Émile Guillaume (peintre) — Wikipédia

Émile Guillaume
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Émile Louis Pierre Marie Guillaume
Nationalité
Activités

Émile Guillaume, né le à Paris et mort le à Saint-Nazaire[1], est un peintre français régionaliste, particulièrement inspiré par la Bretagne.

La famille d'Émile Guillaume est originaire de Bretagne. Deux de ses aïeux ont été maires de Questembert. Il est élève à l'école des beaux-arts de Paris. En 1924, il contribue au décor du film Le Miracle des loups. En 1928, il s'installe à La Baule[2]. Là, il peint des fresques dans l'hôtel Plage et golf et dans plusieurs villas balnéaires dans les années 1930[3].

En 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale, il se trouve dans la poche de Saint-Nazaire. La chambre de commerce de la ville lui commande des dessins pour un timbre postal, le seul portant la mention « front de l'Atlantique »[3].

Après guerre, il peint de nouvelles fresques, notamment celle du rideau du cinéma Trianon à Saint-Nazaire, et pour des loges maçonniques. Il conçoit également l'architecture de deux villas de La Baule : La Comoë (vers 1960[4]) et Hon Daou (cette dernière est sa propre demeure)[3],[5]. Vers 1932, il décore l'intérieur de la villa Messidor, construite par Adrien Grave[6]. Cette villa est classée patrimoine exceptionnel de La Baule[7].

Il dresse une carte de Bretagne ornée de dessins costumes traditionnels et de lieux remarquables, et réalise une série de cartes postales figurant des Bretonnes et Bretons[3].

Bibliographie

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  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
    Alain Charles est architecte DPLG et DEA en histoire de l'architecture, spécialiste du balnéaire[8],[9].
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
    Colette David est journaliste au quotidien Ouest-France[10].
  • Laurent Delpire, « Urbanisme et architecture balnéaire : histoire d'un phénomène de société, l’exemple du Pays de Guérande », Les cahiers du Pays de Guérande, no 52,‎ (ISSN 0765-3565)
    Laurent Delpire est historien de l’art, conservateur des antiquités et objets d’art de Loire-Atlantique.
  • Jean-Louis Kerouanton, « Éléments de cartographie pour la connaissance de l’architecture balnéaire bauloise » [PDF], sur un site du ministère de la Culture, (consulté le )
    Jean-Louis Kerouanton est chercheur au service régional de l’Inventaire, direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. David 1979, p. 55.
  3. a b c et d Alain Charles, « Émile Guillaume », Place publique, no 19,‎ (lire en ligne).
  4. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire la Comoë », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  5. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Hon Daou », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  6. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Messidor », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  7. Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834), p. 13.
  8. Anne Vidalie, « La Baule: le bonheur est dans les pins », sur un site du magazine L'Express, (consulté le ).
  9. Alain Charles, « Panorama Le Pouliguen - La Baule - Pornichet », sur panorama-labaule.com (consulté le ).
  10. Daniel Le Couédic, « L’architecture et les paysages, bastions de l’identité bretonne », sur bretonsdujapon (consulté le ), p. 11.