École supérieure d'art de Clermont Métropole — Wikipédia

École supérieure d'art de Clermont Métropole (ÉSACM)

Description de l'image École-supérieure-d'art-de-clermont-métropole©ESACM.jpg.
Histoire et statut
Type EPCC
Administration
Académie Clermont-Ferrand
Réseau Association Des Écoles supérieures d'Art (ANdEA), Association des écoles supérieures d'art et de design (ADERA)
Directrice Sandrine Rebeyrat
Présidente Isabelle Lavest
Études
Étudiants 170 (2023)
Enseignants 25 + intervenants extérieurs (2023)
Niveaux délivrés Diplôme National en Art (Bac +3), Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Bac +5), Diplôme Supérieur de Recherche en Art (3e cycle)
Formation dessin, peinture, sculpture, photographie, vidéo, gravure, sérigraphie, arts numériques, son, écriture, danse, performance...
Localisation
Ville Clermont-Ferrand
Pays France
Site web https://www.esacm.fr
Coordonnées 45° 46′ 06″ nord, 3° 05′ 15″ est
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
(Voir situation sur carte : Puy-de-Dôme)
École supérieure d'art de Clermont Métropole

L'École supérieure d’art de Clermont Métropole (ÉSACM) est un établissement territorial d’enseignement supérieur à vocation artistique situé à Clermont-Ferrand. Depuis 2010, l'école est un EPCC (Établissement public de coopération culturelle) qui associe la métropole Clermont Auvergne, la ville de Clermont-Ferrand et le ministère de la Culture et de la Communication. Elle est membre de l'Association nationale des écoles supérieures d'art (ANdÉA)[1].

Diplômes délivrés[modifier | modifier le code]

L'ÉSACM est agréée cycle) par le ministère de la Culture et de la Communication et permet l'obtention de deux diplômes d'État :

Présentation[modifier | modifier le code]

L'École Supérieure d'Art de Clermont Métropole (ÉSACM) dispense, au sein de son département « art », un enseignement exigeant et ouvert en arts visuels qui permet la formation d'artistes et de créateurs de haut niveau capables d'inventer, d'anticiper, d'agir et de penser. La formation repose sur une pédagogie centrée sur le projet des étudiants et prend appui sur une grande variété d'enseignements pratiques et théoriques inscrits dans une approche contemporaine de la création (dessin, peinture, impression, volume, installation, photographie, écriture, vidéo, cinéma, art numérique, art contemporain, histoire de l'art, philosophie...). Elle est délivrée par des professeurs qui sont eux-mêmes acteurs du secteur artistique (artistes, théoriciens, critiques d'art, commissaires d'exposition, écrivain, philosophes...). De nombreux intervenants et invités viennent compléter cette équipe à l'occasion de workshops, de conférences, d'ateliers ou de séminaire de recherche.

Implantée au cœur du quartier universitaire, au sein d'un bâtiment récent de 5 000 m2 conçu spécialement pour ses besoins, l'école offre aux étudiants un cadre propice aux apprentissages, aux expérimentations et au développement de leur pratique artistique. Ils bénéficient d'ateliers partagés, de matériels de qualité professionnelle dont un FabLab (imprimante 3D, graveur laser, brodeuse numérique...) et de nombreuses opportunités pour sortir de l'école et se nourrir d'expériences hors les murs (workshops, voyages en France ou à l'étranger, résidences internationales ouvertes aux étudiants de 2d cycle, expositions dans des structures professionnelles, stages).

Recherche[modifier | modifier le code]

Deux axes de recherche sont développés : « les espaces des paysages » et « les mondes du travail ». Ces deux axes génèrent des programmes de recherche, qui par des invitations, des conférences, des séminaires, des voyages, des workshops, des publications, des spectacles, des expositions... mettent en œuvre une recherche en art par l’art. Chaque année des étudiants participent aux équipes de recherche. Celles-ci sont accompagnées par la Coopérative de recherche qui réunit des résidents-chercheurs aguerris et des étudiants-chercheurs. Le 3e cycle permet que les étudiants-chercheurs puissent développer leur travail de recherche sur trois années.

