Élections parlementaires roumaines de 2020 — Wikipédia

Élections parlementaires roumaines de 2020
330 sièges de la Chambre des députés
(Majorité absolue : 166 sièges)
136 sièges du Sénat
(Majorité absolue : 69 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 18 964 642
Votants 6 059 113
31,95 % en diminution 7,8
Blancs et nuls 155 859
PSD – Marcel Ciolacu
Voix 1 705 777
28,90 %
en diminution 16,6
Députés élus 110 en diminution 44
Sénateurs élus 47 en diminution 20
PNL – Ludovic Orban
Voix 1 486 401
25,19 %
en augmentation 5,2
Députés élus 93 en augmentation 24
Sénateurs élus 41 en augmentation 11
USR-PLUS – Dan Barna
Voix 906 962
15,37 %
en augmentation 6,5
Députés élus 55 en augmentation 25
Sénateurs élus 25 en augmentation 12
AUR – George Simion
Voix 535 828
9,08 %
Députés élus 33 en augmentation 33
Sénateurs élus 14 en augmentation 14
UDMR – Hunor Kelemen
Voix 339 030
5,74 %
en diminution 0,5
Députés élus 21 en stagnation
Sénateurs élus 9 en stagnation
Diagramme
Diagramme2
Premier ministre
Sortant Élu
Ludovic Orban
PNL
Florin Cîțu
PNL

Les élections parlementaires roumaines de 2020 ont lieu le afin de renouveler les deux chambres du parlement de la Roumanie[1],[2].

Le taux de participation se révèle historiquement bas, moins d'un tiers des inscrits ayant participé au scrutin. Les élections voient arriver en tête le Parti social-démocrate (PSD), dans l'opposition, suivi du Parti national libéral (PNL) du président Klaus Iohannis et du Premier ministre Ludovic Orban, longtemps jugé favori du scrutin avant un décrochage dans les sondages lié à sa gestion de la pandémie de Covid-19. Orban prend acte de ce revers et démissionne le lendemain du scrutin. Le succès d'une formation proche du PNL, l'Alliance 2020 USR-PLUS, arrivée troisième, permet néanmoins au parti de se maintenir au gouvernement. Le scrutin est par ailleurs marqué par le résultat surprise de l'Alliance pour l'unité des Roumains, un nouveau parti qui n'avait que très peu figuré dans les sondages.

Florin Cîțu devient Premier ministre d'un gouvernement de coalition PNL-USR-PLUS-UDMR.

Contexte[modifier | modifier le code]

Dissensions entre présidence et gouvernement[modifier | modifier le code]

Le pays est depuis plusieurs années le théâtre d'un bras de fer entre le président pro-européen Klaus Iohannis - soutenu par le Parti national libéral (PNL) et le Forum démocratique des Allemands de Roumanie (FDGR/DFDR) - et le gouvernement mené par le Parti social-démocrate (PSD). Le chef d'État et le gouvernement s'affrontent en particulier sur des réformes liées à la justice et à la lutte contre la corruption[3],[4]. Cette opposition conduit notamment à la mise à référendum par Iohannis de deux propositions sur ces thèmes le .

La population est amenée à se prononcer sur deux questions. La première porte sur l'interdiction des pardons et des amnisties en faveur de personnes condamnées pour corruption. La seconde propose quant à elle d'interdire au gouvernement de recourir à des ordonnances d'urgence dans le domaine judiciaire, et à faciliter le droit de recours à la Cour constitutionnelle contre ce type d'ordonnance.

Les deux propositions sont approuvées par plus de 80 % des votants, pour un taux de participation qui, bien que ne s'élevant qu'à un peu plus de 40 %, se révèle plus important qu'attendu, et permet une validation des résultats par franchissement des quorum exigés. Le référendum est par conséquent vu comme un désaveu de la coalition au pouvoir qui avait appelée au boycott, et un soutien à la lutte anti corruption du président Iohannis[5].

Pré-campagne et chute du gouvernement[modifier | modifier le code]

Le , la Première ministre Viorica Dăncilă est désignée candidate à l'élection présidentielle roumaine de novembre suivant[6]. Le , du fait de cette désignation par le PSD, plutôt que de soutenir Călin Popescu-Tăriceanu, candidat de l'Alliance des libéraux et démocrates (ALDE), ce dernier quitte la coalition gouvernementale. Dăncilă a alors 45 jours pour convoquer un nouveau vote de confiance et de chercher de nouveaux alliés[7]. Cette rupture a lieu à la suite de l'incarcération en mai de la même année de Liviu Dragnea, ancien président de la Chambre des députés et chef du PSD, au pouvoir depuis 2016[8]. Le lendemain, l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR/RMDSZ), qui a soutenu le gouvernement du PSD jusqu'en , rejette une proposition de soutenir le gouvernement en échange d'y entrer[9].

