Élections législatives indiennes de 2019 — Wikipédia

Élections législatives indiennes de 2019
543 des 545 sièges de la Lok Sabha
(Majorité absolue : 272 sièges)
au
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 910 512 091
Votants 613 656 298
67,6 %[1] en augmentation 1,2
Votes nuls 6 513 355
NDA – Narendra Modi
Voix 269 175 414
45,5 %
en augmentation 6,6
Sièges obtenus 352 en augmentation 16
UPA – Rahul Gandhi
Voix 147 912 453
27,1 %
en augmentation 3,6
Sièges obtenus 91 en augmentation 32
Grande Alliance – Mayawati Kumari
Voix 37 893 637
6,4 %
en diminution 1,1
Sièges obtenus 15 en augmentation 10
Front de gauche – Biman Bose
Voix 14 320 963
2,6 %
en diminution 1,4
Sièges obtenus 6 en diminution 4
Carte des résultats par coalition
Carte
Répartition des sièges à la Lok Sabha
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Narendra Modi
NDA (BJP)
Narendra Modi
NDA (BJP)

Des élections législatives indiennes de 2019 ont eu lieu du au [2] afin d'élire pour cinq ans la XVIIe législature de la Lok Sabha, la chambre basse du Parlement de l'Inde. Le dépouillement a eu lieu le . Ces élections se tiennent en même temps que les scrutins pour renouveler les assemblées des États d'Andhra Pradesh, Arunachal Pradesh, Odisha et Sikkim.

Environ 900 millions de citoyens indiens étaient inscrits sur les listes électorales et la participation s'élève à 67 %, la plus élevée pour des élections générales en Inde[3].

Le Premier ministre nationaliste Narendra Modi réussit à remporter un second mandat avec une majorité encore accrue pour le Bharatiya Janata Party (BJP) par rapport à sa large victoire de 2014. Le Congrès national indien de Rahul Gandhi ne parvient pas à progresser au-delà d'une douzaine de sièges.

Contexte[modifier | modifier le code]

En 2014, le Bharatiya Janata Party (BJP), issu de la droite nationaliste hindoue, et dirigé par Narendra Modi est arrivé au pouvoir en mettant en avant le développement économique et la création d'emplois[4],[5]. Cinq ans après, son bilan économique est contrasté : la part des emplois industriels dans l'économie n'a que marginalement augmenté et le gouvernement est accusé par l'opposition de masquer les chiffres du chômage[6]. La politique économique a été contestée, notamment lors d'une grande grève en organisée par une dizaine de syndicats, le Parti communiste d'Inde et la coalition d'opposition au Bharatiya Janata Party, appelant à une hausse du salaire minimum, la sécurité sociale universelle, l'arrêt des privatisations et à l'arrêt de la réforme du droit du travail[7]. À cela s'ajoute le mécontentement des paysans, confrontés à la stagnation des prix des produits agricoles et la hausse des coûts des engrais et semences[8].

La politique d'accès aux toilettes et à la propreté du gouvernement de Narendra Modi a connu un certain succès mais beaucoup de l'argent investi pour l'environnement et, notamment, le nettoyage du Gange n'a pas été dépensé[6].

Par ailleurs, la situation s'est tendu au Cachemire. À la suite de l'attentat de Pulwama mené le par le Jaish-e-Mohammed contre des paramilitaires indiens un conflit militaire éclate entre l'Inde et le Pakistan, aboutissant à des pertes civiles et militaires des deux côtés, des tirs d'artillerie à travers la frontière internationale et des affrontements directs entre les Armées de l'air des deux pays.

