Église Sainte-Barbe de Wallers — Wikipédia

Église Sainte-Barbe de Wallers
Image illustrative de l’article Église Sainte-Barbe de Wallers
L'église vue depuis le sommet du chevalement du puits no 3 - 4 de la fosse Arenberg en septembre 2012.
Présentation
Nom local Église Sainte-Barbe.
Culte Catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Cambrai
Début de la construction 1905
Fin des travaux 1907
Protection Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2012)
Géographie
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Wallers
Coordonnées 50° 22′ 50″ nord, 3° 25′ 52″ est
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Église Sainte-Barbe de Wallers
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Sainte-Barbe de Wallers

L'église Sainte-Barbe est une église catholique bâtie de 1905 à 1907 par la Compagnie des mines d'Anzin pour ses mineurs travaillant à la fosse Arenberg récemment ouverte à Wallers dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. L'église Sainte-Barbe est bâtie au cœur de la cité d'Arenberg, les cités minières étant relativement éloignées du centre-ville. Une autre église, bien plus antérieure, existe au centre de Wallers : l'église Saint-Vaast, connue quant à elle pour son incendie dans les années 2000.

Durant la Première Guerre mondiale, l'église est endommagée, son clocher est détruit, ainsi qu'une partie de sa toiture. Tout est reconstruit à l'identique.

Le , l'église Sainte-Barbe est inscrite parmi 353 éléments à la liste du patrimoine mondial par l'Unesco, et y constitue une petite partie du site no 15.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Compagnie des mines d'Anzin a déjà ouvert plus de 170 fosses lorsqu'elle décide à la fin du XIXe siècle d'installer un nouveau charbonnage sur une partie non encore exploitée de sa concession d'Anzin, à Wallers[1]. La fosse Arenberg commence à extraire en et devient très vite importante car elle produit 218 915 tonnes de houille en 1906[1].

Prévoyant ceci, la compagnie construit dès 1900 les premiers logements de la cité d'Arenberg, constructions qui s'échelonneront jusqu'en 1923 et même dans les années 1950 avec l'adjonction, après la nationalisation, de quelques logements[2]. L'église Saint-Vaast est située au cœur du village de Wallers, mais le hameau d'Arenberg est situé à plus de trois kilomètres à vol d'oiseau de la cité.

Une église, nommée en l'honneur de Barbe la grande martyre dite sainte Barbe, sainte patronne des mineurs, est construite entre 1905 et 1907[1] dans le prolongement des premiers corons, et d'une place créée pour l'occasion.

Durant la Première Guerre mondiale, le clocher est détruit, et la toiture est en partie détruite[3]. L'église est reconstruite à l'identique.

La cité du Nouveau Monde est construite à partir de 1906, et étendue jusqu'en 1930. La cité de Bellaing date de l'entre-deux-guerres[1]. La fosse prenant de l'ampleur après sa nationalisation, les cités existantes se voient adjoindre des logements dans les années 1950, la cité de la Drève et la cité du Bosquet sont bâties[1], ce qui augmente la fréquentation de l'église.

Description[modifier | modifier le code]

La Mission Bassin Minier décrit l'édifice comme une église à vaisseau unique, entièrement construite en briques, et dotée d'une tour-porche en saillie, des contreforts, et un clocher. Ce dernier est couronné d'une flèche sexagonale, la toiture est faite d'ardoises et le sommet est constitué d'une croix en fer forgé. Le décor est décrit comme sobre, et seulement animé par les jeux de briques de différentes couleurs[1].

Protection[modifier | modifier le code]

Le , l'église Sainte-Barbe est inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco[4]. Elle constitue alors une petite partie du site no 15 qui comprend également :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 30. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article