Économie du Turkménistan — Wikipédia

Économie du Turkménistan
Monnaie Manat
Année fiscale 1er janvier - 31 décembre
Organisations internationales CEI
Statistiques
Produit intérieur brut en PPA 27,6 milliards $ (2004)
Croissance du PIB 7,5 % (2004)
PIB par habitant en PPA 5 700 $ (2004)
PIB par secteur agriculture : 28,5 % (2004)
industrie : 42,7 % (2004)
services : 28,8 % (2004)
Inflation (IPC) 3,5 % (2004)
Pop. sous le seuil de pauvreté 50 % (2003)
Indice de développement humain (IDH) en augmentation 0,745 (élevé ; 91e) (2021)[1]
Population active 2,32 millions (2003)
Population active par secteur agriculture : 48,2 % (2003)
industrie : 13,8 % (2003)
services : 37 % (2003)
Taux de chômage 39,4 % (2010)
Principales industries Gaz naturel, Pétrole, Textiles, Agro-alimentaire
Commerce extérieur
Exportations 4 milliards $ (2004)
Principaux clients Ukraine 49,8 %, Iran 17,2 %, Italie 5,3 %, Turquie 4,7 % (2004)
Importations 2.85 milliards $ (2004)
Principaux fournisseurs Russie 14 %, Ukraine 13,8 %, États-Unis 11,1 %, Émirats arabes unis 8,1 %, Turquie 8 %, Allemagne 6,8 %, France 4,6 % (2004)
Finances publiques
Recettes publiques 3,05 milliards $ (2004)
Dépenses publiques 3,05 milliards $ (2004)
Sources :
https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/turkmenistan

L'économie du Turkménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel (il dispose de la cinquième plus importante réserve au monde)[2] ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.

L’enseignement ainsi que les services de santé ont été dégradés depuis l’éclatement de l’URSS. Cette crise sociale se double d’un désastre écologique, avec des eaux salinisées et une Mer Caspienne polluée. La distribution de l’eau s’avère désastreuse, produisant de très importantes pertes[3].

Indicateurs[4][modifier | modifier le code]

  • PIB : 27,2 milliards de dollars en 2008, soit 2 626 dollars par habitant
  • Part des principaux secteurs d'activités dans le PIB (est. 2008) :
    • agriculture : 9 %
    • industrie : 39 %
    • services : 52 %
  • Taux de croissance : 10 % en moyenne depuis cinq ans[5].
  • Taux d'inflation : 10 % (estimation en 2009)
  • Taux de chômage : 39,4 %[6],[7] (2010, au sens du BIT)

On estime qu'un peu plus de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté[8].

Transports[modifier | modifier le code]

Le réseau ferroviaire est le principal moyen de transport turkmène. Les routes sont également développées grâce aux voies rapides. Le transporteur aérien national, Turkmen Airlines, lui est moins utilisé. Le transport maritime est quasiment inutilisé.

La route européenne E60 traverse, par son prolongement asiatique, le Turkménistan[9].

Carte du Turkménistan.

Partenariats étrangers[modifier | modifier le code]

Le Turkménistan fait appel à de nombreuses entreprises étrangères, l'une des clés des partenariats étant la traduction du Ruhnama, un livre de propagande écrit par Niazov[10]. Le groupe de construction turc Polimeks[11] ainsi que les français Vinci (VCGP)[12] et Bouygues[13],[14] sont présents au Turkménistan.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Human Development Reports | Specific country data | TKM » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | TKM »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
  2. (fr) « Turkménistan : les déboires du gaz », Le Journal International, 24 août 2013
  3. Alain Quélébec, « Bouygues au Turkménistan : le constructeur du dictateur »,
  4. « Présentation du Turkménistan », sur France-Diplomatie (consulté le ).
  5. David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », Le Monde diplomatique,‎ , p. 1, 12 et 13 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Présentation du Turkménistan », sur France Diplomatie, (consulté le ).
  7. « Présentation du Turkménistan », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le ).
  8. Émission Envoyé spécial du , France 2.
  9. [PDF] Commission économique pour l'Europe, Carte du réseau 'E' en 2007.
  10. Business en Absurdistan (titre original : Shadow of the Holy Book), documentaire télévisuel réalisé par Arto Halonen et Kevin Frazie en 2008 et diffusé sur Arte le 18/04/2009 (ZDF, Finlande, 2008, 52 min) site officiel
  11. (en + tr + ru) Site officiel du groupe de construction turc Polimeks
  12. « Implantations - VINCI Construction Grands Projets », sur VINCI Construction Grands Projets (consulté le ).
  13. David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », Le Monde diplomatique,‎ , p. 1, 12 et 13 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Frédéric de La Mure (photographe), Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Turkménistan, une terre d'investissement français en Asie centrale », décembre 2013, webdocumentaire à propos des relatons économiques entre la France et le Turkménistan.

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