Ébreuil — Wikipédia

Ébreuil
Ébreuil
La Sioule à Ébreuil, vue sur l'abbatiale.
Blason de Ébreuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne
Maire
Mandat
Stéphane Coppin
2020-2026
Code postal 03450
Code commune 03107
Démographie
Gentilé Ébreugliens ou Fiolants[1]
Population
municipale
1 271 hab. (2021 en augmentation de 1,52 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 59″ nord, 3° 05′ 15″ est
Altitude Min. 301 m
Max. 545 m
Superficie 23,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gannat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ébreuil
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Ébreuil
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Ébreuil
Liens
Site web ville-ebreuil.fr

Ébreuil est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La ville, qui a obtenu en le label touristique Petite Cité de caractère, est réputée pour son abbatiale romane classée monument historique, qui comprend un clocher-porche.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ébreuil est située dans le centre-sud du département de l'Allier[2], limitrophe avec celui du Puy-de-Dôme. Le village est à 10 km à l'ouest de Gannat, 27 km à l'ouest de Vichy, à 30 km au sud-ouest de Saint-Pourçain-sur-Sioule et à 50 km au nord de Clermont-Ferrand.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Neuf communes sont limitrophes, dont deux dans le département voisin du Puy-de-Dôme[3] :

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Le Mercurol est un village situé à l'ouest du bourg, sur la route de Lalizolle, à la limite de la commune de Sussat. On y a retrouvé quelques vestiges gallo-romains. Le château et les bois du Châtelard se trouvent à proximité et sont depuis 1768 la propriété de la famille Pellissier de Féligonde. Ce village important et éloigné du bourg avait autrefois sa propre école, ouverte en 1888[4], et une chapelle y fut édifiée, inaugurée en 1964[Note 1].
  • Sainte-Foy se situe sur la colline dominant le bourg, au nord-est. On y trouve la chapelle du même nom, ainsi qu'une table d'orientation.
  • Puy-Vacher est un hameau situé à l'est du Mercurol, à l'écart de la route de Lalizolle. Dans ce hameau est installé le dernier artisan chaufournier de France, qui perpétue une tradition très ancienne sur les coteaux calcaires d'Ébreuil et des environs.
  • Villeneuve est un hameau situé à proximité du château et des bois du Châtelard. On y accède par deux routes prenant à l'ouest de la D 998.
  • Les Margots dominent la route menant à Vicq, à gauche de la route et à la limite de la commune de Vicq.
  • Chamboirat est situé outre-Sioule, sur la route de Gannat.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la Sioule et ses affluents, la Cigogne, la Bilie et le ruisseau de la Cèpe.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ébreuil bénéficie d'un accès autoroutier, par l'autoroute A719, puis la sortie 13 de cette dernière autoroute en venant de Vichy par l'autoroute contournant Gannat et depuis l'autoroute A71 (Clermont-Ferrand ou Montluçon).

La commune est traversée par plusieurs routes départementales[3] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ébreuil est une commune rurale[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,7 %), terres arables (26,2 %), prairies (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Aire linguistique du Croissant selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS, 2022). Vichy est la deuxième plus grande ville du Croissant.

Le nom vient de la langue gauloise eburo-ialon (la « clairière des ifs »)[17], pour aboutir au nom que nous lui connaissons aujourd'hui.

Ebreuil fait partie de l'aire linguistique du Croissant[18],[19], une zone où la langue traditionnelle locale est de transition entre l'occitan et la langue d'oïl[20]. Dans le bourbonnais du Croissant, le nom de la ville est Ebreulh.