Face au gouvernement sortant, Rahul Gandhi, héritier de la famille Nehru-Gandhi, a pris la tête du Congrès national indien en . Après plusieurs échecs électoraux, notamment en 2017 en Uttar Pradesh, l'État le plus peuplé, le Congrès a réussi à conserver ou reprendre le pouvoir dans plusieurs États importants en 2018 et 2019 (Karnataka, Madhya Pradesh, Jharkhand, Rajasthan) et apparait de nouveau comme un concurrent sérieux face au BJP[8]. Rahul Gandhi met en avant un programme social et accuse Narendra Modi d'avoir mal géré l'achat par l'Inde d'avions Rafale à la France[8].

En 2016, le gouvernement Modi avait fait adopter une loi afin de permettre aux entreprises et aux particuliers de verser des dons anonymes aux partis, ce qui équivaudrait à une « officialisation du capitalisme de connivence », comme l’a dénoncé l’ancien chef de la commission électorale Shahabuddin Yaqoob Quraishi. Ces sommes, considérables, ont permis de mener une intense propagande électorale et d'acheter des voix à travers des cadeaux la veille du scrutin[9].

Organisation[modifier | modifier le code]

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

La Lok Sabha, chambre basse du Parlement de l'Inde, est composée de 545 sièges pourvus pour un mandat de cinq ans, sauf dissolution anticipée par le président de l'Inde.

Les élections de 543 sièges se tiennent au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions uninominales. Dans chacune d'elles est élu le candidat recueillant le plus grand nombre de voix. Sur les 543 circonscriptions, 84 sont réservées à des candidats des castes répertoriées (Dalits) et 47 pour des candidats des tribus répertoriées (Adivasis). Le président indien nomme deux députés supplémentaires représentant la communauté anglo-indienne, pour un total de 545 sièges[10].

À la suite d'une décision de la Cour suprême, les électeurs ont également la possibilité de ne choisir aucun candidat en votant Aucun d'entre eux[11].

Calendrier[modifier | modifier le code]

La Commission électorale indienne fixe le calendrier des élections. Celles-ci se déroulent en sept phases, du au .

Jour de vote États concernés Circonscriptions Carte
Andhra Pradesh, Arunachal Pradesh, Assam (en partie), Bihar (en partie), Chhattisgarh (en partie), Jammu-et-Cachemire (en partie), Maharashtra (en partie), Manipur (en partie), Meghalaya, Mizoram, Nagaland, Odisha (en partie), Sikkim, Telangana, Tripura (en partie), Uttar Pradesh (en partie), Uttarakhand, Bengale-Occidental (en partie), Îles Andaman-et-Nicobar, Lakshadweep 91
Assam (en partie), Bihar (en partie), Chhattisgarh (en partie), Jammu-et-Cachemire (en partie), Karnataka (en partie), Maharashtra (en partie), Manipur (en partie), Odisha (en partie), Tamil Nadu, Tripura (en partie), Uttar Pradesh (en partie), Bengale-Occidental (en partie), Puducherry 97
Assam (en partie), Bihar (en partie), Chhattisgarh (en partie), Gujarat, Goa, Jammu-et-Cachemire (en partie), Karnataka (en partie), Kerala, Maharashtra (en partie), Odisha (en partie), Uttar Pradesh (en partie), Bengale-Occidental (en partie), Dadra et Nagar Haveli, Daman et Diu 115
Bihar (en partie), Jammu-et-Cachemire (en partie), Jharkhand (en partie), Madhya Pradesh (en partie), Maharashtra (en partie), Odisha (en partie), Rajasthan (en partie), Uttar Pradesh (en partie), Bengale-Occidental (en partie) 71
Bihar (en partie), Jammu-et-Cachemire (en partie), Jharkhand (en partie), Madhya Pradesh (en partie), Bengale-Occidental (en partie) 51
Bihar (en partie), Haryana, Jharkhand (en partie), Madhya Pradesh (en partie), Uttar Pradesh (en partie), Bengale-Occidental (en partie), Delhi 59
Bihar (en partie), Jharkhand (en partie), Madhya Pradesh (en partie), Pendjab, Bengale-Occidental (en partie), Chandigarh, Uttar Pradesh (en partie), Himachal Pradesh 59
Dépouillement

Corps électoral et logistique[modifier | modifier le code]

Il y a 900 millions d'électeurs inscrits, soit une hausse de 86 millions par rapport au dernier scrutin, ce qui fait de ces élections le plus grand scrutin démocratique organisé. 15 millions d'électeurs ont entre 18 et 19 ans[12].