Fin août, le président Iohannis rejette les nominations de nouveaux ministres par le PSD, exigeant à la place un vote de confiance[10].

Le gouvernement est renversé le , à l'issue de l'adoption de la quatrième motion de censure déposée à son encontre, votée par 238 voix favorables, soit cinq de plus que la majorité requise[11],[12]. Le président Klaus Iohannis doit tenir des consultations pour la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale[13]. Des élections anticipées peuvent aussi être convoquées si la majorité des députés s'y résignent. Cette solution a les faveurs du président et du Parti national libéral (PNL) dont il est issu et de l'Union sauvez la Roumanie (USR)[14].

Formation d'un nouveau gouvernement[modifier | modifier le code]

Le , le président Iohannis annonce la nomination prochaine d'un nouveau Premier ministre d'ici le , affirmant que le prochain gouvernement devrait être issu du PNL. Celui-ci soutient la candidature de son président Ludovic Orban[15].

Le , Orban est formellement chargé de former un gouvernement par le président Iohannis. Il a dix jours pour obtenir la confiance du Parlement roumain[16]. Tandis que Pro Romania (PRO) a exprimé son refus de soutenir un tel gouvernement, l'Union sauvez la Roumanie (USR) — qui plaide pour des élections anticipées — et l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR/RMDSZ), disent ne pas exclure un possible soutien parlementaire conditionnel à ce gouvernement[17].

Crise politique de février-mars 2020[modifier | modifier le code]

Le gouvernement Orban est renversé le par une motion de censure déposée par l'opposition sociale-démocrate, qui s'oppose au projet de loi de réforme du Code électoral prévoyant le rétablissement du scrutin à deux tours pour l'élection des maires. La motion recueille 261 suffrages favorables, soit 28 de plus que le minimum requis[18].

Le , Orban est chargé de former un nouveau gouvernement[19]. Le projet de réforme du système électoral et la reconduction d'Orban sont une stratégie du président Iohannis pour obtenir des élections anticipées[20],[21]. Le , Orban annonce une composition gouvernementale identique à celle votée en [22]. Le vote de confiance est prévu pour le [23]. Celui-ci est reporté du fait du quorum non atteint. Le jour même, la Cour constitutionnelle demande à Iohannis de nommer un autre Premier ministre[24]. Le , le ministre des Finances Florin Cîțu est chargé de former un gouvernement[25]. Le , jour du vote d'investiture, il retire sa candidature[26].

Pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

À cause de la pandémie de Covid-19, les différents partis rallient la proposition de ne pas tenir d'élections anticipées et privilégient la mise en place d'un gouvernement de plein exercice[27]. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle a décidé que le délais de 60 jours avant la tenue d'un scrutin anticipé débutait le jour de la nomination de Cîțu. Enfin, un consensus des partis est nécessaire avant toute dissolution, même si deux candidatures au poste de Premier ministre sont rejetées[28].

Le , Orban est de nouveau chargé de former un gouvernement[29]. Il annonce une composition identique à celle de son gouvernement formé en novembre[30].

Le Parlement, réuni en séance commune le , vote la confiance au gouvernement Orban II, seuls le parti Pro Romania (PRO) de Victor Ponta et des parlementaires indépendants s'y opposant. Cette investiture à peine minuit après la désignation d'Orban constitue un record depuis la chute du communisme. L'assermentation des ministres, prévue le soir même au palais Cotroceni, est soumise à des mesures sanitaires particulières dans la mesure où la plupart des ministres se sont placés en confinement après qu'un député du PNL a été testé positif au Covid-19[31].

Le , le président Iohannis évoque la possibilité de reporter le scrutin après 2020 si la pandémie n'est pas endiguée[32]. Le , le Premier ministre Orban annonce que le scrutin doit être organisé avant le et que sa date sera fixée en concertation avec les partis représentés au Parlement[33].

Le PSD dépose une nouvelle motion de censure le [34]. Elle est rejetée le pour cause de quorum non atteint[35].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le mode de scrutin pour l'élection des députés et des sénateurs a été modifié en 2015. La nouvelle loi électorale, promulguée le par le président Klaus Iohannis, accorde un député pour 73 000 habitants et un sénateur pour 168 000 habitants[36]. Par conséquent, 308 députés et 135 sénateurs sont à élire, auxquels s'ajoutent les 18 députés représentants les minorités nationales et les quatre députés et les deux sénateurs représentants la diaspora[37].

La nouvelle loi électorale marque le retour à un scrutin proportionnel plurinominal dans le cadre des județe tant pour le Sénat que pour la Chambre des députés[38].