Les habitants sont couramment appelés du gentilé traditionnel de Fiolants. Ce gentilé tire son origine de la petite bouteille, la fiola qui était remplie de vin ou d'eau de vie, que les habitants emportaient avec eux pour se réchauffer lors de leurs travaux dans les vignes. Ces sortes de surnoms sont assez courantes dans l'Allier : les Biachets pour les habitants de Désertines, les Lanciers pour les habitants de Franchesse, etc[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), consacrait une petite notice à l'histoire d'Ébreuil, dont on peut extraire :

« Ébreuil est une ancienne cité dont Sidoine Apollinaire fait mention. On a prétendu que César avait établi un camp dans les environs. Tout le pays fut dévasté par les Goths, et on y trouve fréquemment des débris d'armes. Sous Charlemagne, Ébreuil possédait l'un des quatre palais assignés pour résidence à Louis, son fils, élevé par lui au trône d'Aquitaine. Lothaire fit don de cette ville à des moines, qui y fondèrent une abbaye, devenue bientôt très puissante et très riche ; elle possédait, en 1115, 34 églises dans le diocèse de Bourges, 6 dans le diocèse de Rodez et 12 dans celui de Sens, sans compter les richesses que les reliques de saint Maixent, souvent visitées des pèlerins, attiraient à Ébreuil, où elles avaient été déposées au Xe siècle. Pendant la guerre de la Praguerie, Ébreuil fut pris par le seigneur de Chabannes, un des chefs des révoltés ; mais la ville rentra bientôt sous l'obéissance du roi Charles VII, qui y séjourna quelque temps.

L'abbaye, qui avait perdu beaucoup de son importance, fut supprimée au XVIIIe siècle par l'évêque de Clermont et remplacée par un hôpital[22]. »

Louis le Pieux, roi d'Aquitaine avait un de ses palais royaux à Ébreuil, une des quatre capitales du royaume.

En réalité, le roi Lothaire ne fit pas don de la ville, mais de la « terre d'Ébreuil » pour que les moines de Saint-Maixent en Poitou fuyant les invasions normandes (Vikings) s'y installent et fondent leur monastère vers 960 ; elle est attestée en 961. L'abbé de l'abbatiale était de ce fait le seigneur haut-justicier du lieu. Le monastère fut érigé en abbaye bien plus tard, en 1080, par décision du pape Grégoire VII.

Faits divers historiques[modifier | modifier le code]

Par son passé historique, grâce à l'importance que l'abbaye Saint-Léger avait dans la région, Ébreuil vit passer ou séjourner de nombreuses personnalités : de Louis le Débonnaire à Charles VII, de Catherine de Médicis et son fils Charles IX à marquis de Sade lorsque son oncle était abbé commendataire d'Ébreuil, mais aussi des personnages moins recommandables, dont le célèbre bandit de grand chemin Mandrin, qui défiait l'ordre et dont la popularité était à son apogée deux années avant son arrestation et sa condamnation au terrible supplice de la roue en 1755. En 1754, après avoir été encerclé avec ses hommes, il est blessé de deux coups de fusil, ce qui ne l'empêchera pas de s'enfuir et, quelques jours plus tard, un peu avant Noël, à Ébreuil, d'être confronté à cinq gabelous de la brigade de Vichy qu'il massacrera avant d'être arrêté quelques mois plus tard.[réf. nécessaire]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Depuis le , afin que les arrondissements du département « correspondent à une meilleure cohérence administrative et [à une] adaptation aux bassins de vie », la commune est retirée de l'arrondissement de Montluçon pour être rattachée à celui de Vichy[23].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives de 2012, Bernard Lesterlin, élu dans la deuxième circonscription, n'a pas recueilli la majorité des voix (48,20 %). 58,09 % des électeurs ont voté[24].

Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Didier Duboisset, s'est représenté mais a été battu par Pierre A. Teriitehau avec 51,89 % des suffrages exprimés. Le taux de participation s'élève à 76,17 %[25].

Aux élections départementales de 2015, le binôme André Bidaud - Anne-Marie Defay, élu dans le canton de Gannat, a recueilli 63,37 % des suffrages exprimés. 57,77 % des électeurs ont voté[26].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1868 1876 Nestor Lesbre   Conseiller général
1884 1896 Roger Pellissier de Féligonde[Note 3]   Juge de paix, conseiller général
1896 1922 Jean Antoine Viple   Docteur en médecine
1922 1944 Joseph Viple   Magistrat
1944 1945 François Girbon   Boucher
1945 1947 Gilbert Grancher   Retraité des postes
1947 1951 Constant Lesbre[27]   Colonel en retraite
1951 1955 Gilbert Grancher    
1955 1963 Georges Margeridon   Parfumeur
1963 1971 Alfred Bonne   Notaire
1971 1995 Michel Marquet   Vétérinaire
mars 1995 1997 Gérard Pothier   Directeur de banque
octobre 1997 mars 2014 Didier Duboisset DVD Conseiller pédagogique
mars 2014 Pierre A. Teriitehau[28]   Ingénieur
En cours
(au )
Stéphane Coppin[29] DVD Cadre en entreprise