La Commission électorale indienne installe environ 1 million de bureaux de vote à travers le pays, contre 900 000 en 2014[12]. Comme depuis 2004, tous les bureaux sont équipés de machine à voter électroniques mais, contrairement à la pratique précédente, ces machines impriment un reçu qui permet aux électeurs de vérifier leur vote et autorisent un recomptage des voix après le scrutin[12],[13].

Coalitions et candidats[modifier | modifier le code]

Depuis les années 1990, le développement de nombreux partis politiques régionaux a rendu difficile pour un seul parti d'obtenir à lui seul la majorité des sièges à la Lok Sabha. Les principaux partis forment donc des coalitions avant les élections, toutefois ces coalitions évoluent fréquemment y compris pendant les élections, entre les élections et le dépouillement ou après le résultat connu.


La question environnementale est quasiment absente des campagnes du BJP et du parti du Congrès, une position critiquée en raison de la vulnérabilité du pays au changement climatique. L'Inde serait ainsi le pays le plus exposé à ces risques selon une étude de HSBC en 2018[15].

Alliance démocratique nationale[modifier | modifier le code]

Alliance démocratique nationale (NDA)
Narendra Modi
leader de la NDA, Premier ministre sortant

L'Alliance démocratique nationale ou NDA est la coalition du Bharatiya Janata Party. La NDA a été au pouvoir de 1998 à 2004 quand Atal Bihari Vajpayee était Premier ministre et de nouveau depuis 2014 sous Narendra Modi, qui est candidat à sa propre succession.

Le BJP conteste ces élections avec ses alliés traditionnels comme le Shiv Sena, parti d'extrême droite du Maharashtra[16], ou le Shiromani Akali Dal, parti religieux du Pendjab[17], ainsi qu'avec d'importants partis régionaux avec lequel il a forgé des alliances récentes comme le AIADMK au Tamil Nadu et le Janata Dal (Uni) au Bihar[18],[19]. D'autres partis qui étaient précédemment membre de la NDA ont toutefois quitté la coalition, notamment le Telugu Desam Party (en) (TDP), au pouvoir en Andhra Pradesh, et la Jammu and Kashmir Peoples Democratic Party (en) (JKPDP).

Le BJP fait campagne avec le slogan « Phir Ek Baar Modi Sarkar » (« Le gouvernement Modi, une fois de plus ») et a dévoilé son programme électoral, intitulé « Sankalpit Bharat, shashakt Bharat » (« Inde déterminée, Inde puissante »), le [20],[21]. Le parti au pouvoir promet notamment, s'il est réélu, de proposer un logement à tous les Indiens et de doubler les revenus des paysans d'ici 2020. Le programme prévoit également une « tolérance zéro » contre le terrorisme et la fin du statut d'autonomie spécial du Jammu et Cachemire.

Alliance progressiste unie[modifier | modifier le code]

Alliance progressiste unie (UPA)
Rahul Gandhi
président du Congrès, candidat au poste de Premier ministre

L'Alliance progressiste unie est la coalition du Congrès, qui a été au pouvoir pour la dernière fois de 2004 à 2014. Rahul Gandhi, après avoir pris la tête de la campagne de 2014, a succédé à sa mère Sonia Gandhi et est devenu président du Congrès en .