Les partis doivent dépasser le seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés pour obtenir une représentation parlementaire, alors que les alliances électorales doivent atteindre 8 à 10 % de ces suffrages. Pour la première fois, les Roumains vivant à l'étranger peuvent voter par correspondance, afin d'éviter les difficultés d'organisation de vote ayant eu lieu lors de l'élection présidentielle de 2014[38].

Campagne[modifier | modifier le code]

La campagne a lieu du au [39].

Principaux partis politiques[modifier | modifier le code]

Parti et coalition Président Idéologie Sièges en 2016
Députés Sénateurs
Parti social-démocrate
Partidul Social Democrat (PSD)
Marcel Ciolacu Centre gauche
Social-démocratie, Conservatisme social, populisme
154 67
Parti national libéral
Partidul Național Liberal (PNL)
Ludovic Orban Centre droit
Libéral-conservatisme, europhilie
69 30
Union sauvez la Roumanie
Uniunea Salvați România (USR)
Dan Barna Centre droit
Europhilie, anti-corruption
30 13
Union démocrate magyare de Roumanie
Uniunea Democrată Maghiară din România (UDMR/RMDSZ)
Hunor Kelemen Centre droit
Défense des droits des magyars de Roumanie, régionalisme
21 9
Parti Mouvement populaire
Partidul Mișcarea Populară (PMP)
Eugen Tomac Centre droit
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne, libéralisme économique
18 8
Pro Romania
PRO România (PRO)
Victor Ponta Centre
Social-libéralisme, europhilie
Issu de l'ALDE
Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité
Partidul Libertății, Unității și Solidarității (PLUS)
Dacian Cioloș Centre droit
Europhilie, libéralisme, anti-corruption
Nouveau
Alliance pour l'unité des Roumains
Alianța pentru Unirea Românilor (AUR)
George Simion Extrême droite
Nationalisme, droite chrétienne, conservatisme social
Nouveau

Sondages[modifier | modifier le code]

Intentions de vote en vue des élections parlementaires de 2020.

Résultats[modifier | modifier le code]

Chambre des députés[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives roumaines de 2020[40],[41],[42]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti social-démocrate 1 705 777 28,90 en diminution 16,58 110 en diminution 44
Parti national libéral 1 486 401 25,19 en augmentation 5,14 93 en augmentation 24
Alliance 2020 USR-PLUS 906 962 15,37 en augmentation 6,50 55 en augmentation 25
Alliance pour l'unité des Roumains 535 828 9,08 Nv 33 en augmentation 33
Union démocrate magyare de Roumanie 339 030 5,74 en diminution 0,45 21 en stagnation
Parti Mouvement populaire 284 501 4,82 en diminution 0,53 0 en diminution 18
Pro Romania 241 267 4,09 en diminution 1,53[a] 0 en diminution 20
Parti écologiste roumain 65 807 1,12 en augmentation 0,23 0 en stagnation
Parti du pouvoir humaniste 59 465 1,01 en augmentation 0,97 0 en stagnation
Parti de la Grande Roumanie 32 654 0,55 en diminution 0,49 0 en stagnation
Alliance renaissance nationale 21 662 0,37 Nv 0 en stagnation
Parti vert 20 614 0,35 en augmentation 0,34 0 en stagnation
Parti socialiste roumain 19 693 0,33 en diminution 0,02 0 en stagnation
Autres partis 182 254 3,08 18 en augmentation 1
Suffrages exprimés 5 901 915 97,41
Votes blancs et invalides 155 859 2,57
Total 6 059 113 100 330 en augmentation 1
Abstentions 12 905 529 68,05
Inscrits / participation 18 964 642 31,95

Sénat[modifier | modifier le code]

Résultats des élections sénatoriales roumaines de 2020[40],[41],[42]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti social-démocrate 1 732 276 29,32 en diminution 16,36 47 en diminution 20
Parti national libéral 1 511 225 25,58 en augmentation 5,16 41 en augmentation 11
Alliance 2020 USR-PLUS 936 862 15,86 en augmentation 6,94 25 en augmentation 12
Alliance pour l'unité des Roumains 541 935 9,17 Nv 14 en augmentation 14
Union démocrate magyare de Roumanie 348 262 5,89 en diminution 0,35 9 en stagnation
Parti Mouvement populaire 291 484 4,93 en diminution 0,72 0 en diminution 8
Pro Romania 244 225 4,13 en diminution 1,88[a] 0 en diminution 9
Parti écologiste roumain 78 654 1,33 en augmentation 0,24 0 en stagnation
Parti du pouvoir humaniste 70 536 1,19 en augmentation 1,15 0 en stagnation
Parti de la Grande Roumanie 38 474 0,65 en diminution 0,53 0 en stagnation
Alliance renaissance nationale 23 773 0,40 Nv 0 en stagnation
Parti socialiste roumain 23 093 0,39 en diminution 0,08 0 en stagnation
Parti vert 23 085 0,39 en augmentation 0,38 0 en stagnation
Autres partis 44 447 0,77 0 en stagnation
Suffrages exprimés 5 908 331 97,51
Votes blancs et invalides 149 429 2,47
Total 6 059 113 100 136 en stagnation
Abstentions 12 905 529 68,05
Inscrits / participation 18 964 642 31,95