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 1 271 habitants[Note 4], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7812 0461 6652 0332 2692 3332 3752 4872 445
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4512 4262 2872 3222 3712 3242 2432 2672 104
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1182 0201 9281 5631 5491 5561 5331 3841 374
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 3611 3471 3111 2221 1481 2301 2611 2701 270
2018 2021 - - - - - - -
1 2711 271-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ébreuil dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique, où 151 élèves sont scolarisés pour l'année scolaire 2019-2020[34].

Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent à Bellenaves[35] et les lycéens à Saint-Pourçain-sur-Sioule[36].

Économie[modifier | modifier le code]

Exploitation de la chaux[modifier | modifier le code]

L'exploitation de la chaux sur les coteaux calcaires autour d'Ébreuil est très ancienne. Les paysans extrayaient la pierre à chaux de leurs champs et la fournissaient à des chaufourniers, exploitant les nombreux fours à chaux dont on trouve les vestiges aux environs. La chaux d'Ébreuil est réputée pour sa pureté (très faible teneur en argile). Une seule entreprise familiale[Note 5] continue aujourd'hui cette activité traditionnelle. L'entreprise comprend une carrière ouverte en 1935 sur la colline dominant le bourg au nord (entre Sainte-Foy et les Margots) et un four à chaux au Puy Vacher, qui produit une chaux principalement destinée à l'agriculture. En parallèle, il y a un atelier de fabrication de la pâte de chaux, spécialité de Calci-chaux dirigée par Daniel Pinel, dont la production est destinée notamment à la restauration de monuments historiques et de bâtiments anciens et fournit le chantier de construction du château de Guédelon[37].

Des stages de maçonnerie et de décoration à la chaux sont organisés à Ébreuil. La carrière, le four à chaux et l'atelier de fabrication de la pâte de chaux peuvent se visiter sur réservation[38].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Autrefois, les collines de Sainte-Foy et des Bagnettes étaient destinées à la culture de la vigne, et cela jusqu'à l'apparition du phylloxéras à la fin des années 1800. Aujourd'hui, dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles du département de l'allier, un plan de gestion des coteaux de ces deux collines est en place pour assurer sa protection.

Dans un document archivé, on retrouve que monsieur Sirot, agronome, lors d'une réunion publique à l'école des garçons en décembre 1900, rappel qu'un des premiers comices agricoles fondés en France a été celui d'Ébreuil.

L'agriculture sur la commune prenait une place importante, dans les années 1950, il restait encore une centaine d'exploitations agricoles, en 2016 une dizaine subsiste seulement.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Léger.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Léger, datant des XIe, XIIe, XIIIe et XVIIe siècles, propriété de la commune. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du .
Au sujet de cette église, Malte-Brun écrivait :

« L'église abbatiale […] subsiste encore ; c'est un bel édifice roman ; on y voit la châsse de saint Léger, patron de l'ancienne abbaye ; c'est une œuvre du XVe siècle, représentant une église ; sur les côtés sont les statuettes des douze apôtres, et le cintre est surmonté de figurines représentant des bourreaux brandissant d'un air féroce de terribles coutelas. »