Le Congrès a choisi de ne pas former d'alliance électorale dans les États où il est en compétition directe avec le BJP et n'a pas réussi à trouver d'accord avec d'importants partis régionaux opposés au BJP, notamment le Samajwadi Party et le BSP en Uttar Pradesh, le Trinamool Congress au Bengale-Occidental et le Aam Aadmi Party à Delhi. Il est toutefois allié au DMK au Tamil Nadu, au Janata Dal (Secular) au Karnataka et au Parti du congrès nationaliste au Maharashtra[22]. Dans certains États, le Parti communiste d'Inde (marxiste) et le Parti communiste d'Inde sont également alliés au Congrès.

Dans son programme, intitulé « We Will Deliver », le Congrès met l'accent sur les programmes sociaux : le parti promet notamment de créer un programme de revenu garanti d'un montant de 72 000 ₹/an pour les foyers les plus pauvres et de doubler les dépenses en santé. Il annonce également vouloir mettre en place un financement public des partis politiques[23],[24].

Grande Alliance[modifier | modifier le code]

Grande Alliance
Mayawati Kumari
présidente du BSP, candidate au poste de Première ministre

La Grande Alliance ou Mahagathbandhan est une coalition de plusieurs partis régionaux initiés par le Samajwadi Party et le Bahujan Samaj Party (BSP), deux partis d'Uttar Pradesh traditionnellement opposés[25]. Ils sont rejoints par le Rashtriya Lok Dal et, dans certains États, le Parti communiste d'Inde (marxiste) et le Parti communiste d'Inde.

Le Aam Aadmi Party, n'ayant pas réussi à s'allier au Congrès à Delhi, et le Trinamool Congress, au pouvoir au Bengale-Occidental, soutiennent également la Grande Alliance[26].

Front de gauche[modifier | modifier le code]

Front de gauche

Les partis du Front de gauche poursuivent leur alliance dans la plupart des États, notamment au Bengale-Occidental et au Kerala, leurs bastions historiques, mais le PCI(M) et le PCI s'allient, selon les États, au Congrès ou à la Grande Alliance.

Sondages[modifier | modifier le code]

La Commission électorale indienne interdit la publication de sondages entre le et la clôture de la dernière phase de vote le ainsi que la diffusion de prédictions faites par des astrologues[27],[28].

Avant les élections[modifier | modifier le code]

Moyenne pondérée des sondages
Moyenne pondérée des sondages
Date Institut Autres Avance Majorité
NDA UPA
Times Now-VMR 279 149 115 130 7
IndiaTV-CNX 275 126 142 149 3
1 fév – Jan Ki Baat 310 122 111 188 38
Times Now-VMR 283 135 125 148 11
News Nation 270 134 139 131 sans
RepublicTV–C voter 264 141 138 123 sans
IndiaTV-CNX 285 126 132 159 13
Zee 24 Taas 264 165 114 99 sans
VDP Associates 242 148 153 94 sans
Times Now-VMR 252 147 144 105 sans
ABP News -Cvoter 233 167 143 66 sans
India Today -Karvy 237 166 140 67 sans
VDP Associates 225 167 150 58 sans
India Today 257 146 140 111 sans
ABP News – C Voter 247 171 125 76 sans
India TV – CNX 281 124 138 157 9
ABP News – C Voter 261 119 163 142 sans
Oct 2018 ABP News 276 112 155 164 4
India Today- Karvy 281 122 140 159 9
ABP News-CSDS 274 164 105 110 2
Republic-CVoter 335 89 119 246 63
India Today 309 102 132 207 37
avril– Élections 2014 336 60 113 276 64

Sortie des urnes[modifier | modifier le code]

À l'issue du scrutin, la quasi-totalité des sondages de sortie des urnes prédisent tous une réélection de la coalition du BJP avec une majorité absolue. Toutefois, si les sondages de sortie des urnes en Inde identifient souvent une tendance, il est arrivé plusieurs fois qu'ils prédisent des résultats différents du résultat final et sont donc à analyser avec précaution[29].