Plusieurs programmes de recherche sont en cours, parmi lesquels :

  • Un film infini (le travail)
  • Exploring Robinson
  • Artistes en travail
  • Leviathan (titre provisoire)

Enseignants[modifier | modifier le code]

  • Flo Arrieu
  • Émilie Brout & Maxime Marion
  • Régine Cirotteau
  • Roland Cognet
  • Stéphane Gandolfo
  • Nelly Girardeau
  • Fabrice Guérinon
  • Henri Guibal
  • Lina Jabbour
  • Armand Jalut
  • Jan Kopp
  • Sophie Lapalu
  • Serge Lhermitte
  • Cédric Loire
  • Michèle Martel
  • Cécile Monteiro-Braz
  • Anthony Poireaudau
  • Alex Pou
  • Marion Robin
  • J. Emil Sennewald
  • Geoffrey Veyrines

L'ÉSACM fait aussi appel à des intervenants extérieurs.

Activités et événements[modifier | modifier le code]

La façade en cuivre.
  • L'ÉSACM propose régulièrement des conférences et des journées d'études ouvertes au public. Elle organise chaque année des expositions, telles que : l'exposition des diplômés ; l'exposition "Workshop en lycée pro" (qui présente des œuvres réalisées par de jeunes diplômés lors d'ateliers avec des lycéens) ou encore des expositions dans le cadre du Festival international du court métrage.
  • L'ÉSACM propose également des cours du soir en dessin et peinture, ainsi que des stages de photographie et de sculpture, pour un public adulte, de tout niveau.
  • Début 2015, l'ÉSACM s'est dotée d'un Fab lab. Le]ProtoLab[ est axé sur le développement de pratiques et de projets artistiques, ce qui en fait le premier fablab de l'hexagone consacré à l'art numérique.
Ancien bâtiment de l'école des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand.

Bibliothèque[modifier | modifier le code]

Une bibliothèque spécialisée propose sur le site de l'ÉSACM un fonds documentaire spécialisé en art contemporain de plus de 10 000 références (Livres, CD, DVD, revues)[2],[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

L’ÉSACM était déjà un établissement municipal lorsqu'elle fut reconnue par l’État en 1884 comme le furent d’ailleurs d’autres écoles en France qui répondaient alors à certains critères (locaux, disciplines enseignées, nombre et qualifications des enseignants). Cette reconnaissance permit à l’école de Clermont-Ferrand de toucher une petite subvention de l’État mais aussi de relever de l’Inspection de la direction des Beaux-arts au ministère de l’Instruction publique[4].

Par la suite, tout en restant municipale, l’école fut concernée par les réformes successives de l’enseignement supérieur des arts décidées à Paris et appliquées par la ville qui demeurait la tutelle directe de l’établissement. Les réformes de 1973 et de 1988 instaurant un cycle court et un cycle long, sanctionnés par des diplômes d'État, furent les plus importantes de même que celles liées à partir de 2006 à l’application de l’harmonisation européenne des diplômes licence et master puis, en 2010, l'ouverture d'un département recherche.

Parallèlement, l'École passa en 2007 d'établissement municipal à établissement communautaire prenant également le nom d'ÉSACM puis en 2010 changea de statut en devenant Établissement public de coopération culturelle (EPCC)[5].

Bâtiment[modifier | modifier le code]

L'école a longtemps occupé l’ancienne Halle aux blés de Clermont-Ferrand. Depuis le l’ÉSACM s’est installée dans un nouveau bâtiment de 4 200 m2. Conçu par l'agence Architecture-Studio, sa caractéristique la plus visible est sa façade en cuivre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « ANDEA - Écoles », sur andea.fr via Internet Archive (consulté le ).
  2. « Bibliothèque – ESACM » (consulté le )
  3. « Bibliothèque de l'Ecole Supérieure d'Art », sur bibliotheques-clermontmetropole.eu (consulté le )
  4. Mario d'Angelo, Acteurs culturels: positions et stratégies des acteurs culturels dans le champ de la culture et des industries créatives. Une étude sur 20 pays d'Europe. Paris, Éditions Idée Europe, 2019, p. 68-69.
  5. Id. p. 68.

Liens externes[modifier | modifier le code]