Vue extérieure de la nef de l'église Saint-Léger.
  • Ancienne église Notre-Dame. Il subsiste, entre la mairie et la poste, un mur du chevet de l'église Notre-Dame, qui fut l'église paroissiale d'Ébreuil avant la Révolution. À cette époque, l'abbatiale Saint-Léger, plus grande et en meilleur état, devint l'église paroissiale. Notre-Dame servit de halle aux blés et devint plus tard la salle des fêtes de la commune. En 1958, elle fut détruite pour laisser place à un nouveau bâtiment où la poste s'installa en 1966[Note 6].
  • Chapelle de Sainte-Foy, construite par les moines de Saint-Maixent vers 990, elle restera longtemps en ruines. C'est sur un vœu du chanoine Brugnaud (curé d'Ébreuil, 1953-1970), et avec l'aide de ses paroissiens et amis, que la chapelle a pu être restaurée. Elle est située sur les hauteurs qui dominent Ébreuil au nord-ouest. Près de la chapelle se dresse une statue de saint Michel, inaugurée en août 1948 ; elle fut établie à l'initiative du chanoine Gagnière, curé d'Ébreuil, qui avait fait le vœu en 1939 de réaliser ce monument si les horreurs de la guerre étaient épargnées à la paroisse. Table d'orientation.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Maison à échauguette
Maison à échauguette.
  • L'ancien Hôpital ou Hôpital des Charitains : il remplaça vers 1770 les bâtiments conventuels de l'ancienne abbaye, entre l'abbatiale Saint-Léger et la Sioule. Il fut tenu de 1767 à la Révolution par les frères de Saint-Jean de Dieu, puis, au XIXe siècle, par les sœurs de la Charité de Bourges (jusqu'en 1823), auxquelles succédèrent les sœurs de la Charité de Nevers. La salle qui servait de pharmacie, habillée de boiseries, conserve des objets remarquables : poêle et fontaine de faïence du XVIIIe siècle, de style lorrain ; pots de pharmacie, vases, plats et assiettes d'étain ; ouvrages anciens de médecine, surtout une rare édition (Paris, Gabriel Buon, 1575) des œuvres d'Ambroise Paré ; dentelles[39]. Parmi les autres éléments, protégés au titre d'une inscription comme monument historique[40], on trouve : le portail d'entrée, l'escalier et sa rampe en fer forgé, une chambre avec alcôve et cheminée.
  • Halles, non datées, propriété de la commune. Inscrites sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 22 octobre 1971.
Halles d'Ébreuil.
  • Maison à échauguette, rue du Vieux-Pont, datant du XVe siècle, propriété privée. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du . Protection partielle : façade sur la rue et toiture.
  • Château du Châtelard, à l'ouest d'Ébreuil, datant des XIVe, XVe et XVIe siècles, propriété privée. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du . Protection partielle : façades et toitures de quatre tours et de la chapelle, vestiges du chemin de ronde. Le fief et le château du Châtelard ont été achetés en 1761 à Girard de Châteauneuf par Michel Pellissier de Féligonde ; le Châtelard n'est pas sorti de cette famille.
  • Château de la Grave, à l'ouest du bourg, sur les premières pentes dominant la rive gauche de la Sioule. Après avoir appartenu du XVIe au XVIIIe siècle à la famille de La Grave, il fut acheté en 1755 par l'abbé de Sade, abbé d'Ébreuil, oncle du « divin marquis ». Dès 1762, il fut racheté par Jean Édouard Potrelot de Grillon, qui devint maire d'Ébreuil en 1790[41].
  • Le musée de la Maréchalerie. En 1997, Jean Perrin et son fils Jean-Marc ont eu l'idée de remettre en valeur l'atelier dans lequel trois générations de maréchaux-ferrants se sont succédé (Amable et Marcel Charton, ainsi que Jean Perrin). Le musée présente tous les outils d'époque (de 1850 à 1960). S'y ajoutent une exposition très complète de matériels agricoles du siècle passé, ainsi que la reconstitution d'un atelier de sabotier et de cordonnier, et l'épicerie ouverte en 1907 par Berthe Charton. Les deux créateurs ont décidé, en 2007, de faire don du musée à la commune d'Ébreuil à leurs décès.
De nombreuses vieilles demeures parfois médiévales parsèment la ville.