Galerie[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Malgré l'arrivée en tête du Parti social-démocrate (PSD), le scrutin est perçu comme une victoire pour le Parti national libéral (PNL) et l'Alliance 2020 USR-PLUS — composée de l'Union sauvez la Roumanie (USR) et du Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité (PLUS) —, ceux-ci étant arrivés en deuxième et troisième position avec des résultats cumulés plus importants, augurant d'un gouvernement de coalition entre les deux formations. Le résultat de l'USR-PLUS, formés de petit partis récents issus des milieux associatifs, voit l'entrée au parlement d'élus plus jeunes et plus centristes qu'à la législature précédente[43],[44].

L'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR) crée quant à elle la surprise en faisant son entrée au parlement, portée par un discours axé sur la famille, les valeurs chrétiennes et l'opposition aux mesures sanitaires de lutte contre la pandémie de Covid-19. Quasi inconnue jusqu'alors, la formation n'avait pas été incluse dans la plupart des sondages d'opinions[45],[46].

Formation du gouvernement[modifier | modifier le code]

L'ancien Premier ministre roumain, Dacian Cioloș, déclare à la suite des élections qu'au vu de la structure parlementaire à cinq partis issue des élections, la prochaine coalition gouvernementale sera composée du PNL, d'USR-PLUS et de l'UDMR/RMDSZ[47].

Le président du Parti social-démocrate (PSD), Marcel Ciolacu, annonce qu'il mènera des discussions avec le président de l'AUR George Simion dans le cadre d'une possible collaboration au parlement[48] mais exclut de former un gouvernement avec cette formation[49].

Cristian Ghinea, un des ténors de l'USR-PLUS, invite le PNL à des discussions pour la formation d'un gouvernement, mais indique également que son parti n'acceptera pas n'importe quels ministères[50]. Dans le cadre des discussions, l'USR-PLUS vise à négocier plusieurs mesures telles que le vote au parlement de l'initiative « Pas de criminels dans les fonctions publiques », la réduction à 300 du nombre de parlementaires, l'organisation d'un référendum pour modifier la constitution trois mois après la fin de la pandémie, l'élimination des pensions spéciales pour les parlementaires et les maires, et l'élection en deux tours des maires[51].

Le Premier ministre Ludovic Orban démissionne dès le lendemain du scrutin au vu de l'échec de son parti a décrocher la première place. Il affirme ainsi vouloir faciliter las négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement. Le ministre de la Défense Nicolae Ciucă est nommé par Klaus Iohannis pour assurer l'intérim[49].

Le PNL, après une rencontre entre Ludovic Orban et Klaus Iohannis, choisit le ministre des Finances publiques Florin Cîțu comme candidat au poste de Premier ministre, tandis qu'Orban est proposé pour occuper la présidence de la Chambre des députés. Il est ainsi préféré à Nicolae Ciucă — l'alliance USR-PLUS s'opposant au choix d'un militaire pour conduire le gouvernement — et au ministre des Fonds européens Ioan-Marcel Boloș[52]. Le PSD décide pour sa part de proposer la candidature du technocrate Alexandru Rafila, candidat sur ses listes et expert en santé, tandis qu'USR-PLUS confie ce rôle à Dacian Cioloș[53]. L'USR-PLUS se montre disposé à accepter la candidature de Cîțu, en échange de la présidence de la Chambre pour Dan Barna[54]. Cependant, le , les trois partis se mettent d'accord sur un gouvernement de coalition dirigé par Cîțu, avec huit ministre pour le PNL, sept pour l'USR-PLUS et trois pour l'UDMR. Orban obtient comme prévu la présidence de la Chambre des députés, et l'USR-PLUS celle du Sénat pour Anca Paliu Dragu[55]. Le , le nouveau gouvernement est investi avec 260 voix pour et 186 contre[56].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Comparé au résultat de l'ALDE en 2016

Références[modifier | modifier le code]

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  3. « Le président roumain convoque un référendum sur la réforme controversée de la justice », sur Libération.fr (consulté le )
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  5. « Roumanie: quorum atteint pour le référendum anti-corruption », sur Le Figaro, (consulté le )
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  10. « Roumanie: la première ministre veut traîner le président devant la justice », sur Le Figaro (consulté le )
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  12. Maria Udrescu, « En Roumanie, le gouvernement social-démocrate est tombé : "Il s'est moqué de la Roumanie comme personne ne l'a fait depuis 30 ans" », sur La Libre (consulté le )
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