 % 1,01 1,64
Résidentiel 67,4 17 % 0,80 1,21
Tertiaire 60,2 15 % 0,71 0,74
Total 400,8 100 % 4,76 5,76
Source : Agence internationale de l'énergie[g 7]
* après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs de consommation

Les émissions de la Turquie par habitant sont largement inférieures à celles de l'Union européenne dans le résidentiel et le transport, mais supérieures dans l'industrie et presque égales dans le tertiaire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c tab.GHG-FC
  2. tab.GHG-Energy
  3. a et b tab.CO2-POP
  4. tab.GHG FC-Oil
  5. tab.GHG FC-Gas
  6. tab.GHG FC-Coal
  7. tab.SECTOREH
  • (de) Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières, BGR Energiestudie 2021 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« Données et évolutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], , 175 p. (lire en ligne [PDF])
  1. p. 100
  2. p. 120
  3. p. 122
  4. p. 66
  5. p. 83
  1. p. 39-40
  2. p. 20-21
  3. p. 32-33
  4. p. 36
  5. p. 37
  6. p. 8
  7. p. 9
  8. p. 11
  9. p. 52
  10. p. 53
  11. a b et c p. 47
  • Autres références
  1. a b c d e f g h i j k et l (en) Energy Statistics Data Browser - Republic of Turkiye : Balances 2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  2. a et b Indicateurs du développement dans le monde - Population, total : Turquie, Banque mondiale.
  3. a b c d et e (en)Energy Statistics Data Browser - Republic of Turkiye : Electricity 2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  4. a et b (de) Kurzstudie Reserven, Ressourcen und Verfügbarkeit von Energierohstoffen 2011 (pages 38, 48, 58), Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR), 8 décembre 2011.
  5. Andrei Stiru, Le commerce entre la Russie et la Turquie continue d’augmenter: les importations de pétrole ont augmenté de plus de 100%, businessam.be, 23 août 2022
  6. La Turquie ambitionne de devenir un hub gazier aux portes de l'Europe, 19 octobre 2022.
  7. (en) BP Statistical Review of World Energy 2020 - 69th edition (pages 42-43), BP, [PDF]
  8. Turquie: d'importantes réserves de gaz découvertes en mer Noire, Les Échos, 21 août 2020.
  9. La Turquie a découvert « le plus grand » gisement de gaz naturel « de son histoire » en mer Noire, selon Erdogan, 20 Minutes avec AFP, 21 août 2020.
  10. Moscou et Ankara suspendent le projet de gazoduc Turkish Stream, latribune.fr, 3 décembre 2015.
  11. Poutine, l'UE et le gazoduc, l'Expansion.
  12. Jego, « La Turquie renforce sa dépendance au gaz russe », Le Monde,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  13. (en)Turkey - Direct Uses, International Geothermal Association, consulté le 27 janvier 2018.
  14. (en) 2023 World Hydropower Outlook (pages 29, 32-35 et 69-70), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juin 2023.
  15. (en) Gerald W. Huttrer, Geothermal Power Generation in the World 2015-2020 Update Report, Géothermie-Suisse, 26 avril 2020.
  16. (en)Turkey - Electricity Generation, International Geothermal Association, consulté le 27 janvier 2018.
  17. (en)2016 Annual U.S. & Global Geothermal Power Production Report, Geothermal Energy Association, mars 2016.
  18. La Turquie veut accéder au nucléaire civil, Bulletins électroniques BE Turquie 6, 15/01/2008
  19. Turquie/nucléaire : une seule offre, AFP sur le site du Figaro, 24 septembre 2008
  20. La Turquie lance la construction de sa première centrale nucléaire, Les Échos du 15 avril 2015.
  21. A Sotchi, Rosatom promeut le nucléaire « made in Russia », Les Échos, 16 mai 2018.
  22. Turquie, une centrale nucléaire pour répondre à des besoins croissants, SFEN, 10 septembre 2019.
  23. AKKUYU-2 (Akkuyu Nuclear Power Plant Unit 2), AIEA-PRIS, 30 août 2020.
  24. Turquie: lancement officiel de la construction d’Akkuyu 3, Forum nucléaire suisse, 11 mars 2021.
  25. AKKUYU-4 (Akkuyu Nuclear Power Plant Unit 4), AIEA-PRIS, 15 mars 2024.
  26. Areva aurait remporté un méga-contrat nucléaire en Turquie, sur le site de Capital, consulté le 17/04/2013.
  27. Areva et GDF-Suez remportent un contrat de 17 milliards d'euros en Turquie, sur le site de La Tribune, consulté le 3 mai 2013.
  28. Turquie: le parlement donne son feu vert à la deuxième centrale nucléaire du pays, Les Échos, 2 avril 2015.
  29. Engie veut se retirer de son projet nucléaire en Turquie, 23 décembre 2016.
  30. Nucléaire : difficultés pour le projet franco-japonais en Turquie, Les Échos, 26 mars 2018.
  31. (en) Rosatom starts negotiations with Türkiye for second nuclear plant, agence Anadolu, 19 octobre 2022.
  32. Turquie: Rolls-Royce et EUAS étudient la construction d'un SMR, Forum nucléaire Suisse, 24 mars 2020.
  33. (en) Energy Statistics Data Browser - Electricity consumption per capita, Turkey 1990-2022, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  34. TOGG : la première voiture électrique turque se révèle, automobile-propre.com, 28 décembre 2019.
  35. TOGG, le pari de la Turquie dans la voiture électrique, Les Échos, 24 janvier 2020.
  36. La Turquie poursuit son rêve de construire elle-même des voitures électriques, Les Échos, 21 juin 2022.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]