Émilie Le Pennec — Wikipédia

Émilie Le Pennec
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Émilie Le Pennec posant en 2005 avec sa médaille olympique.
Contexte général
Sport exercé gymnastique artistique
Période active 2003-2007
Biographie
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (36 ans)
La Garenne-Colombes, France
Taille 1,60 m
Poids approximatif 55 kg
Prédilection barres asymétriques
Distinction(s) Chevalier de la Légion d'honneur‎ (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiant FIG 900Voir et modifier les données sur Wikidata
Palmarès senior
Or Ar. Br.
Jeux olympiques 1 - -
Championnats d'Europe 1 - 1

Émilie Le Pennec, née à La Garenne-Colombes le , est une gymnaste française.

Elle a marqué l'histoire du sport français et de la gymnastique en France en étant la première et unique gymnaste française à avoir remporté une médaille d'or aux barres asymétriques, aux Jeux olympiques d'Athènes de 2004. Elle a aussi remporté deux médailles aux championnats européens, dont un titre aux barres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Passionnée par la gymnastique, elle commence à la pratiquer à l'âge de six ans[1]. Elle est intégrée à l'US Créteil à ses onze ans. Elle intègre le pôle France de l'INSEP à Paris en [2] et terminera la même année neuvième des championnats de France juniors.

En 2002, elle est sélectionnée pour participer aux championnats d'Europe à Patras avec l'équipe de France junior (avec Marine Debauve, Gaëlle Richard, Coralie Chacon et Soraya Chaouch). Ensemble, elles remportent une médaille de bronze. En individuel, Le Pennec finit 6e à la poutre et 8e en barres et au sol.

À la suite de ces championnats d'Europe, Le Pennec participe aux 11e internationaux de France avec Marine Debauve où elle présente un nouvel élément : le twist à la poutre. Mais elle ne peut toutefois participer aux finales en raison de son jeune âge. En 2003, Émilie Le Pennec participe aux 12e internationaux de France, en barres asymétriques, à la poutre et au sol. Elle termine à la 3e place au sol.

Elle est ensuite sélectionnée dans l'équipe de France pour les Championnats du monde à Anaheim, aux côtés de Marine Debauve, Gaëlle Richard, Soraya Chaouch, Camille Schmutz et Nelly Ramassany. Malgré des résultats décevants, elles se qualifient pour les Jeux olympiques d'Athènes.

Lors du trophée Massilia, Émilie Le Pennec s'adjuge la première place aux barres asymétriques, devant la championne du monde en titre, Hollie Vise, et la médaillée de bronze des mondiaux, Elizabeth Tweddle. En 2004, une blessure au mollet contrarie son début de saison et retarde sa préparation olympique. Émilie Le Pennec se retrouve ainsi privée d'Internationaux de France, de tournoi pré-olympique et de Championnats nationaux. Pourtant, lors des Jeux d'Athènes, elle devient championne olympique des barres asymétriques, avec une note de 9,687/10 et une remarquable figure, le « Def » (du nom de son inventeur Jacques Def).

En 2005, lors des Championnats d'Europe de Debrecen en Hongrie, elle obtient la médaille d'or aux barres asymétriques et celle de bronze au sol (deux Françaises sont alors sur le podium du sol puisque le titre est dévolu à Isabelle Severino).

Le , elle annonce via un communiqué de presse qu'elle met fin à sa carrière sportive, n'arrivant plus à retrouver le niveau qu'elle avait avant ses multiples blessures de 2006-2007, la dernière en date étant une talonnade contractée lors du match international de Vittel au mois d'. Elle se lance alors dans des études de kinésithérapie en [2].

Elle exerce le métier de kinésithérapeute à Paris[3] depuis 2010, dans le même cabinet que son père[2]. Elle a gardé un lien avec la gymnastique en commentant les Jeux olympiques de 2012 et 2016 sur Canal +, et en étant kiné de l'équipe française junior.

En parallèle, Émilie a maintenu un lien étroit avec la gymnastique, en partageant son expérience et ses connaissances en tant que commentatrice pour les Jeux Olympiques de 2012 et 2016 sur Canal+[4].

Elle est l'unique championne olympique française de gymnastique féminine[5],[6],[7],[8].

Durant les Jeux olympiques 2020 à Tokyo, elle est consultante pour Eurosport et commente les épreuves de gymnastique artistique[9].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

  • Athènes 2004
    • Médaille d'or, Jeux olympiques médaille d'or aux barres asymétriques
    • 6e au concours général par équipes
    • 14e au concours général individuel

Championnats du monde[modifier | modifier le code]

  • Anaheim 2003
    • 5e au sol
    • 11e au concours général individuel
    • 10e au concours général par équipes

Championnats d'Europe[modifier | modifier le code]

  • Debrecen 2005
    • Médaille d'or, Europe médaille d'or aux barres asymétriques
    • Médaille de bronze, Europe médaille de bronze au sol
    • 8e au concours général individuel

Jeux méditerranéens[modifier | modifier le code]

  • Almería 2005
    • Médaille d'argent médaille d'argent au sol
    • Médaille d'argent médaille d'argent au concours général par équipes
    • Médaille de bronze médaille de bronze à la poutre

Divers[modifier | modifier le code]

  • 2003 : Vainqueur aux barres asymétriques lors de l'étape de Coupe du Monde de Stuttgart

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Emilie Le Pennec, médaillée d'or de gymnastique à Athènes (2004) : « Je n'ai jamais rêvé des Jeux » », sur L'Équipe Explore (consulté le )
  2. a b et c Patricia Jolly, « On a retrouvé… La gymnaste Emilie Le Pennec, devenue kiné », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  3. Émission Stade 2, sur France 2, le
  4. Arthur Valverde, « Émilie Le Pennec: Triomphe Olympique et Sa Reconversion », sur Gym And News, (consulté le )
  5. Marie Etchepareborde, « Émilie Le Pennec médaille d'or Jo2004 », sur femmedesport.com, (consulté le ).
  6. Damien Burnier, Mickaël Caron et Solen Cherrier, « Le Revers de la médaille » Accès payant, sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  7. Hervé Dacquet, « Émilie Le Pennec l'or du sacrifice », sur Le Parisien, (consulté le ).
  8. Emmanuelle Rey, « Itw Émilie Le Pennec le bon revers de la médaille », sur La Dépêche, (consulté le ).
  9. « Eurosport déploie son dispositif pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 », sur www.lezappingdupaf.com, (consulté le ).
  10. Décret du 24 septembre 2004 publié au JORF du 15 novembre 2008.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]