Institut Autres Avance Majorité
NDA UPA
India Today-Axis 352 ± 13 93 ± 15 82 ± 13 259 80
News24-Today's Chanakya 350 ± 14 95 ± 9 97 ± 11 253 78
News18-IPSOS
CNN-IBN-IPSOS
336 82 124 212 64
VDP Associates 333 115 94 218 61
Sudarshan News 313 121 109 192 41
Times Now-VMR 306 ± 3 132 ± 3 104 ± 3 174 34
Republic-Jan Ki Baat 305 124 113 181 33
Suvarna News 305 ± 10 124 ± 2 102 ± 0 181 33
India News-Polstrat 287 128 127 159 15
Republic-CVoter 287 128 127 159 15
NewsNation 286 ± 4 122 ± 4 134 ± 4 152 14
ABP-CSDS 277 130 135 142 5
NewsX-Neta 242 164 137 78 sans

Résultats[modifier | modifier le code]

Le BJP remporte 303 sièges, soit une majorité absolue à la Lok Sabha : c'est la première fois qu'un parti autre que le Congrès réussit à remporter une majorité absolue à deux élections successives[30]. Il réussit ce résultat en s'imposant largement dans l'Inde du Nord hindiphone, son bastion traditionnel où son score dépasse souvent 50 % des voix. Au Bihar et au Maharashtra il s'impose grâce à l'appui de ses alliés : le Janata Dal (Uni) et le Shiv Sena[31].

En Uttar Pradesh, l'État le plus peuplé, le BJP remporte 62 des 78 sièges. L'alliance du Bahujan Samaj Party et du Samajwadi Party au sein de la Grande Alliance ne parvenant à remporter que 15 sièges. Dans cet État, le Congrès ne remporte qu'un seul siège : celui de Sonia Gandhi, ancienne présidente du parti. Son fils et actuel président du Congrès, Rahul Gandhi, perd sa circonscription d'Amethi (il est toutefois élu au Kerala, où il se présentait également)[32].

Avec 52 sièges, le Congrès n'améliore que marginalement ses positions par rapport à 2014, principalement dans le Sud et au Pendjab. Le parti ne fait élire aucun député dans 17 États et territoires[33]. Ces résultats mettent en doute l'avenir du parti et la direction de la famille Nehru-Gandhi qui le dirige presque sans interruption depuis l'Indépendance[34].

Plus de 40 % des élus sont cités dans des affaires criminelles[35].

Seuls 25 élus sont musulmans, soit 4,6 % de l’assemblée, alors que les musulmans représentent 14,6 % de la population. 78 femmes sont élues (14,3 %), contre 66 cinq ans plus tôt. La majorité d'entre elles sont issues des familles de dirigeants politiques. Sociologiquement, ces élections confirment le retour des hautes castes au Parlement, amorcé dix ans auparavant et qui tient à la composition élitaire du BJP. Ainsi, sur les 147 candidats de ce parti dans les circonscriptions de la zone hindiphone 88 appartenaient aux hautes castes, qui ne représentent que 12 % de la population[9]..