Ébreuil dans la culture[modifier | modifier le code]

En 1960, Ébreuil a été l'un des lieux de tournage du film Fortunat d'Alex Joffé, avec Bourvil et Michèle Morgan. Le film est tiré du roman du même nom de Michel Breitman. Michel Breitman, né à Mennetou-sur-Cher, en Loir-et-Cher, petit bourg situé sur la ligne de démarcation pendant la Seconde Guerre mondiale, y situe le début de l'intrigue (avant le passage de la ligne). Pour les besoins du film, pendant un mois, Ébreuil fut Mennetou et la Sioule était le Cher. Le film débute par le défilé d'une patrouille allemande dans les rues d'Ébreuil, ainsi que par l'évasion d'un homme pris dans une rafle et qui tente de franchir le pont qui enjambe la Sioule. En 2010, une équipe d'anciens figurants a voulu célébrer les cinquante années du film avec la participation de la femme du scénariste, Mme Breitman et ses enfants ; une plaque en lave émaillée a été posée sur le mur de l'ancienne maison de l'octroi en souvenir de l'événement.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Ébreuil est classée « Petite Cité de Caractère » et « station verte de vacances ».

Le GR 300, le Chemin de Compostelle, la Grande Traversée du Massif Central et le GR 463 se croisent à Ébreuil et y traversent la Sioule sur le pont de pierre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis le Pieux (778-840) résida à Ébreuil quand il était roi d'Aquitaine (en alternance avec ses autres palais).
  • Charles VII (1403-1461), roi de France, résida à deux reprises au château du Châtelard.
  • Cardinal de Tournon.
    François de Tournon (1489-1562), cardinal, successivement archevêque d'Embrun, de Bourges, d'Auch et de Lyon, diplomate, fut abbé commendataire d'Ébreuil de 1509 à 1526.
  • Michel Boucheix (né vers 1644), peintre et alchimiste ; il dut s'exiler à Ébreuil.
  • Jacques-François de Sade (1705-1778). Abbé commendataire d’Ébreuil, ami de Voltaire et d'Émilie du Châtelet, libertin et érudit, historien de Pétrarque et oncle du marquis de Sade, chargé de l'éducation de ce dernier de l'âge de quatre ans à l'âge de dix ans, au château de Saumane en Vaucluse où il réside.
  • Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814), plus connu sous le nom de marquis de Sade, auteur de romans et philosophe, séjourna à de nombreuses reprises à Ébreuil lorsque son oncle en avait la garde et notamment pour les vacances d'été.
  • Philibert Nicolas Hemey d'Auberive (1739-1815), dernier abbé d'Ébreuil.
  • Amable Villiet dit Villiet-Marcillat (1792-1863), poète né à Ébreuil et mort à Gannat, auteur de fables et de poésies lyriques.
  • Eustache Pellissier de Féligonde (Clermont-Ferrand 1807 - château du Châtelard, Ébreuil 1891), député du Puy-de-Dôme de 1871 à 1876. Inhumé au cimetière d'Ébreuil.
  • Joseph Villiet (1823-1877), né à Ébreuil, maître verrier à Bordeaux.
