École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais — Wikipédia

École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Autre établissement public national d'enseignement (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Localisation
Pays
Ville
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

L’école nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais est l’une des vingt écoles nationales d’architecture françaises. Elle est implantée dans le 6e arrondissement de Paris, sur le site également occupé par l’école nationale supérieure des beaux-arts, lieu historique de l'enseignement de l'architecture avant 1968.

Historique[modifier | modifier le code]

L'École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais est créée par décret du ministère de la Culture, le [1]. Les anciens fonds de l'école de Paris-La Défense y sont transférés et le personnel titulaire enseignant, administratif et technique est redistribué entre l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine et l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, mettant ainsi fin à l'existence de l'école d'architecture de Paris-La Défense (ex UP-5).

L'école quitte Paris-Est Sup et devient partenaire de l'université Paris sciences et lettres en 2020.

Présentation[modifier | modifier le code]

L'école est actuellement implantée dans des locaux sur le site de l'École nationale supérieure des beaux-arts, au 14 rue Bonaparte à Paris. Elle utilise également des locaux au 1, rue Jacques-Callot qui étaient d'anciens ateliers construits pour l'école des Beaux Arts en 1931 par l'architecte Roger-Henri Expert. En avril 2022, Jean-Baptiste de Froment est nommé directeur de l'établissement, succédant à Luc Liogier (en poste depuis 2017, ce dernier avait lui-même succédé à Nasrine Seraji).

La recherche[modifier | modifier le code]

Un conseil scientifique contribue au développement du potentiel de recherche de l’école, La recherche est conduite principalement dans trois laboratoires :

le laboratoire Architecture, Culture, Société[2] (XIXe – XXIe siècles) (ACS), intégré à l'école depuis l'an 2000 et associé au CNRS depuis 1997. il aborde l'habitation selon diverses perspectives : l’objet architectural, les pratiques et cultures de production (maîtrises d’œuvre et maîtrises d’ouvrage), les minorités, les féminismes, les représentations et médiatisations.

Le laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire (LIAT) : ses axes de recherche sont : l'analyse critique des théories et des doctrines qui ont constitué, des dernières décennies à aujourd’hui, le fonds conceptuel de la pensée architecturale, les effets urbains et paysagers des infrastructures, la fonction symbolique des infrastructures, vues comme dispositifs culturels.

Le Laboratoire Géométrie, Structure et Architecture (GSA) : depuis 2013,c'est un laboratoire multisite, réunissant des chercheurs de plusieurs écoles d’architecture françaises, avec la vocation d’une visibilité internationale sur ses thèmes de recherche qui sont l'histoire de la construction ; la genèse des formes à partir des propriétés des matériaux et des assemblages et du rapport de la construction avec son environnement physique, spatial et chronologique ; la recherche de solutions pour diminuer l’empreinte écologique des constructions.

Personnalités enseignantes[modifier | modifier le code]

  • Stéphanie Dadour, au sein du laboratoire ACS s'intéresse aux liens entre féminismes et architecture

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]