Résultats nationaux[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives indiennes de 2019[36],[37]
Partis ou coalitions Votes % +/- Sièges +/-
Bharatiya Janata Party 229 076 879 37,30 en augmentation 6,30 303 en augmentation 21
Shiv Sena 12 858 904 2,09 en augmentation 0,24 18 en stagnation
Janata Dal (Uni) 8 926 679 1,45 en augmentation 0,37 16 en augmentation 14
All India Anna Dravida Munnetra Kazhagam 8 307 345 1,35 en diminution 1,92 1 en diminution 36
Shiromani Akali Dal 3 778 574 0,62 en diminution 0,04 2 en diminution 2
Lok Jan Shakti Party 3 206 979 0,52 en augmentation 0,11 6 en stagnation
Apna Dal (Soneylal) 1 039 478 0,17 en augmentation 0,02 2 en augmentation 2
Rashtriya Loktantrik Party 660 051 0,11 en diminution 1,23 1 en augmentation 1
All Jharkhand Students Union 648 277 0,11 en augmentation 0,02 1 en augmentation 1
National People's Party 425 986 0,07 en diminution 0,03 1 en stagnation
Nationalist Democratic Progressive Party 500 510 0,08 Nv 1 en augmentation 1
Mizo National Front 224 286 0,04 Nv 1 en augmentation 1
Total Alliance démocratique nationale (NDA) 353 en augmentation 17
Congrès national indien 119 495 214 19,46 52 en augmentation 6
Dravida Munnetra Kazhagam 14 363 332 2,34 23 en augmentation 24
Parti du congrès nationaliste 8 500 331 1,38 5 en diminution 1
Janata Dal (Secular) 3 457 107 0,56 1 en diminution 1
Jharkand Mukti Morcha 1 901 976 0,31 1 en diminution 1
Indian Union Muslim League 1 592 467 0,26 3 en augmentation 1
Revolutionary Socialist Party 709 685 0,12 1 en augmentation 1
Viduthalai Chiruthaigal Katchi 507 643 0,08 1 en augmentation 1
Kerala Congress (M) 421 046 0,07 1 en stagnation
Jammu & Kashmir National Conference 280 356 0,05 3 en augmentation 3
Total Alliance progressiste unie (UPA) 91 en augmentation 31
Bahujan Samaj Party 22 246 501 3,62 10 en augmentation 10
Samajwadi Party 15 647 206 2,55 5 en stagnation
Total Grande Alliance 15 en augmentation 10
Parti communiste d'Inde (marxiste) 10 744 908 1,75 3 en diminution 6
Parti communiste d'Inde 3 576 184 0,58 2 en augmentation 1
Total Front de gauche 5 en diminution 5
All India Trinamool Congress 24 929 330 4,06 22 en diminution 12
YSR Congress Party 15 537 006 2,53 22 en augmentation 13
Telugu Desam Party 12 515 345 2,04 3 en diminution 13
Biju Janata Dal 10 174 021 1,66 12 en diminution 8
Telangana Rashtra Samithi 7 696 848 1,25 9 en diminution 2
Aam Aadmi Party 2 716 629 0,44 1 en diminution 3
All India United Democratic Front 1 402 088 0,23 1 en diminution 2
All India Majlis-e-Ittehadul Muslimeen 1 201 542 0,20 2 en augmentation 1
Naga People's Front 363 527 0,06 1 en augmentation 1
Sikkim Krantikari Morcha 166 922 0,03 1 en augmentation 1
Autres partis[a] 5 343 894 0,87 0
Indépendants 16 485 773 2,68 4 en augmentation 1
Aucun d'entre eux 6 522 772 1,06 en diminution 0,04
Sièges réservés aux anglo-Indiens 2 en stagnation
Votes valides 614 172 823 99,92
Votes blancs et nuls 511 575 0,08
Total 614 684 398 100 545 en stagnation
Abstentions 297 266 336 32,60
Inscrits / participation 911 950 734 67,40


Résultats en voix par coalition.

Résultats par État[modifier | modifier le code]

Carte des résultats par circonscription.
État Sièges Gauche UPA Grande
Alliance
NDA Autres
Andaman-et-Nicobar 1
Andhra Pradesh 25
Arunachal Pradesh 2
Assam 14
Bengale-Occidental 42
Bihar 40
Chandigarh 1
Chhattisgarh 11
Dadra et Nagar Haveli 1
Daman et Diu 1
Delhi 7
Goa 2
Gujarat 26
Haryana 10
Himachal Pradesh 4
Jammu-et-Cachemire 6
Jharkhand 14
Karnataka 28
Kerala 20
Lakshadweep 1
Madhya Pradesh 29
Maharashtra 48
Manipur 2
Meghalaya 2
Mizoram 1
Nagaland 1
Odisha 21
Pendjab 13
Puducherry 1
Rajasthan 25
Sikkim 1
Tamil Nadu 39
Telangana 17
Tripura 2
Uttarakhand 5
Uttar Pradesh 80

