Édouard Baille — Wikipédia

Édouard Baille
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
BesançonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Maître

Paul-Benoît-Édouard Baille, né à Besançon le et mort dans sa ville natale le , est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul-Benoît-Édouard Baille est né à Besançon le . Il fait des études à l’école de dessin où il se fait vite remarquer par son talent par Charles-Antoine Flajoulot. Il obtient un premier prix avec Agar dans le désert en 1834. La ville de Besançon lui offrit une bourse pour poursuivre ses études, à l’École des beaux-arts de Paris où il fut élève de François-Édouard Picot. Il exposa aux Salons de 1837, 1838, 1839, 1842, 1846 et 1847. Il eut ensuite un atelier où il forma des artistes comme Félix-Henri Giacomotti ou Jules Machard, et devient membre de l’Académie de Besançon.

Grâce à ses nombreuses peintures dans le domaine de l’art religieux (toiles pour les chapelles des hôpitaux de Besançon et Ornans, pour l’église Notre-Dame à Besançon, la chapelle du collège Saint-François Xavier, la chapelle des Capucins à Besançon, une fresque pour l’abbaye de Favernay) il est nommé chevalier de l’ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand. Il peint en particulier huit tableaux sur toile pour la chapelle du Sacré-Cœur de la cathédrale Saint-Jean de Besançon[1] : ce sont des copies réalisées d'après d'anciennes fresques datant du XVe siècle qui ornaient les tombeaux du « cimetière des comtes », situé primitivement dans l'ancienne cathédrale Saint-Étienne ; ces tableaux sont classés monument historique depuis 1992[1].

Édouard Baille a peint également des portraits de personnalités comtoises (toiles non signées).

Il meurt le à Besançon, dont une rue honore sa mémoire.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les huit tableaux de la chapelle du Sacré-Cœur », notice no PM25000139, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  2. Christian Marbach, « "Un grand général" : Simon Bernard », Bulletin de la Sabix, no 38,‎ , p. 102-110 (lire en ligne).
  3. Notice no AP25W01029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]