  • Prosper Jutier (1826-1885), ingénieur des mines qui a restauré et développé les sources minérales de Plombières-les-Bains. Sa mère, Reine Ballet, était originaire d'Ébreuil ; elle était la fille de Nicolas François Ballet, greffier en chef en l'élection de Gannat, qui avait acquis en 1793, lors de la vente des biens de l'abbaye d'Ébreuil comme biens nationaux, le domaine du Parc[42] ; cette propriété, située rue du Pont-Neuf, est passée ensuite à la famille Jutier ; on y a construit la nouvelle maison de retraite (Résidence du Parc).
  • Fernand Rozier (1839-1922), né à Ébreuil, médecin et occultiste.
  • Jean Coulon (1853-1923), sculpteur (entré en 1876 à l'École des Beaux-Arts de Paris). Il fut également conseiller municipal d'Ébreuil.
  • François-Xavier Lesbre (1858-1942), né à Ébreuil, directeur de l'École vétérinaire de Lyon, correspondant de l'Académie des sciences. Inhumé au cimetière d'Ébreuil.
  • Charles Péronnet (1866-1953), né à Ébreuil, avocat, député de l'Allier (1906-1910, 1914-1924).
  • Joseph Viple (1880-1947), né à Ébreuil, magistrat, maire d'Ébreuil (1922-1944), historien du Bourbonnais.
  • Antoine Brun (1881-1978), né dans la commune limitrophe de Saint-Quintin-sur-Sioule (Puy-de-Dôme) ; il fut élevé à Ébreuil par ses grands-parents paternels, agriculteurs au Puy Vacher, et fréquenta l'école publique du village du Mercurol. Directeur de l'école du Breuil, maire du Breuil, conseiller général du canton de Lapalisse, il était astronome amateur, mais la qualité de ses observations et de ses travaux le firent reconnaître par la communauté scientifique, en France et à l'étranger.
  • Charles-Eugène Sancelme (né à Jenzat le 30 décembre 1882 et mort à Paris le 28 octobre 1962), général de corps d'armée, grand-officier de la Légion d'honneur en 1951[43]. De 1934 à 1938, il est chef d'état-major du gouverneur militaire de Strasbourg ; de 1938 à 1940, il commande la 4e division d'infanterie nord-africaine. Il est fait prisonnier le et le reste pendant toute la guerre. À son retour, il prend sa retraite et partage son temps entre Paris et Ébreuil. Il repose au cimetière d'Ébreuil.
  • François Malcourant (1923-1995), enseignant, responsable syndical de la Fédération de l'éducation nationale (FEN) de 1971 à 1985, est né à Ébreuil le 1er décembre 1923.
  • Marcel Charmant, né en 1944 à Ébreuil. Ancien député et sénateur de la Nièvre, président du conseil général de la Nièvre depuis 2001.
  • Dominique Baffier, archéologue préhistorienne, conservatrice de la grotte Chauvet. Elle a habité à Ébreuil.
  • Augustin Trapenard, journaliste et critique littéraire, dont la mère est originaire d'Ébreuil, arrière-arrière-petit-fils de François-Xavier Lesbre (son père est de la commune voisine de Saint-Bonnet-de-Rochefort).
  • Nicolas Brossette, réalisateur de cinéma, dont la famille paternelle a habité à Ébreuil et tenait un salon de coiffure rue des Fossés.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Ébreuil De gueules à la croix écartelée d'argent et d'azur, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or, au chef aussi d'argent chargé d'une belette du champ[44].