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. 587 partis de moins de cent milles voix chacun

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Voter Turnout In Lok Sabha Polls 2019 Highest Ever: Election Commission », sur NDTV,
  2. (en) « Lok Sabha polls to be held in 7 phases from April 11, counting on May 23 », sur Hindustan Times,
  3. At 67.1%, 2019 turnout's a record: Election Commission, The Times of India (20 May 2019)
  4. « Modi's India doubles down on Hindu nationalism », sur AEI,
  5. « Bloomberg – Are you a robot? », sur bloomberg.com
  6. a et b « India election 2019: Has India's BJP government kept its promises? », sur BBC,
  7. « En Inde, une grève d'ampleur nationale », sur lesechos.fr, (consulté le )
  8. a b et c « Inde 2019 : ce qu’il faut savoir sur les législatives indiennes », sur RFI,
  9. a et b En Inde, comment remporter les élections avec un bilan désastreux, Christophe Jaffrelot, Monde diplomatique, juillet 2019
  10. INDE Lok Sabha (Chambre du peuple) Union Interparlementaire
  11. (en) « NOTA option in pink for Assembly polls, white during Lok Sabha elections », sur zeenews.com, .
  12. a b et c « Lok Sabha polls 2019: Number of polling booths, voters and other key facts », sur Moneycontrol.com,
  13. « ECI Voting Equipments », sur Commission électorale indienne
  14. (en) « Indians vote on key election day », sur BBC News, .
  15. « En Inde, les partis politiques ignorent le changement climatique », sur Reporterre (consulté le )
  16. « Citing Hindutva and Pulwama, BJP & Sena agree on poll deal », sur Indian Express,
  17. « Akali Dal, BJP To Fight 2019 Polls From Punjab Together, Says Amit Shah », sur NDTV,
  18. « BJP, AIADMK, PMK join hands in Tamil Nadu », sur India Times, /
  19. « BJP, JDU, LJP finalise 17:17:6 seat sharing formula for Bihar Lok Sabha polls », sur India Times,
  20. « Manifesto "Not Of Tukde Tukde or Ivy League Mindset": Arun Jaitley », sur NDTV,
  21. « Manifesto 2019 », sur BJP (consulté le )
  22. « General election 2019: Why Congress has no alliance in theses states », sur India Times,
  23. « Congress releases manifesto for 2019 Lok Sabha elections, promises wealth and welfare », sur India Times,
  24. « Manifesto 2019 », sur Congrès national indien (consulté le )
  25. « Will Be Very Happy, Says Akhilesh Yadav On Mayawati As PM Candidate », sur NDTV,
  26. « Support 'secular mahagathbandhan', stop Modi-Shah duo: Kejriwal », sur Asian Age,
  27. « Election Commission bans Exit Polls », United News of India,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Predicting election results by astrologers, tarot card, others violation of law: EC to media », Business Today,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. Voting is Ending in India. Here's What to Expect., The New York Times (19 mai 2019)
  30. En Inde, le nationaliste Narendra Modi emporte une victoire historique
  31. « Elections 2019: BJP alone got more than half the votes in 13 states and Union territories », sur Scroll.in,
  32. « UP: BJP wins 62 seats to deflate mahagathbandhan’s ambitions, Sonia Gandhi is only Congress MP », sur Scroll.in,
  33. « After consecutive Lok Sabha trashing, Congress stares at uncertain future », sur Times of India,
  34. « India elections: What next for Rahul Gandhi and his Congress? », sur Al Jazeera,
  35. (en) « 40% of India's MPs face criminal charges, including rape and murder: Study », sur The Straits Times, (consulté le )
  36. ECI
  37. ECI

Voir aussi[modifier | modifier le code]