Malte-Brun, dans La France illustrée (1882), rapporte deux blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville d'Ébreuil :

Blason d'Ébreuil (Malte-Brun) De gueules, à la croix écartelée d'argent et d'azur, cantonnée de 4 fleurs de lis d'or.
Blason d'Ébreuil (Malte-Brun) D'argent, à une belette de gueules.

Archives[modifier | modifier le code]

  • Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques : mariages 1632-1902, baptêmes 1746-1792 et naissances 1792-1902.
  • Délibérations municipales depuis :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Peigue, « Notice historique sur la ville d'Ébreuil », Tablettes historiques de l'Auvergne, t. I,‎ , p. 461-478 (lire en ligne).
  • Joseph Viple, L'Abbaye de Saint-Léger d'Ébreuil, Moulins, Impr. de E. Revéret, s.d., 63 p. (extrait du Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais).
  • Abbé Gilbert Boudant, Histoire de la ville, du château et de l'abbaye d'Ébreuil, Moulins, C. Desrosiers, . 68 pages + 8 pages de planches. Réédité en fac-similé, en 1989, à Paris et Amiens : Éditions Res universis, coll. « Monographies des villes et villages de France » sous le titre de couverture « Ébreuil : son histoire ».
  • Docteur Charles Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf : la vallée de la Sioule, Ébreuil et son abbaye, Clermont-Ferrand, impr. G. de Bussac, , 150 + 14.
  • Roger Bourgougnon (dir.) et Deise Orlat (illustrations), Ébreuil au temps de la Révolution : 1789-an VIII, Ébreuil, École publique, . 51 pages + 7 pages de planches.
  • Daniel Paul, Paysans du Bourbonnais. Une société rurale face au changement (1750 - 1880), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, coll. « Études sur le Massif central », , 488 p. (ISBN 2-84516-310-X).
  • Xavier Kawa-Topor, « Ébreuil, au cœur de l'art roman d'Auvergne », Muséart, no 73,‎ .
  • Jean-Marc Perrin et Michel Venon, Ébreuil et ses environs, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p..
  • Jean-Marc Perrin et Michel Venon, Ébreuil et ses environs, t. 2, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p..
  • Michel Venon, Ancienne église Notre-Dame d'Ébreuil (XIVe siècle), Imprimerie Vadot, .
  • René Germain, Une prestigieuse abbaye bénédictine, Ébreuil-sur-Sioule, .
  • René Germain, Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond, Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Sayat, De Borée, (2-84494-199-0)
  • Georges Jousse, Ébreuil, cité royale et abbatiale, Imestra Éditions, (en français et anglais).
  • Georges Jousse, Ébreuil, l'abbatiale Saint-Léger – son histoire, ses mystères, Imestra Éditions, .
  • Georges Jousse, Ébreuil, la puissante abbaye royale d'Auvergne,, Imestra Éditions, . Prix Achille-Allier 2019.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Elle fut construite à l'initiative du chanoine Brugnaud, curé d'Ébreuil, sur un terrain dépendant du domaine du Châtelard, offert par la famille de Féligonde.
  2. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Roger Pellissier de Féligonde (1834-1920) est le fils d'Eustache Pellissier de Féligonde, député de l'Allier. Propriétaire du château du Châtelard, il a été juge de paix à Ébreuil de 1870 à 1879.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. La famille possédait déjà des fours à chaux à la fin du XIXe siècle.
  6. Parallèlement, l'ancienne mairie, construite sous la Restauration et qui jouxtait Notre-Dame, fut démolie en 1964 et remplacée par un nouveau bâtiment terminé sur le même emplacement en 1965.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Ebreuil (03450) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  2. « Ébreuil », sur Lion 1906.
  3. a et b Carte d'Ébreuil sur Géoportail.
  4. André Leguai, Histoire des communes de l'Allier, II.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Ébreuil et Charmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 160
  18. Henri Grobost, Rose-Marie Grobost et Maximilien Guérin, Contes et histoires en parler de Naves (Allier). Corpus textuel transcrit et traduit, Paris, L'Harmattan, coll. « Les parlers du Croissant », (présentation en ligne).
  19. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
  20. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur le site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, .
  21. Frantz Brunet, Dictionnaire du parler bourbonnais et des régions voisines, Paris, 1964 ; rééd., De Borée, Clermont-Ferrand, 1993.
  22. En fait c'est une lettre patente du roi Louis XV qui mit fin à la conventualité en
  23. Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté préfectoral no 16-534 du 21 décembre 2016 portant modification des limites des arrondissements du département de l'Allier », Recueil des actes administratifs no 03-2016-061, Préfecture de l'Allier, (consulté le ), p. 40.
  24. « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  25. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  26. « Résultats des élections départementales 2015 - ALLIER (03 ) - canton de Gannat - commune de Ebreuil », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  27. Frère de François-Xavier Lesbre.
  28. Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 3 juin 2014).
  29. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « École élémentaire publique », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  35. « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
  36. « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier » [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
  37. « L'or blanc du dernier artisan chaufournier de France », sur La Montagne.
  38. Site du Comité départemental du tourisme de l'Allier.
  39. Abbé Boudant, Histoire... d'Ébreuil ; Docteur Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf, p. 130-132. Selon la tradition, les dentelles proviendraient de la robe de mariage de Marie Leczinska ; elles auraient été offertes par elle au frère Juste Viallard, qui était le protégé de son père, le roi Stanislas.
  40. Arrêté du 23 décembre 2009. Base Mérimée.
  41. René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 310-311.
  42. Charles Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf : la vallée de la Sioule, Ébreuil et son abbaye, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, 1973, p. 123.
  43. Dossier 19800035/367/49313, consultable sur la base Léonore.
  44. « Armes d'Ébreuil », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).